||I remember you...but U remember me||Parker (*)

17heures, samedi le 28 avril.

Le week-end était enfin débuté, quelle bonheur de lacher ses bouquins et ses cours avec nos vieux profs ronchonants. Quel plaisir de pouvoir s'adonner enfin à un des rares plaisirs que la petite nasty adorait par dessus tout, enfin non c'est peut-être un peu exagéré mais comme toutes les filles de son âge faire les boutiques était l'une des préoccupations de leur petite existance bien facile. Mais pour une fois America n'avait pas eu envie d'aller au centre commercial de Providence, non elle avait conduit jusqu'a la baie et avait pris le ferry pour rejoindre Fashion Island. Elle n'y allait presque jamais alors n'ayant pas trouvé ses amies, elle avait décidé d'aller toute seule faire chauffer sa carte de crédit.Après deux bonnes heures et demie, a fureter un peu partout, la jeune fille avait finalement opter que pour une petite robe noire sexy et une nouvelle paire de talons aiguilles de grande marque. Avant de rentrer, elle s'était assise à l'un des nombreux petits cafés qu'arboirait un peu partout le centre commercial pour boire un bon milk-shake à la fraise, et oui vous l'apprendrez très vite, ceci est le petit rite obigatoire de miss MacKinley après avoir dévalisé ou pas; les magasins.

20h30

Dans un peu près une demie-heure le centre commerciale fermerait ses portes, il était temps pour elle de penser à reprendre le chemin de l'internat. Le bon milk-shake lentement savouré en lisant les quelques textos qui étaient arrivés pendant qu'elle s'adonnait à la pratique du shopping sauvage. Rangeant son portable dans son sac a main qu'elle replaca sur son épaule, America ramassa les sachets contenant ses achats et se leva, quand soudain elle entendit une voix derrière elle. La demoiselle n'avait pas fait attention au monde qui l'entourait, elle n'avait donc pas vu qu'a sa gauche juste un peu plus loin, une personne était présente, une personne qui ne l'avait pas quitté un seul instant du regard tout le long de cette petite pause habituelle. Ce gars dont le regard de braise l'avait séduite une annnée auparavant mais séduite pour son plus grand malheur. Pourtant les choses avaient plutot bien commencé entre eux, attirance, jeu, intérêt, ils s'étaient vraiment rapprochés très vite, au point de se retrouver dans le même lit. Mais America pour on ne sait quelle raison c'était alors ravisé, la raison exact de cette retraction et de changement total d'attitude restera encore pour vous un mystère. Mais ceci entraina un inéxtricable quiproquo dont découla un acte irréparable. Depuis ces deux personnes soudainement en présence se devaient de s'éviter au mieux mais le hasard ne fait pas toujours bien les choses...

Invité

On lui avait dit que Providence regorgeait de secrets, on lui avait raconté que tout à chacun se plaisait étrangement dans cette petite ville aux allures de jeune HOLLYWOOD, de belles paroles que Tyron avait gobé alors qu’il entrait dans l’aile sud le sac toujours sur le dos. Outre l’envie de retrouver quelques souvenirs par ses propres moyens, le gaillard avait l’irrésistible pensée d’aller squatter les lieux qu’il avait arpentés autrefois histoire de voir s’il parviendrait à faire jaillir des morceaux de son passé brisé. Il commença déjà par l’habituel rituel à savoir se trouver des fringues adéquates en accord avec ce temps radieux. Un simple sweet noir et un jeans suffiraient, Tyron n’avait pas la tête à s’encombrer de d’avantage de questions et puis depuis un bref moment, depuis son accident pour tout vous dire, il ne ressentait nullement le besoin de plaire comme si quelque chose lui disait qu’il n’avait plus de raison de se pavaner. Le mal du pays ? Un coup de déprime ? Abrams n’avait seulement plus le gout à jouer au paon devant la troupe de petites greluches du lycée. Il sentait qu’il avait perdu une partie de lui depuis ce tragique accident, sa soi-disant jumelle devait être la raison d’un tel mal être mais il n’arrivait toujours pas à discerner à proprement dit les origines exactes de ce douloureux pincement au cœur.

Malgré cet état d’âme légèrement dans les chaussettes, il avait pris contact avec l’une des jeunes filles qui avait eu l’aimable gentillesse de l’aider à reprendre ses repères. Ne pensez pas un instant que Tyron est un assisté, mais le dirlo en avait décidé ainsi pour quelques jours, le temps que le jeune convalescent, dont les parents avaient gracieusement contribué à l’enrichissement du lycée, retrouve un semblant de vie convenable au sein de l'établissement.
Elle lui avait donc indiqué des lieux où tous les jeunes de son âge se retrouvaient, le Garden Square, le centre commercial plus propice au shopping des demoiselles que pour l'intérêt de ces messieurs mais selon la réputation de coureur qu'il avait, Tyron devait autrefois selon la probabilité des faits y faire de rapides passages afin de traquer ses proies. C’était donc là qu’il se rendrait en tout premier lieu, ne serait-ce que pour faire figure dans cet endroit où jadis il convoitait les belles en cuisses.
Que de monde pour une fin de samedi après midi… Et pourtant le play boy ne reconnu aucun des visages qu’il croisa mis à part un au dernier moment l’un d’entre eux d’une infime beauté. Une jeune fille était là, assise à une table de bistro dans la galerie marchande sirotant un onctueux milkshake rosé tout en zieutant son petit portable dont elle pianotait frénétiquement le clavier. Ne l’avait-il pas déjà croisé ? Ses yeux pleins de malice, son petit nez aquilin, cette bouche pulpeuse dont il avait l’étrange impression d’avoir déjà gouté la chair. Il préféra s’assoir un instant à une table en retrait, la dévisageant dans l’unique but de retrouver le nom de cette belle inconnue lorsqu’il fut interrompu par le garçon de table.
« Non non, rien pour moi merci bien. »

A peine eut-il détourné son regard de cette intrusion gênante qu’il reposa ses yeux sur celle pour qui son attention avait été captivée. Elle venait de se lever et le dévisageait présentement, laissant apparaitre une curieuse impression d’effroi sur ses traits à sa vue. Il n’avait donc pas rêvé, elle le connaissait bel et bien, et d’autant plus qu’il pouvait s’agir de la jeune fille avec qui il avait eut une liaison stable ces derniers mois d’où sa réaction et son air figé. Il se décida à aller à sa rencontre et au lieu de se planter face à elle, il lui sourit avant de tendre une main vers les commissions de la jeune fille.
« Je peux t’aider si tu le souhaites… »

Ce visage, ces yeux, elle n'avait pas pu les oublier depuis ce jour, cette nuit jamais l'image du jeune homme n'avait cessé de la hanter jusque dans ses rêves. Heureusement que l'on ne se rapelle pas toujours des rêves que l'on fait sinon, elle aurait pu pousser jusqu'a dire qu'elle rêvait de lui chaque nuits depuis. Rêve ou plutôt cauchemard devrait ton apeller ca, car malheureusement ce n'était pas que de bonnes choses qui la hantait, ce n'était pas un doux et tendre moment de complicité qui s'était passé entre eux. Pourtant Parker lui plaisait mais malgré ca quelque chose avait dérapé cette nuit là. C'est entièrement déphasée qu'elle le vit venir vers elle, qu'elle le vit sourire d'un sourire qui avait l'air si sincère comme s'il était "content"? de la voir et cette si "gentille" proposition de l'aider à porter ses emplêtes. Il fallut quelques secondes pour obtenir une réaction de la petite brune, elle retira alors vivement sa main contenant les sacs en arrière.

> Toi m'aider, et pour quelle raison tu ferais une telle chose! <

Il était encore en train de la narguer à sa facon, pourquoi ferait t'il preuve soudainement de gentillesse et d'amabilité envers elle? America n'avait pas encore eu vent de la petite mésaventure d'Abrams, elle devait surement être une des seule d'ailleurs à ne pas savoir que le garcon qui se trouvait devant elle en cette fin de soirée n'avait plus aucun souvenir de ce qui s'était passé entre eux, mi même de rien d'autre d'ailleurs. Et puis comment elle s'en douterait puisqu'il venait ainsi vers elle aussi confiant.

> T'es censé te tenir à carrot, tu l'a oublié ou quoi? Tu comptes me faire quoi cette fois, me terroriser ou pire? Qu'est ce que tu me veux bon sang Abrams!!! <

Anxieuse, enervée, peut-être un peu apeurée tel était l'état d'America qui ne savait jamais comment appréhender les apparitions intempestives du jeune homme dans sa vie. De plus elle avait cette rancoeur, cette animosité, cette envie de se venger de lui faire payer toute cette histoire, niant le résidu d'atirance qu'elle pouvait avoir pour lui, non ca elle préférait l'effacer de sa mémoire complètement. Si elle n'avait pas encore détallé en courrant c'est qu'elle était trop abasourdie par son attitude pour penser à le fuir immédiatement.

Invité

Sa main, il la retira aussitôt. A peine avait-il eu effleuré la matière cartonnée du sac qu’elle se rétracta. Décidément qu’elle pouvait-être imprévisible mais n’en était-il pas surprenant venant de sa part ? Elle qui, à chaque rencontre, à chaque regard échangé, semblait être écœurée de sa présence. Tyron se recula d’un pas, bousculant la petite table où elle s’était recueillie quelques instants plutôt. Se portant une main à sa nuque, il ne comprit pas sur le coup les raisons d’une telle réaction à son égard, d’où pouvait bien venir une telle hargne envers lui.

« Olaaa du calme…. T’es pas ma petite copine du moment alors…, j'me trompe? »

Il était plus qu’évident que l’ex qu’il recherchait tant ne lui en voudrait pas autant à moins de l’avoir lâchée misérablement comme tout play boy en avait le secret et qu’il n’en avait encore une fois plus le moindre souvenir. Ce sont les yeux d’America qui la trahirent, emprunts de colère mais aussi d’une peur profonde, une pointe de peine. Le jeune garçon était abasourdit et ne savait trop quoi dire à la jeune fille sans la brusquer d'avantage. Il en déduisit que bien du mal lui avait été fait mais Tyron, en bonne foi, voulait se racheter d’un acte oublié. Il regarda tout autour de lui, les visages des derniers clients le dévisageant comme un malfrat voulant dérober le bien le plus précieux d’une vierge effarouchée sans la moindre défense. Pris d’un malaise face à l’indescriptible comportement de ces derniers qui les contemplaient tous deux sans emmètre le moindre commentaire, il prit pour cible le petit verre vide, le même d'où coulait encore quelque goute rosées de crème.

« Ecoute… Je sais pas ce que je t’ai fait mais ça ne peut pas être aussi grave que çà …si ? »

Tyron attendait une réponse, si possible positive en sa faveur et tout compte fait aurait certainement mieux fait de se taire mais il voulait en avoir le cœur net, savoir si effectivement la jeune fille avait été une conquête d’un soir ou plus, connaître les raisons de ce coup de théâtre miranbolesque devant autant de monde. Il l’aurait bien prise à l’écart afin de lui parler entre quatre yeux sans subir cette pesante pression qui les entourait mais les dernières paroles de l’étudiante l’incitait à penser le contraire. Se tenir à carreau lui? Et pourquoi donc?
Tyron se jeta à l’eau en essayant de s’expliquer mais ne trouvait les mots justes à la raison d’un tel quiproquos. Avouez qu’il n’était plus lui-même pouvait s’avérer très délicat en pareille situation et il n’était pas dit qu’elle le croit sur parole non plus.
Mais il tenta sa chance en lui narrant les grandes lignes grossièrement, qu’il ne la reconnaissait plus mais que son parfum l’avait conduit à elle bizarrement comme un vague souvenir de déjà vu. Il s'approcha d'elle toujours ce sourire statique aux lèvres qui de surcroit s'entrouvrirent légèrement afin de lui glisser à l'oreille.

« Et si je t'ai fais du mal...sincèrement je pense que j'ai dû l'regretter amèrement non?»

Cette mine déconfite, ce heurt de table, sursault de recul. Etait-ce vraiment incrédule que Parker observait la réaction "normale" qu'avait America vis-à-vis de lui. Une année avait passée depuis ce fameux jours et même si le procès avaient pas mal remuer les choses avaient enfin commencées à se tasser, les audiances n'avaient pas filtré dans la presse et les deux jeunes gens avaient pu garder un semblant de dignité sur le bahut. Il y avait bien certains nombres de leur amis ou de leur proche entourage à qui ils en avaient surement parlé mais heureusement ils ne trainaient pas leur histoire comme un fardeau. Mais je vous l'avoue America avait au début tellement la haine sur ce garcon qu'elle aurait souhaité que la ville entière sache à quel point ce fou pouvait être dangereux. C'est une totale incompréhension qui s'inscrivat sur le visage de la jeune America quand les première paroles fusérent. Elle sa petite copine, il la prenait pour une imbécile ou quoi, soit ca soit il avait complètement perdu la boule. Tout les sens de la jeune brune se méfiait de Parker, il pouvait très bien se jouer d'elle en ce moment même ou alors il cherchait à la faire sortir de ses gonds en publique. De toute facon, il trouvait toujours un moyen de lui pourrir la vie.

> Pas si grave... < siffla-t'elle entre ses dents.

Attirer l'attention sur eux en tous cas s'étaient réussi, des regards lourds et pesants se faisaient sentir mais au vue de la discussion moins enflamée, ils finirent par se dissiper peu à peu. Il fallut pas mal de contrôle de soi à la demoiselle pour écouterjusqu'au bout ce que lui narrait le jeune homme. Un tas d'expression du passer sur le visage d' America au fur et à mesure qu'elle l'écoutait et comprenais qu'il n'avait plus le moindre souvenir de ce qu'il lui avait fait. En dehors d'avoir surement vécu un truc avec elle. Elle faillit avoir un geste de recul encore quand il s'approcha d'elle pour lui murmurer presque à l'oreille,jamais depuis une telle proximité n'avait eu cours.Le regretter, oh non il ne l'avait pas assez regretté justement. Une drole d'idée perfide se pointa dans l'esprit de la demoiselle, et si elle tirait profit de ca pour se jouer un peu de lui à son tour. C'était risqué sans doute pas vraiment une bonne idée mais c'était tellement tentant de lui rendre la monnaie de sa pièce.

> Pas assez à mon gout non. Tu sais tu m'as vraiment fait de la peine et là qui me dit que tu ne me monte pas un gros bateau pour que je te pardonne. <

America ometta bien de lui préciser le pourquoi il lui avait fait de la peine, sans doute allait t'il persister sur le fait d'une possible relation entre eux. La jeune brune n'avait pas encore de plan bien précis en tête, elle attendait de voir ce qu'Abrams allait en déduire.

Invité

Elle le connaissait bel et bien et ceci dit malgré le mal causé lui adressait toujours la parole. Le jeune homme ne savait plus où se mettre et pourtant il fallait trouver une façon de se sortir de cette atmosphère pesante. Les quelques derniers clients étaient sur le point de partir sous les recommandations du barman, visiblement pressé de rentrer à l’heure chez lui. Un coup de chiffon rapidement donné sur les tables et le voilà qui entassait les chaises dans le débarras alors que Mackinley et Abrams se regardaient toujours en chien de faïence sur cette « pseudo » terrasse. Premier geste, premières intentions, Tyron l’invita d’un mouvement de la tête amicale à prendre en sa compagnie la direction de la sortie
« A moins que tu ne veuilles revenir dessus, je n’en saurais pas d’avantage donc… Je m'en contre fous un peu du passé. »

Il commença à marcher vers la grande baie vitrée de la galerie marchande, donnant sur un grand parking extérieur encore éclairé partiellement par la dizaine de spots, d’une lenteur exagérée en prenant le soin de la laisser le rattraper à sa convenance. Puis il se figea, scrutant la rangée de caisses fermées à sa droite, unique rempart entre lui et les innombrables produits de consommation à porté de main. Il était véritablement alléchant voir tentant de s’octroyer dans le plus grand des interdits quelques denrées. Qui n’a jamais rêvé de se retrouver enfermé dans une superette. Le seul souci en vue demeurait l’armoire à glace à quelques mètres de la sortie qui scrutait le moindre client, le moindre traine-la-patte qui s'égarait dans son royaume.
Limite porté sur l’insouciance, Tyron avait une idée saugrenue en tête bien précise. Il leur était impossible de se réfugier dans les rayons pour le moment tant que cet abrutit restait à faire le pied de grue devant l'entrée. Il fallait aux deux étudiants une planque temporaire jusqu’au moment de sa ronde, laquelle deviendrait un souci de plus le temps venu. Impossible non plus d’aller se cacher dans les boutiques annexes, ces dernières étant inaccessibles par l’épais rideau de fer les bouclant des retardataires sauf une dont la propriétaire, une ravissante blonde platine ( ce pourquoi Tyron l’avait remarquée au préalable) était partie faire un tour aux toilettes communes avant de plier bagages.
Il ne restait donc plus que cette option en attendant l’extinction des feux si et seulement si la demoiselle ne voyait pas d’inconvénient à se prêter au jeu, une chose incertaine. Il lui fallait donc de plus la coincer dans un endroit clos le temps que son opération s’échafaude sans aucun soupçon.
« Tu ne diras pas non si j’t’offre un truc en compensation de ma bourde alors… c'est comme çà que ça marche une fille non?»

On n’achète pas les gens c’est une vérité quoique certains plus scrupuleux et enclin à se faire séduire se laissent facilement ravir par le doux parfum d’un cadeau empoisonné. America, à première vue, avait l’air d’une jeune fille intègre et pleinement épanouie, quoi de plus normale si elle était l’ex de monsieur. Mais ses deux sacs à ses cotés en disaient long sur sa personne. Avec un peu de chance elle le suivrait dans son entreprise et si elle était son ancienne amante réellement, elle n’allait pas un instant refuser un présent, que se soit par haine dans l’unique but de profiter de lui, de lui faire cracher une petite somme pour prendre une futile revenge, ou bien dans l’espoir de renouer avec lui. A ce qu’il avait cru comprendre, le hot jock était la cause d’un mal profond, une rupture sans doute douloureusement vécue par la jeune américaine.
Il jeta un rapide coup d’œil au colosse stagnant toujours à son poste et se faufila dans le dit magasin, voyageant entre les rayons de fringues jusqu’au fond de celui-ci faisant mine de noter à son passage un intérêt pour quelques pièces d’étoffe.

L'heure de la fermeture ne tarderait plus, pourtant face à lui pour la première fois depuis bien longtemps, depuis qu'il lui avait expliqué toute l'histoire de cette étrange façon de l'aborder soudainement, elle n'avait plus peur de monsieur Abrams. Comme si ses inhibitions face à lui s'étaient envolées, comme les souvenirs du jeune homme s'étaient envolées aussi. Malgré tout, elle restait sur ses gardes, elle n'était pas idiote non plus, il pouvait très bien lui mentir afin d'essayer de piquer sa curiosité et de gagner sa confiance pour lui faire un coup foireu par la suite. Rentrer dans son jeu pouvait s'avèrer dangereux mais pourtant une envie de profiter de la situation c'était faite ressentir, pourquoi ne pas profiter de cette amnésie temporaire pour lui faire un sale coup à sont tour histoire de se venger des cauchemards qu'elle faisait chaques nuits à cause de lui. Elle se mit à le suivre vers la sortie alors qu'il lui disait qu'il se fichait du passé, il s'en était toujours foutu pour lui il n'avait rien fait de grave. Certe elle avait répondu à ses avances, elle avait répondu à ses caresses à ses calins mais quand les choses étaient devenue plus sérieuse, America s'était retractée mais il ne l'avait pas crue quand elle lui disait non. Pour la demoiselle, Parker enfin Tyron fallait-t'il dire à présent, avait commit un acte irréparable, elle lui en voulait pire, elle le haissait...surement.

> Non ca sert à rien de remuer le passé à part raviver quelques blessures, et de toute manière tu ne te souviens de rien, c'est à peine si tu te souviens de moi.<

Ils se rapprochaient de la sortie menant sur le grand parking, la plupart des magasins avaient déjà descendus leur grand rideau de fer quand soudain, il se figea net sur place, observant le vigil un peu plus loin. Elle faillit bien le percuter tellement il s'était arrêté sans crier garre. Venait-il de se rapeller quelque chose, une bribe de souvenir, un flash? Non ce n'était pas ca, ouf sauve qui peut sinon, elle aurait été dans une drôle de position sinon.

> M'offrir un truc? Les filles? Je suis pas toutes les filles mais euh, juste comme ca les magasins sont fermés maintenant tu sais!<

C'est avec un regard stupéfait qu'elle vit "Tyron" se glisser furtivement dans l'un des magasin, celui-ci n'étant pas encore fermé. Mais il était complètement fou, s'ils se faisaient prendre par le vigil s'était la catastrophe, les autorités contacteraient soit leurs parents soit l'internat et ils seraient dans une merde royale.

> Hey Par...Tyron mais attend c'est interdit ca! Ho hé attend-moi...mince.<

America se faufillat à sa suite, longeant les rayons emplit de fringue. Elle n'aurait pas du le suivre pas lui pas Abrams mais sa curiosité sur ce qui arrivait au jeune homme était plus forte que la petite voix intérieure qui lui disait de se méfier.

> T'es dingue si on se fait chopper, on est pas dans la panade hé...<

Elle posa sa main délicatement sur l'épaule de Tyron pour qu'il la regarde et surtout l'écoute.

Invité

Alors qu’il était à son poste d’observation, un périmètre entier de prêt à porter à scruter, il ressentit la faible présence d’une main effleurer son épaule. Presque instantanément il inclina la tête pour entrevoir cette chose étrange. Eurêka elle le touchait ! Mais ma parole, cela s’annonçait très prometteur! Il posa sa main sur la sienne et lui tapota légèrement comme si de rien n’était en secouant la tête. Inutile de se montrer trop proche pour le moment, il était bien plus amusant de la laisser venir d’elle-même.

« J’y crois pas…Mademoiselle a la frousse, poule mouillée va. C’est pas possible que je sois resté avec une nunuche pareille, rassure moi là. »

Puis il reprit sa route, l’abandonna sur place en préférant la laisser s’énerver suite à sa réflexion burlesque. Peut-être était-ce osé comme manœuvre mais l’enjeu en valait la peine.
Le playeur laissait ses doigts voguer librement sur des tissus, jaugeant - ou fit mine du moins parce qu’entre nous qu’est-ce qu’un gars foutrait dans un magasin s’il n’a pas une idée derrière la tête surtout en si bonne compagnie? - de la qualité des fripes qui lui passaient sous la main et fini par dégotter une robe d’un voile léger très fraîche pour la saison le tout surmonté d’un léger cache cœur d’un blanc éclatant. Immédiatement le playeur se retourna vers sa camarade visant cette poitrine mise en valeur dans cette ravissante petite dentelle noire. Oui et bien pourquoi pas après tout mais il serait dommage de cacher à la vue des jeunes de Providence de si ravissants attributs.
* Oui vraiment dommage* Se dit-il pensivement dans un faible murmure. Allons donc, il délaissa cette soie pour jucher son regard sur d’autres pièces d’artisans et qui sait, dégotterait-il la perle rare dans les nombreux rayons un peu plus loin dans le fond du magasin qui se faisait de plus en plus sombre. Mais le coureur, bien trop plongé dans sa chasse au trésor n’y prit pas garde et continua son petit chemin jusqu’à tomber sur les rayons des sous-vêtements féminins. Et puis non, s’arrêter devant cet étalage de belles pièces fines pouvait paraître complètement grossier voir déplacé de sa part et même montrer un certain penchant pour la luxure, soit dit en passant que c’était ce que le libertin était venu rechercher aussi mais…., mieux valait faire profil bas. Il y reviendrait plus tard. Tyron se lâcherai le moment venu, inutile de l’apeurer ou de lui dévoiler une part de son plan tant qu’ils n’étaient pas tous les deux enfermés dans la galerie.

« Bon… et si tu matais les fringues au lieu de reluquer mon cul…on avancerait. »

Il continua donc jusqu’aux cabines d’essayage ou il fit volte face et se retrouva nez à nez avec elle.
Discrètement alors que la sortie se trouvait face à lui au loin, il bifurqua son regard vers la jeune blonde revenue des waters (que ça fait classe prononcé à l’anglaise) qui refermait derrière eux les portes vitrées de son magasin. Tyron ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire persistant à l’instant même où la propriétaire donnait un dernier tour de clefs dans la serrure. Il venait de réussir de main de maître son petit tour de pass pass et une chance pour lui qu’il ne fût sujet d’un rideau de fer sans quoi la jeune bitch se serai rendu compte bien vite de la supercherie par le biais du bruit métallique de la fermeture. Le piège venait de se refermer sur elle, cette idiote, enfin sa chère et tendre idiote. Il n’était toujours pas certain de la nature du lien qui les unissait précisément, surtout qu’elle n’avait pas l’air désapprobatrice à ce qu’il entreprenne une approche plus…plus physique. Tout du moins en avait-elle donné l’impression à l’étudiant…

« Mais je peux t’aider à choisir, je sais déjà ce qui me plairait sur toi. »

Mise en bouche rapide. Peut-être allait-il se prendre un vent magistral suite à sa réflexion un soupçon pernicieuse dira-t-on. Aussitôt ses yeux roulèrent vers le rayon dépassé alors qu’une de ses mains s’égarait sur la joue de la jeune femme, un simple signe affectif sans aller trop loin…pour le moment.

Quand il s'arrêta enfin et qu'il lui tapotat légèrement la main qu'elle venait de lui poser sur l'épaule, America faillit une fois de plus sursauter. Ce contact physique bien que peu intimidant était une chose difficilement supportable encore pour la jeune fille. Depuis ils s'étaient royalement évités et lorsqu'il leur était impossible de le faire, ils restaient à bonne distance, donc ce léger rapprochement était quelque chose de très innatendu. Mais elle se retint après tout de ce qu'elle avait décelé Tyron ne souvenait pas d'elle comme une proie mais comme une ex ou une ptite amie actuelle. Si seulement il se souvenait de qui elle était il en serait surement vert de rage.

> Moi une poule mouillée? Est-ce que j'ai l'air si nunuche que ca Par...Tyron? <

Limite elle se serait vexée mais oui elle avait un peu la frousse mais pas la frousse de se faire prendre en pleine nuit dans un magasin, c'était de lui qu'elle avait un peu la frousse même si elle ne l'avouerai jamais devant lui bien entendu. Pourtant étrangement elle ne s'énerva pas, il pouvait bien la penser nunuche, elle s'en fichait un peu, car fallait être folle ou très courageuse pour suivre son ancien bourreau ici alors qu'il ne semblait plus y avoir personne.Il se remit en marche dépassant le rayon lingerie, qui aurait cru voir un jour Tyron et America tous les deux dans un rayon de lingerie fine? Personne très certainement. Pourtant inéxorablement elle le suivait, comme si ils se cotoyaient vraiment, on aurait presque pu penser que c'était naturel et pourtant. Son regard la reluquant comme ca, si ca n'avait pas été lui sans doute en aurait-elle déjà joué mais une infime barrière retenait la nasty bitch.

> Je le reluque pas ton cul je l'ai déjà vu d'abord. Et d'abord si tu veux vraiment me faire un cadeau faut que ca vienne de toi et pas que je te dise ce que je veux.<

Mais quand allait-il s'arrêter de marcher, il comptait lui faire voir tout le magasin ou quoi. Et d'un coup monsieur fit volte-face. America se stoppa aussi net, posant son regard dans celui du jeune blond. Elle n'avait rien remarqué de la supercherie, elle n'avait pas vu la vendeuse sortant du magasin et fermant porte close, les enfermant tous les deux pour la nuit entière. Non bien trop occupée à regarder chacuns des gestes du jeune homme. D'ailleur la main de ce dernier vint s'égarer sur sa joue. Un long frisson parcourrut le dos de la jeune America, un geste encore retenu mais déjà beaucoup plus proche du point de vue de la jeune fille qui resta un peu en plan se retenant de frémir autrement il verrait vraiment que quelque chose clochait.

> Ah oui, précise ta pensée.<

Houlà America, tu prend vraiment des risques, à quoi veux-tu donc jouer, c'était la petite voix de sa conscience qui lui dictait de prendre ses jambes à son cou immédiatement mais non. La jeune fille ne le ferait pas, elle pousserait encore plus loin le jeu, le vice, peut-être tenait-elle là sa vengeance.

Invité

De sa paume légèrement apposée sur le flanc de sa joue, le jeune homme cru ressentir un frémissement de la part de sa camarde, quoi de plus naturel si cela faisait longtemps qu’il ne l’avait touché. Un autre indice le fit se réjouir intérieurement, en route sur la voix de la vérité depuis le temps qu’il attendait. Elle pouvait être la clef de bien des secrets ce pourquoi Abrams prendrait des gants avec elle dans son approche. Ne pas se vouloir trop pressant, trop déci sur ses positions ni certain de l’issue des choses, lui montrer que malgré les apparences, elle pouvait et avait le contrôle de la situation. Il déposa son pouce à la commissure de ses lèvres pour le glisser lentement sur la pulpe et entrouvrir cette bouche tandis qu’il se mordit la sienne rien qu’en la contemplant, commençant à ressentir ce désir profond qui s’insurgeait en lui, celui de redécouvrir une fois encore ce corps partiellement dévoilé à sa vue. Très graduellement, il s’approcha, la tête légèrement inclinée contre elle, la dévisagent intensément jusqu'à la perdre de vue lorsqu’il frôla de sa joue la sienne, des mots se perdant dans un souffle qui s'affala le long de son cou.

« Finalement, j'pense que sans artifice tu dois être encore plus désirable. »

Voilà, le ton était donné. A présent, il fallait se jouer d’elle en mimant la surprise totale face à leur situation, leur promiscuité forcée. Évidemment il leur suffirait de briser la vitrine pour s’échapper de ce guêpier mais Tyron espérait mielleusement que cette idée ne vienne point à germer dans l’esprit de sa camarade sans quoi adieu la partie de jambes en l’air. Quoi ? Sournois et calculateur ? Non, le jeune homme ne pensait qu'à remettre le couvert avec son ex, une réaction totalement naturelle et sans…arrière pensée. Toujours la bouche accolée à son lobe, il se figea quelques secondes, retenant son souffle pour ne laisser filtrer qu’un mot, un seul, un simple « merde » les yeux rivés sur la sortie. Il se redressa, statique, parfait dans son rôle du grand incrédule, n’osant poser les yeux sur la jeune fille de peur de se trahir bêtement par un fou rire. Il se détacha d’elle et se dirigea illico vers cette porte vitrifiée sans dire de mot d’un pas plutôt hésitant, laissant un peu cette atmosphère s’assombrir par le coté dramatique de la scène.

Les quelques fringues tantôt examinées n’avaient soudainement plus le grand intérêt jadis porté, plus rien n’existait hormis juste cette porte à une cinquantaine de mètres qui à cet instant les séparant du hall principal, les consignant dans un réduit envahi d’échancrures affriolantes. Qu’elle est mal foutue la vie…. ||I remember you...but U remember me||Parker (*) 64652

||I remember you...but U remember me||Parker (*) 64652

Ceci dit il s’arrêta au bout de deux foulées au niveau du rayon des jeans pour dames quand un faisceau de lumière apparut sur le parvis de la galerie, baignant de son faible éclairage dans un mouvement vacillant les pavés colorés défraichis par l’usure.

Sans y réfléchir ou se préoccuper des conséquences, l’étudiant agrippa la main d’America et s’agenouilla entre les rayons, l’empêchant de manière non intentionnelle à se montrer à la vue du vigile qui les aurait fait sortir d’ici. C’est vrai, il s’agissait de leur seule chance de s’évader de cette prison dorée mais cela revenait aussi à se faire prendre tout de même en fraude, déjà dans la merde jusqu’au cou. Non, il était déjà trop tard. Préférant rester sur ses gardes et scruter le départ du gardien ou plutôt l’ombre de ce dernier qui s’éloignait de leur position, Abrams ne perdit pas le Nord et entama de nouveau les festivités

« Ah ce sujet, mon cul… Moi j'me souviens plus du tien. C’est injuste j'trouve... »

A genoux parmi les descentes d’étoffe, il se retourna vers elle regardant cette main qu’il tenait délicatement dans la sienne, la caressant timidement.

Mon dieu dans quelle position s'était-elle fourée, graduellement elle sentit la tension grimper en elle. Les battements de son coeur semblaient tambourriner à tout vitesse dans sa poitrine. A chaque instant, elle voyait Tyron se rapprocher d'elle, ce doigts qui s'aventurait à la commissures de ses lèvres, son visage, séduisant il fallait le lui accorder, qui s'approchait du sien, ce souffle éperdu dans son cou la faisant frissonner d'avantage. Et surtout ces paroles aguicheuses qu'il lui souffla. Elle devrait s'en aller, le jeu était risqué mais en vallait-il seulement la chandelle? America était-elle vraiment prête à aller jusque là pour obtenir une pseudo vengeance contre lui, ou tout simplement pour tirer avantage de la situation. Cette amnésie était tombée à point nommé et même elle était bénie de dieux, quel retournement de situation, alors qu'elle était sa proie, qu'elle était sa plus haineuse connaissance, l'ancien Parker avait laissé place à un Tyron qui la prenait pour sa petite amie. America jubilait presque de penser à la tête que ferait la vrai copine de Parker, car même si cette relation était tue, les rumeurs sur son attachement envers une brune droguée étaient venues jusqu'aux oreilles de la belle nasty.

> Oui vraiment dommage que tu n'en ai plus aucuns souvenirs, n'est-ce pas? Dis-moi Tyron de quoi t'es-tu souvenu pour venir m'aborder alors?<

La demoiselle était curieuse de connaître la raison pour laquelle il sentait que tous deux pouvaient avoir vécu une histoire d'amour passé ou même présente, alors que pourtant il lui vouait très certainement la même haine qu'elle et ce même si il était le seul fautif dans ce drame.Mais avant qu'il n'ai pu lui répondre à cette brûlante question, il lui souffla un juron à l'oreille, provoquant ainsi l'étonnement chez America qui le regarda s'écarter d'elle. Son coeur faillit s'arrêter sur le champ, appréhendant que la mémoire ne lui soit subitement revenue. Mais ce n'était pas à elle que s'intéressait le hot jock. Le suivant pour savoir ce qui provoquait chez lui cette réaction, elle s'apprétait d'ailleurs à le lui demander mais elle n'eut encore une fois pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il l'aggripait déjà par la main.

> Hé quoi, quoi, qu'est ce qu'il y a?!<

Elle fût obligée de s'agenouiller avec lui entre les rayons de fringues. C'est seulement à ce moment que la jeune fille remarqua que le magasin avait fermé. Elle était prise au piège avec lui dans cet endroit sans aucunes possibilités de sortir et ce jusqu'au lendemain matin. Sauf si elle déclanchait l'alarme mais ils auraient ensuite de gros ennuis.*Mince America, mais qu'elle folle tu fais*pensat-elle.

> Oui sans doute, mais on est enfermés là, on fait quoi? Hein injuste,heu oui mais la mémoire va bien finir par te revenir non.<

Dans la normalité, à ce genre de petite provocation America aurait répondu avec plus d'aplomb mais ce n'était pas n'importe quel gars qu'elle avait en face de lui. C'était lui! Elle était en train de tenter de manipuler celui qui représentait pour elle le plus grand danger qu'il soit et la jeune fille était toujours entre deux réactions, sa haine envers lui ou le jeu macchiavélique dont elle pouvait tirer partis. Et lui qui était si doux en ce moment, elle ressentait soudainement de l'attirance pour Tyron, ses sens en émoi devant autant de délicatesse. Elle aurait presque pû le croire charmeur, franc, sincère...presque celà dit car dans ce regard ravageur, elle revoyait Parker sans nul doute.

Invité

Tout le décor aux alentours perdit soudainement de son attrait naturel. Ne perdurait uniquement que la chaleureuse présence des deux étudiants si proche l’un de l’autre que Tyron en ressentit le besoin spontané, mais plus facile à qualifier comme sauvage, de la serrer contre lui. Cruelle sensation que de se retenir dans l’unique but de faire perdurer ce plaisir alors qu’il n’attendait qu’une chose: pouvoir enfin se libérer de ses pensées embrasées en les traduisant par des actes nettement plus osés. De douces retrouvailles avec son ex qu’il n’aurait cru possibles si tant est qu'on lui en eu parlé tantôt dans la journée. Tyron en aurait certainement rit au nez de son interlocuteur, une bêtise certaine de figée sur ses traits. Était-il sur le point de renouer, la corde au cou pour ne plus pouvoir ensuite vaquer à ses nobles et diurnes occupations de par la suite ? Si ce n’était que pour refouttre un pied dans la tombe, le play boy préférait s’enticher d’une autre blondelle. Mais voilà que l’envie de remettre le couvert avec celle-ci se faisait de plus en plus pressante. Une nuit ne voulait cependant rien dire à ses yeux, encore fallait-il qu’elle se montre plutôt douée dans cette activité qu'il glorifiait sans quoi il se verrait affublé d’un poids mort qui l’empêcherait en bonne conscience de trouver mieux ailleurs. On ne trompe pas celle que l’on aime…. Bon, peut-être une fois ou deux histoire de vérifier le niveau et d’acquérir une certaine expérience mais Tyron avait tout de même quelques principes, qu’il tenait la plupart du temps.

Jamais deux fois avec la même hormis avec celle pour qui il éprouverait des sentiments mais cela, il était encore loin de se l’imaginer. La bague au doigt? Non. Trouver l’amour à 18ans ? Impossible, la vie est tellement courte, pourquoi ne pas en profiter un maximum et qui voudrait d’un gars sans la moindre expérience ? Passer l’âge de la majorité, Abrams avait acquis bon nombre d’aventures, un bon palmarès et ceci sans la moindre difficulté.

America devait représenter cette icône de pureté qu’il s’était imaginé tout petit déjà, celle qui le ferait changer du tout au tout, qui lui ferait déposer les armes et l’obligerait à abandonner cette insaisissable chasse de tous les jours. Aussi belle était-elle, le play-boy ne s’arrêterait pas seulement à son apparence mais jugerait de ses aptitudes et performances. Et il fallait lui concéder un magnifique 9/10 pour le moment, pour toute cette grâce mais aussi cette finesse et cette sensation de tendresse qu’elle laissait paraitre à son contact. Il ressentit alors un doux frisson lorsque ses doigts vagabondèrent sur la trahison de son excitation. L’effleurer signifiait déjà beaucoup pour lui. Aussi, quand leurs bouches se dessoudèrent dans un regard croisé, l’envie malicieuse de la jeune femme qui parut sur ses lèvres ne lui fit qu’un immense plaisir. Elle semblait s’arrêter là où il ne voyait lui aucune barrière mis à part l’attrait particulier de continuer encore ce jeu sadique, le faire languir encore et toujours. Mais le blond, qui n’était pas né de la dernière pluie, possédait encore beaucoup de réserve. Il la ferait succomber de grès ou de force maintenant que les incitations explicites étaient lancées.

« Fais pas ta sainte nitouche avec moi…. Me serais-je épris d’un glaçon, MacKinley ? »

D’une main experte il l’aida dans sa rude entreprise, jouant avec aisance de ses membres pour quitter au plus vite son pantalon. Chose faite, il marqua un temps d’arrêt, la sondant dans les moindres recoins de son regard mystérieux dans lequel il était si facile de se perdre, témoin d’une terrible et cruelle caresse qui embrasa l’âme du play boy d’une subtile faiblesse. Comment ne pas en douter ? Cette splendide maitresse, tapis dans l’ombre des éventaires n’était que l’œuvre de Satan, une diablesse. Tyron allait posément se bruler les ailes, gouter au pécher de l’inconditionnel mais pour l’heure en laissait juste paraitre, car il était toujours maitre de ses actes mêmes sous l’emprise des richesses qu’elle lui révélait durant leur tendre tête à tête.

Il se retrouva en caleçon contre elle. Qu’à cela ne tienne, il n’en fut pour le moins du monde outré. Mais cette hésitation qu’elle avait marquée tantôt laissait penser qu’elle ne se sentait toujours pas en confiance auprès de lui. C’était relativement offensant et injurieux pour le coureur. Il décida donc de la rassurer en de délicats frôlements, signe d’une approche lente et réfléchie. Persuadé de pouvoir effleurer la douceur de son intimité, il glissa sa paume le long de sa cuisse en se resserrant à elle, lui remontant au passage par le biais de sa main la fine toile de sa robe dévoilant ses jambes dénudées pendant qu’il se jouait d’elle, hésitant et cherchant à prendre possession de ses lèvres sans pour autant l’embrasser, juste histoire d’attirer son attention ailleurs. Ce n’est que lorsque ses doigts voguèrent sur la toile de la fine lingerie qu’il s'empara de sa bouche, caressant lascivement les reliefs au travers de la soie jusqu'à en détailler les pourtours de son antre. Ce fut trop tentant. Après quelques secondes il voulut aller plus loin, ne pouvant se retenir et outrepassa cette mince barrière, glissant ses doigts sous le tissus en contact à même cette chair humide pour en découvrir l'écrin de sa boite de Pandore.

La tension était nettement palpable à ce moment précis, la jeune nasty bitch était constament prise entre deux eaux, hésitant entre le passé et le moment présent. Une petite barrière qui était de plus en plus mince, un fin voile de retenue, de contenance face aux ardeurs de Tyron. Il semblait de plus en plus empressé envers elle mais c'était normal compte tenu de la relation qu'il pensait réellement avoir avec elle, ici précisément il pensait à elle comme à sa promise, sa dulcinée, sa douce petite amie. Après cette séparation dûe à son amnésie, vouloir à nouveau être l'objet du désir de la demoiselle, l'objet de ses caresses, de ses gestes tendrement calculés s'avéraient être d'une logique sans équivoques. Pourtant aux vues des paroles que Tyron prononcat, il était clair qu'il ressentait la réticances qu'elle avait encore à se donner à lui ce soir. Sans doute qu'il pensait que c'était la peur du non souvenirs des sentiments du jeune play-boys qui la faisait se conduire ainsi de la sorte, c'était légitime mais il se trompait bien entendu. Quel doux supplice que cette hésitation qu'il lui faisait ressentir en ce moment, tiraillée entre ce désir qu'elle ressentais, il ne fallait pas se mentir, America était une nasty et si on lui collait cette étiquette ce n'était pas en erreur. Elle était connue pour ses aventures sans lendemains, ses "juste une nuit", elle s'amusait sans regarder aux conséquences qui pouvait découler de ces actes mais elle aimait se sentir désirée comme celà, America elle-même ne pouvait le nier.

> Ma sainte ni-touche? Parce qu'un peu de retenue et de résistance fait de moi un glaçon mon amour? Pourquoi se presser nous avons toute la nuit devant nous. < lui répondit-elle avec un sourire aguicheur.

Mon amour. Ce que ces deux petits mots raisonnaient d'une drôle de façon dans la bouche d'America MacKinley. C'était la première fois. Non pas la première fois qu'elle les disait à quelqu'un car elle les disait aussi à un autre play-boy mais la première fois qu'elle les disait à Tyron. Mais ceux-ci n'était pas pensés, ils n'étaient jamais pensé et ce pour personne que ce soit lui où un autre, car la demoiselle ne croyait pas en l'amour, non elle n'y croyait plus depuis longtemps maintenant. En très peu de temps, alors que le dernier bouton cédait sous la main experte de la jeune nasty, le jean's de Tyron ne fut déjà plus qu'un lointain souvenir. Ce regard qu'il plongeait dans le sien avait tout pour embraser son âme et peut-être même pour la consumer entièrement emportant la demoiselle dans une tendre et douce folie qui lui faisait perdre la tête.

De toute façon, chaque geste conscienseusement étudié, chaque frôlement dosé de manière légère et douce, chaque souffle n'étaient fait que pour lui rendre une retraite plus ardue. Lorsque la main du jeune play-boy, remonta le long de sa cuisse en une divine caresse, un long frisson parcourru la demoiselle, un frisson de plaisir à l'état brut aussi brut que le plus pure des diamants. Ce petit jeu du baiser en attente, qui se voulait captivant et aguicheur, tant de gestes pour enivrer ses sens en alerte constante comment lui apprendre à l'aimer, alors qu'elle n'avait pas de sentiments, du moins semblerait-il. Il fallait qu'elle joue la comédie de la fille amoureuse de son homme, il fallait qu'elle le manipule dans ce sens, ce n'était pas une chose facile mais America était manipulatrice, elle l'était devenue. La seul chose pour laquelle, la demoiselle ne devait pas se forcer c'était de feindre l'envie et la passion, car elle la ressentait en ce moment même, elle n'était pas une nasty pour rien et les rumeurs n'étaient pas fausses.

America sentit les doigts du jeune homme survolé la fine dentelle de ses dessous, elle répondit à l'assault du baiser entrepreneur de Tyron, il n'en fallut pas plus pour que la dernière barrière céde à l'impulsion plus forte que jamais de l'envie folle de le possèder l'espace d'une nuit sans fin. Une main légère se posant sur l'épaule du garçon, se glissant dans la toison de ses cheveux alors qu'il s'aventurait dangereusement de plus en plus vers le point de non-retour. America sentit ses doigts se glisser sous le tissus et caresser doucement son intimité la plus précieuse. Une douce folie c'était emparée d'elle, lachant la bouche du hot jock, elle lachat un léger gémissement alors que ses joues soudain en feu prenaient une teinte carmine légère, troublée par l'acte qu'elle commettait avec lui. La main de la jeune nasty descendit doucement dans le cou de Tyron puis se freyat un chemin le long de son torse musclé ciselant de ses doigts chaque petit contour des formes du hot jock, puis s'insinua outrageusement vers la chose interdite pour le frôler et le caresser suavement alors qu'a son tour, elle s'emparait et accaparait à son tour les lèvres de son partenaire.Ses doigts outre-passant la fine barrière de tissu, se mirent à caresser la trahison du désir de Tyron, douceur, langueur et geste effaçant un peu le passé. Puis America se stoppa à nouveau, elle se releva un peu le faisant arrêter une nouvelle fois son acte envers elle. Doucement elle repoussa Tyron sur le sol et allat se placer au dessus de lui plongeant son regard sombre dans les yeux de son compagnon de jeu. Elle entreprit alors de défaire les boutons de sa légère et fine robe d'été, doucement un à un pour lui dévoiler un corps halé et parfait jusque dans les moindres mesures.

» Remember the time, Remember me - [Aiden]
» Do you remember me? [Carey]
» Remember... {Pv Jade}

||I remember you...but U remember me||Parker (*)

||I remember you...but U remember me||Parker (*)

Sujets similaires

Sujets similaires