Quel belle journée! Je viens tout juste de finir ma scéance de magasinage avec ma cousine préféré Je me suis trouver plein de belle petite chose, qui m'ont à peine couté une fortune.... Bon j'avoue.. ça m'a couter très cher mais comment aurais-je pu résister à m'acheter le jeux video de l'heure ainsi que les derniers titres de films fraichement sortie du cinéma. C'est fou ce qu'ils sont beau dans leur emballage originale ! Ah oui, pour ceux qui ne savait pas, pour moi, magasinage ne signifie pas d'aller dévaliser les magasins de fringue. Mon genre, c'est plutôt les endroit où ils vendent des livres, des films, et même des jeux video. Ben quoi ? c'est ça passer toute son enfance avec un mec. Veut, veut pas, on prend les même habitude. Je suis une sorte de garçon manquer, mais au physique étrangement parfait. Après ma scéance de magasinage intensive, je me suis rendu à ma voiture, dans le but de rentrer à la maison afin d'essayer ce nouveau jeu video. Je déposai donc mes article sur la banquette arrière et mit ma voiture en marche. En quelques minutes, j'était déjà rendu sur la rue principale qui menait à ma ravissante maison. C'est à ce moment là que j'ai entendu un crac, puis un cric, le tout suivi de boum, accompagné d'une belle fumée noir très opaque. La panique m'envahit alors que je me rendais compte que c'était ma voiture qui faisait toute ces choses. Je sort donc de ma voiture, les larmes aux yeux. Les gens derrière moi me crie des bêtises alors que je tente de leur expliquer que rien n'est de ma faute ! Paniquée, je prend mon cellulaire et tente d'appeller ma mère, mais devinez quoi...? Plus de batterie. Décidément, ce n'est vraiment pas ma journée. Deux hommes qui passait par là on été bien aimable avec moi et ont poussé ma voiture sur le bord du chemin, afin que les autres derrière moi puissent poursuivre leur journée dans ce monde de fou. Je remercie donc les deux hommes qui m'ont gentiment aidé et m'appui sur ma voiture, prête à fondre en larmes. Heureusement, j'ai un peu de retenue et malgré ma panique, je repère un Starbucks Cafe, ou je pourrai téléphoner à ma mère pour qu'elle puisse venir m'aider.

Je me dirige donc vers le Cafe et ouvre la porte. Je laisse passer une dame et sa poussette avant de moi-même pénétrer à l'intérieur. Alors que je me dirige vers le comptoir pour demander si je peux téléphoner, je l'apercois. Jamais je n'aurais cru qu'un jour je le reverrai, et surtout pas aujourd'hui dans ce Starbucks Cafe. Je reste planté comme un piquet au beau milieu de la pièce. Ma tête me dit de sortir avec qu'il ne m'appercoive, mais mon coeur me dit d'aller lui parler comme si rien ne s'était passé. Après tout, c'est bien moi qui s'est éloigné sans jamais donner de nouvelles... pourquoi diable irais-je lui parler. Je recule donc tranquillement vers la porte pour m'apprêter à sortir lorsque son regard d'enfer croisa le mien. Figée, je n'ai d'autre choix que d'aller à sa rencontre. Je passe en mode : faux sourire, et j'avance vers lui, nerveuse.

Aiden !!! Mais qu'est-ce que tu fais ici, lui dis-je hypocritement.

Oh et ce n'est pas parce que je déteste Aiden que je voulais l'éviter... mais plutôt le contraire. Je m'approche doucement et je lui fais la bise en guise de bonjour. Mon coeur se serre... mais ma tête me dicte de rester calme

Les premiers jours de juillet étaient à double tranchant malgré tout ce que l’on pouvait penser de cette période estivale d’été. La majorité de la population y voyait là la perspective d’agréables moments à venir, de par le simple fait d’avoir un soleil quasi permanent qui leur caresserait la peau de ses rayons chauds. Les filles oseront probablement leurs bikinis sur la plage avec le but ultime d’entretenir un bronzage parfait, tandis que les plus beau garçons s’en donneront à cœur joie de montrer leur musculatures entretenues. Mais quand était-il du reste de la population, de ce qui n’entre pas dans ces cadres de belle demoiselle et parfait jeune homme ? Autrement, c’est certain. Aiden Kist en faisait partie malgré lui. Son corps était plutôt correct et son comportement n’en était que meilleur encore. Il aurait pu être en ce moment même de la journée sur la plage à se dorer la carapace au soleil, à dormir paisiblement pourquoi pas, ou même à se fumer un petit joint à l’écart des autres. Il n’en était rien puisqu’on le retrouve serviette sur la nuque, s’épongeant le front d’une sueur qu’il ne connait que moyennement.

Le nouvel étudiant de l’université de Brown venait de faire quelque chose de rare pour lui, mais qui devenait plus ou moins un rite lorsqu’il s’ennuyait. Courir. Une chose bien inutile pour beaucoup, mais plus qu’intéressante pour d’autre. Si Aiden n’était pas un sportif, s’il ne prenait pas soin du physique de son corps, il y avait un certain problème qu’il s’efforçait de corriger. Enfin plutôt se remettre au niveau car après des années à fumer de tout et n’importe quoi sans faire la moindre activité physique, son endurance en avait pris un coup. Jeune homme prévoyant, il avait assorti son jogging sombre à un teeshirt noir unique aéré. Mais aussi d’un petit sac à dos qui se trouvait désormais dans l’une de ses mains et qu’il fouillait de l’autre. Ce qu’il contenait ? Portefeuille évidemment, mais aussi un stylo et une petite bouteille d’eau qui était maintenant vide. C’est le premier objet que sortit le jeune sportif de Providence, tandis qu’il faisait face à un lieu très connu et réputé auprès des lycéens et étudiants : le café Starbuck.

« Servez-moi ce que vous avez de meilleur. Je suis en mesure de dire que je l’ai mérité. » Enonça Aiden une fois que son tour fut arrivé.

Après un charmant sourire, la serveuse lui proposa de s’installer à l’un des tabourets du comptoir espérant avoir à servir Aiden par elle-même. Lui répondant par un sourire affirmatif, le beau brun se détourna de l’agréable visage de la demoiselle pour aller prendre place. Il en avait l’intention. Mais se retournant, une autre vision se posta dans sa tête. Une vision, ou plutôt un rêve. Le visage, quelques peu plus vieux, de son amie d’enfance venait de faire irruption. Après un temps d’hésitation quand à ce qu’il devait faire, ce fut Heaven elle-même qui fit irruption de sa voix. Plus petite que lui, le teint blondinet, les yeux rieurs et les lèvres roses. Elle n’avait visiblement pas changé depuis la dernière fois qu’Aiden l’avait vu. Mais cela remontait à longtemps, bien avant que la jeune fille présente ne disparaisse de la surface de la terre. Tout du moins de la terre d’Aiden Kist.

« Heaven… » Fut la seule chose qu’il parvint à dire sur le coup, d’une voix neutre et bien trop monotone pour les retrouvailles.

Aiden resta quelques instants interdit. Il n’y avait que quelque seconde d’écouler, un temps très court pour le commun de la population mais pour lui, revoir ce visage lui faisait à la fois chaud au cœur et déconcertant. Finissant par esquisser un infime sourire en coin qui lui était personnel, le beau brun finit par détourner son regard sombre vers la servante de l’instant précédent, lui commandant ce qui était autrefois la boisson préférée d’Heaven.

« Je suis juste passé me reposer quelques instants. Dans l’état ou je suis… Un peu de repos ne peut que me faire du bien ! » Lui répondit Aiden le plus franchement du monde, en désignant son teeshirt noir qui lui collait à la peau, plutôt sexy d'ailleurs. « Et toi ? Je dois m’attendre à ce que tu t’en ailles directement ou pas? » Ajouta-t-il ironiquement à l’encontre d’Heaven Silver.

Son regard plein de reproche me pénétra jusqu'au plus profond de mes entrailles. Tant d'années avait passer depuis que j'avais cesser de lui donner des nouvelles. Toute ces années, je m'en suis énormément voulu de l'avoir laisser tomber de la sorte. Je n'ai jamais voulu lui faire de peine, mais je ne pouvais pas supporter de rester prêt de lui, sans pouvoir agir. J'aurais peut-être du lui dire que j'éprouvais de fort sentiments pour lui, mais comment on s'y prend quand la personne que vous aimez n'a de yeux que pour une autre ? Je n'en pouvais plus de supporter ses commentaires par rapport à Loren. Chaque fois qu'il me disait à quel point cette fille était belle, un couteau me transperçait le coeur. S'en était trop, je devais absolument le quitter. Je sais que je lui ai fait beaucoup de peine... mais n'allez pas croire que je n'en ai pas eu. J'ai eu beaucoup de misère à prendre cette décision. Si j'avais été égoïste, je lui aurait avouer mes sentiments et j'aurais tout fait pour le garder pour moi. Mais je ne suis pas comme ça. Je croyais lui faire une faveur en m'éloignant. Au moins, il n'allait pas m'avoir comme boulet. À voir le regard que mon ami me lançait, je savais qu'il m'en voulait encore. Et je ne pouvais pas lui en vouloir de n pas m'avoir pardonner. Après tout, je ne l'ai pas averti de mon départ. Si au moins je lui avait dit... tout aurait été clair. Mais j'en avais été incapable à cette époque et aujourd'hui je paye pour mes erreurs.

Lorsque j'entendit mon ami commander ma boisson favorite, je me mise à sourire intérieurement. J'était contente de voir qu'il s'en rappellait encore, contente de voir qu'il ne m'avait pas oublier. Durant toutes ces années, je n'ai jamais cesser de penser à lui. Comment pourrais-je l'oublier ? Après tout, c'était la personne la plus importante dans ma vie. À qui est ce que je me confiais quand mes parents était trop souvent absent ? Avec qui ai-je appris à devenir une professionnel des jeux video? Avec Aiden. Il a toujours été là pour moi et moi qu'ai-je fait ? Je l'ai abandonner là à ma première faiblesse. Si seulement je pouvais lui dire la raison qui m'a pousser à cesser de lui parler. Même si je lui disais, est-ce que ça changerais vraiment quelque chose?? Je ne pense pas... le mal est fait et aujourd'hui, on doit vivre avec. Je savais bien qu'un jour où l'autre il allait refaire surface, mais je ne m'était pas attendu à le voir dans ce Starbuck Cafe. Au fond de moi, j'était heureuse de le voir, mais en même temps, je me sentait si mal. Si moi j'avais l'air mal à l'aise, il l'était autant que moi. Lorsque la serveuse m'apporta ma boisson, je la remercia et insista pour payer. Je n'avais pas envie que mon vieil ami règle le tout. Je pris quelques lampée de ma boisson et reporta mon attention sur Aiden.

Lorsqu'il me montra son chandail humide, je réprima un frisson. Il était toujours aussi sexy. Je me rappellais des nombreuses fois ou j'avais secrètement observé son magnifique corps. Puis, mon ami me posa la question fatidique. Si j'allais rester ou si j'avais l'intention de m'eclipser dans l'immédiat. Cette question me fit mal au coeur. Après tout, je ne pouvais pas lui en vouloir... mais j'aurais préféré qu'on soit tout deux hypocrite. En même temps, je savais bien qu'un jour je devais m'expliquer... j'aurais préféré que ce jour ne soit pas aujourd'hui. Surtout que ma malchance du matin m'avait mise au bord des larmes... je n'avais pas besoin de retrouvailles de la sorte. J'avais juste envie qu'il me prenne dans ses bras et me disent que tout était oublier, mais je savais que ça n'arriverait jamais.

Aiden...je... je.... arrivais-je à peine à articuler.

Je ne sais pas quoi te dire... fini-je par dire.

Devais-je m'excuser ? Est-ce que présenter mes excuses impliquait que je devais m'expliquer. Les mots si difficile à prononcer finirent par s'évanouir sur le bord de mes lèvres...

Je suis si désoler Aiden.... dis-je en baissant la tête, les larmes au bord des yeux.

Avec cette vague d'émotions qui me submergea, j'oubliai complètement d'appeler ma mère. Ma voiture pouvait bien attendre.

Des questions, des tas de questions se bousculaient dans la tête du beau brun d’une manière à lui en faire sortir les yeux de la tête. Tant de choses à dire, tant de questions à poser, tant de réponses qu’Aiden aimerait obtenir mais une seule valait vraiment une grande importance. Cette question avait d’ailleurs était immédiatement mis sur la table de la part du jeune homme, qui était loin de lambiner pour réclamer une chose qui comptait beaucoup à ses yeux. Est-ce qu’Heaven comptait alors assez à ses yeux pour qu’il lui demande franchement ce qu’il en était ? Totalement. Pourrait-il lui extirper les causes, les intentions et la vérité nue au détriment de flancher leur amitié ? Surement pas.
Il avait d’ailleurs eut quelques difficultés à croire la rencontre qu’il venait de faire. Après tout, ce n’est pas donné à tous de voir du jour au lendemain une amie proche se faire silencieuse pour réapparaitre fraiche et disponible de longs mois plus tard. Ca avait été visible également, même par la belle blonde qu’était Miss Silver. D’un regard non pas étonné, mais décontenancé, Aiden avait accueilli celle avait fait irruption dans le Starbuck. Son arrivée aussi soudaine soit-elle avait suffit à ce que la jeune servante réprime une expression de déception, comme si elle espérait quelque chose du sportif qui était entré peu de temps avant son amie.

Le nouvel étudiant pris place sur l’un des tabourets du comptoir. Sa main droite gardait fermement en main la lanière de son sac, un peu comme s’il espérait que garder celui-ci avec force ferait rester la demoiselle qui s’installa à ses cotés. Les boissons commandées arrivèrent peu de temps après, tandis qu’aucun mot n’avait été énoncé entre les deux jeunes gens. Des difficultés de dialogues qui n’avaient jamais lieu auparavant, du temps où ils se côtoyaient. Même les silences étaient quelque chose de définie. Hormis celui-ci qui fut de trop pour A_K, qui en profita pour éliminer de quelques gorgées la mousse qui recouvrait sa boisson. Sa langue passa furtivement sur sa lèvre supérieure pour en éliminer toute trace, puis il fit pivoter sa chaise tournante pour faire face à Heaven Silver. Celle-ci avait finalement décidé de dire quelques mots sur son absence. Il fallait donc écouter avec la plus grande attention ce qu’elle allait dire, même si ce n’était pas grand-chose, même s’il s’agissait d’excuse. Il le devait pour le plus grand respect qu’il avait toujours eut envers elle.

Aiden aperçut la difficulté d’expression de son amie. Dès lors, il n’avait plus envie d’entendre quoique ce soit, il n’avait pas envie de savoir ce qui lui avait passé par la tête, pas envie de savoir pourquoi elle était partie sans laisser de nouvelle. Tandis qu’elle semblait chercher ses mots, Aiden rapprocha son tabouret du sien, avant de relever ses yeux ténébreux vers elle dans une expression des plus neutres possibles. C’était tout lui ça, de ne rien montrer de ce qu’il pouvait ressentir. Même avec ses amis, même avec n’importe qui, il ne montrait jamais ses ressentis à quiconque. Même là…

« Chut… » Fit-il comprendre à Heaven, en lui relevant le visage du bout des doigts. « T’inquiètes pas, pas besoin d’excuses. » Ajouta-t-il en lui faisant comprendre qu’il n’avait rien à demander.

Et pour la première fois, il se leva légèrement de sa chaise. Se dirigeant vers le visage d’Heaven, il resta un instant face à son visage à rester plongé dans son regard. Puis d’un geste naturel, Aiden continua son mouvement pour venir déposer un simple baiser sur la douce joue de la belle blonde avant de reprendre place sur son tabouret, sourire aux lèvres.

« Alors, tu ne m’as pas répondu. Qu’est-ce que tu fais par ici ? » Répéta-t-il un peu plus posément que d’ordinaire.

Alors que je me baissais le visage pour cacher ma honte et mon malaise, l'homme que je considérai comme le plus important dans ma vie me prit la tête d'un doigt pour que je le regarde. Mes yeux était légèrement embué par les larmes, mais heureusement, aucune n'était tomber. Je sais que trop bien que mon ami n'aimait pas beaucoup les pleurnicheuses et puis après tout, je n'en suis pas une. Comme je l'ai déjà dit, ce sont les récent événement qui m'ont rendu si émotive. Après tout ce n'est pas super quand sa voiture tombe en panne de cette façon et qu'au moment où vous êtes en crise de panique, vous rencontrer votre meilleur ami à qui vous n'avez pas parler depuis un bon moment. Ce n'est donc pas de ma faute si les larmes sont monté ainsi. Je regardai mon ami droit dans les yeux et fut soulager de l'entendre dire que je n'avais pas besoin de me confondre en excuses. Le jour des pardons allait venir, mais pas aujourd'hui. Mais je savais qu'un jour, je lui devrai des explications. En attendant, je lui fit un sourire gêner et fut surprise de le voir s'approcher de moi de la sorte. Lorsqu'il déposa un doux baiser sur ma joue, mes joues s'empourprèrent légèrement. Que voulez-vous, je suis comme ça, à rougir à toute occasion qu'elles soient super gênante ou pas. J'était un peu gêner, mais en même temps je me sentais tellement bien. Ensuite, mon ami s'éloignait et je tentait de dérougir, probablement sans succès. Puis, il reprit une voix un peu plus normal et me redemanda ce que je faisait dans le coin. Je lui sourit avant de lui répondre :

- Aujourd'hui, c'était ma journée shopping avec Jaydin ! Tu te souviens surement de ma cousine ?

Plus jeune, alors que les parents de ma cousine était parti en voyage, cette dernière avait résider chez moi. Aiden et elle s'était donc vu quelque fois. Je me souvien qu'à l'époque, j'avais peur que mon ami soit intéresser par elle. Les mec ont toujours trouver Jaydin plus intéressante que moi, et j'avais peur que mon meilleur ami s'intéresse plus à elle. C'est fou ce que je peut être stupide parfois !

- Alors j'ai fait plein de belles trouvailles ! Je m'apprêtais à rentrer à la maison quand j'ai eu de petit problème avec ma voiture, lui dis-jet en pointant la fenêtre. De l'autre côté, dans le rue, on pouvait apercevoir la fumée noir qui sortait encore de ma voiture.

- Et le pire dans tout ça, c'est que ma batterie de téléphone est morte ! Disons que c'est vraiment pas ma journée, rajoutai-je en souriant ! Je suis donc venu ici emprunter le téléphone pour appeller ma mère !

Je m'arrêtai de parler un moment et regardai mon ami. Il n'avait pas changer, il était toujours aussi beau !

- Et toi ? dis-je en pointant son chandail collé à sa peau. Tu t'entraîne toujours aussi intensivement ?

Je lui lança un de mes plus beau sourire. J'était ravi qu'on puisse avoir une conversation normal. Je savais par contre, que chacun de notre côté, il y avait toujours un malaise.

Aussi étrange que cela puisse paraitre aux yeux de quelqu’un connaissait la situation des deux jeunes gens, Aiden Kist semblait agir comme si sa meilleure amie n’était jamais partie. Il n’y avait rien d’étonnant à dire là-dessus, l’amitié que possédait le beau brun envers Heaven se suffisait pour effacer toutes les petites choses néfastes à la relation qu’ils entretenaient. La subite disparition de la jolie blonde devait dès lors faire parti de la catégorie des choses qu’il était capable d’effacer d’un revers de la main si cela permettait une nouvelle approche de leur contact. Tout du moins jusqu’à ce qu’une situation plus simple et plus à même de permettre des explications verrait le jour. Tout régler dans des retrouvailles hasardeuses n’était pas le moyen le plus efficace pour obtenir des réponses et ça, Aiden en était parfaitement conscient. Ajoutons également que le visage d’Heaven était aussi pour quelque chose dans son changement d’attitude. Pour rien au monde le badboy voudrait voir des larmes perler sur les joues de son amie, il ne l’avait jamais voulu. Même plus jeunes, il s’efforçait de garder un sourire sur ce si chaleureux visage qu’elle possédait, un visage d’ange comme le disait ses parents.

« Oui, comment l’oublier ? » Répondit A_K à la réplique de la blonde. « Avec son sourire permanent et ses fou-rire intégrable et ingérable. Elle te ressemble mais ne t’arrive pas à la cheville. » Ajouta-t-il en reprenant son gobelet dans sa main.

La légère tension s’était rapidement dissipée par une simple parole réconfortante, accompagnée d’une question d’intérêt. Peu doué pour les nettoyages de larmes, Aiden n’était pas à l’aise avec les sentiments des autres, surtout lorsque ceux-ci se rapportaient à sa personne. Faire disparaitre les yeux embués de la demoiselle était donc pour l’heure, son objectif numéro un.

« J’imagine que la carte de crédit à flamber alors. Ou c’est juste une observation de tes prochains achats ? » Continua Aiden dans la même lignée de dialogue, recevant la réponse à sa question. « Ah je vois. Maintenant il ne te reste qu’à enfiler le tout pour attirer les garçons ! »

Heaven lui montra par la suite la direction à suivre pour observer le véhicule défectueux. A travers la vitre du Starbuck et entre le passage de certains clients devant ses yeux, Aiden apercevait la carrosserie fumante de la voiture. Décidément, son amie avait subit une malchance entrainant une chance. Tout du moins c’est ainsi que le prenait le beau brun, décidant de voir ce qu’il pouvait faire pour l’aider. Enfin lorsque le moment serait venu, car il n’allait pas laisser l’étudiante seule alors qu’il venait de la retrouver. Posant l’un de ses bras sur le comptoir, Aiden sourit à l’entente de la parole qui suivit. S’entrainer intensivement était très gros, même pour Kist. Il n’avait jamais eut le besoin de s’entretenir physiquement pour avoir le corps qu’il avait. Ni gros, ni fin, une chance qui s’accentuait par la nourriture qui ne le faisait pas grossir. Mais oui, il courait de temps à autres. Ca lui faisait un bien à la fois physiquement et psychologiquement.

« Parfois oui. En tout cas je ne regrette pas de l’avoir fait aujourd’hui. Au moins je vais pouvoir te filer un coup de main avec ta voiture. » Dit-il alors, l’air faussement détaché. Il était plutôt content d’avoir l’opportunité de l’aider d’ailleurs. « Une fois que je saurais que tu iras à l’Université de Brown l’année qui suit. » Ajouta-t-il du plus simplement du monde, tant il l’espérait.

Contente qu'il n'y ai plus aucune forme de tension entre moi et Aiden, je fit signe à la serveuse d'approcher. J'avais soudainement très faim, et je n'avais aucune envie de partir. Mon malaise avait fait place aux bien-être. Je pouvais enfin être moi-même devant celui qui a déjà été mon meilleur. Je dis ça simplement car je ne sais pas si après tout se donner sans donner de nouvelle, il me considérait comme tel. Je n'ai jamais cesser de le considéré comme la personne la plus importante dans ma vie... mais je ne peux pas savoir ce qu'il pense. Mais c'est assez de tout ses mauvais souvenir ! Passons aux présent. Je suis assise dans un Starbucks Cafe, endroit que je vais très rarement. Je suis en compagnie de Aiden et même si ma voiture fumait toujours, j'était la fille la plus heureuse au monde. Pendant que je commandais ma patisserie, j'écoutai mon ami me dire qu'il ne me restait plus qu'à enfiler mes vêtements pour attirer les garçons.

- Aiden ! dis-je un en feignant l'indignation. Tu sais que je suis pas comme ça ! Je n'ai pas besoin de belles fringues pour attirer les mecs ! J'ai déjà tout ce que j'ai besoin, continuai-je en pointant mon corps.

Bien sur, je rigolais. Ce n'était pas mon genre de me vanter comme ça. Ça avait toujours été une blague entre moi et Aiden. Il savait à quel point je n'était pas superficiel. Je suis tout simplement bien dans ma peau et j'adore rigoler.

Mon ami mentionna ensuite le fait qu'il était bien content de s'être entraîner aujourd'hui et me proposa de l'aide pour ma voiture. Alors que je m'apprêtais à le remercier grandement, il ajouta qu'avant, il devait savoir si j'allais à Brown l'année prochaine.

- Alors si je te dit que je ne vais pas à Brown tu ne m'aide pas ? C'est pas juste ça ! dis-je en riant.

Je ne savais pas vraiment quoi lui dire. J'ai fait application à plusieurs université et je n'avais eu aucune réponse. Si j'avais su que Aiden allait à Brown, vous pouvez être certain que je n'aurais appliquer qu'à cette universié !!

- Mais pour être franche, je n'ai reçu aucune réponse encore ! Tu as déjà reçue la tienne ? Si tu me dit que tu as reçu ta réponse, je te vole ton cellulaire et j'appelle ma mère pour qu'elle vérifie le courrier !! dis-je toujours en riant.

C'est fou à quel point je suis souriante et resplendissante quand je me trouve aux côté de ce beau jeune homme qu'est mon meilleur ami.

Aiden n’avait pas vraiment prévu de rester plus d’une dizaine de minutes ici même. L’endroit était propice au rassemblement, surtout des plus jeunes qui adoraient ce genre d’endroit. C’était à se demander comment cet établissement de marque avait autant de succès, surtout lorsque l’on voyait les prix des boissons et leurs modestes différences vis-à-vis d’un café banal. Pour le beau brun, c’était un lieu stressant tout en étant agréable. Stressant car il y avait toujours beaucoup de client à n’importe quelle heure de la journée, et agréable car en début d’ouverture et en fermeture, il y avait beaucoup plus le loisir de discuter avec les gérants du Starbuck. Là était le vrai loisir d’Aiden : connaitre les patrons des commerces. Ca ne pouvait que l’aider.

Des perles de sueurs coulaient toujours agréablement le long de son visage et certainement le long de son corps également. Faire une quelconque activité physique sous cette chaleur monstrueuse était insoutenable, même pour les simples marcheurs. La bouteille d’eau vide du jeune homme le montrait parfaitement. D’une main désinvolte, Aiden replaça ses cheveux vers l’arrière. Sans succès puisque quelques mèches restèrent à batailler fermement pour garder place le long de ses tempes. Tant pis, de toute manière il ne s’agissait pas là d’une quelconque action pour son paraitre, mais juste par habitude. Ses cheveux étaient loin d’être les plus courts de tout les jeunes de la ville, il avait toujours détesté passer chez le coiffeur. Pour la première fois, un rire fin s’entendit des lèvres du jeune homme à l’entente de la remarque d’Heaven. Elle avait raison, nulle besoin d’artifice pour être jolie. C’était un des avantages lorsque l’on portait le nom de Silver, car sa cousine Jaydin était dans le même cas. D’une taille moyenne, des joues rosées, des yeux en amandes rieurs, une chevelure dorée à faire pâlir les stars. Ajouter à cela des lèvres bien alléchante et vous aurez devant vous la très belle Heaven Silver. D’ailleurs ou en était-elle niveau amour, voilà bien une question qui intéressait Aiden, plus pour savoir si elle n’avait pas dégoté un boulet de premier choix d’Aiden s’empresserait d’aller voir qu’autre chose.

« J’avoue que franchement, tu n’as rien, mais alors rien du tout à envier à qui que ce soit ! » Lui avoua finalement Aiden en observant de bas en haut sa meilleure amie. « Donc non, aucun chantage de ma part. T’aider sera le moins que je puisse faire en souvenir du bon vieux temps ! » Renchérit-il par la suite en accorder un clin d’œil amusé à Heaven.

S’il était franc ou non quand à sa première remarque, nul ne saurait le dire. Même ceux connaissant le jeune homme sur le bout des doigts, ayant vu son visage d’innombrables fois, ne pourrait déceler une quelconque once de mensonge ou de vérité dans les traits de son dur visage. La passivité de celui-ci gênait d’ailleurs souvent ceux qui l’entourait. Jamais on ne se doutait de ce qui se trouvait dans la tête du jeune homme, jamais un sentiment ne se faisait perceptible sur son regard. Aucune expression si ce n’est ce fin sourire quand à sa rencontre avec la belle blonde qu’était son amie.

« Oh ça oui. Admis à l’université de Brown ! » Lui accorda-t-il en avant première, mais avec un soupire de crispation. « C’est à ce demander comment une faculté parvient à accepter un aussi médiocre élève. Mes résultats n’ont jamais décollés du strict minimum. Tu dois t’en souvenir je présume. » Ajouta Aiden par la suite en effaçant son semblant de joie de ses lèvres. « Ce serait cool si t’y serais accepté. Mais la compétition pour être cheerleader sera… plus difficile qu’au lycée. »

Le point vital pour Heaven résidait dans son leadership de l’équipe de pom-pom girl. Aiden se souvenait l’avoir vue de nombreuse fois effectuer ses chorégraphies, même aux entrainements. Mais il savait qu’à l’université, plusieurs jeunes filles aussi douée qu’elle serait présentent. Aiden gardait pourtant fois en les capacités de son amie d’avoir le même poste de capitaine.

Je souris en guise de réponse au clin d'oeil que me lança mon ami juste après m'avoir dit qu'il n'allait pas me faire de chantage et qu'il allait m'aider. J'était ravi qu'il me propose si gentiment son aide. Plus je regardais Aiden, plus je me remémorait notre enfance passer ensemble. Après tout nous étions inséparable. Nous passions toujours tout notre temps ensemble. Heureusement que nos parents sont les meilleurs amis du monde, sinon je ne l'aurais jamais rencontrer. Je me souvien que chaque soir, je restait avec lui très tard à discuter de tout et de rien, et que parfois, je m'endormais là. Mes parents ne s'inquiétait pas, ils savaient que j'était toujours en sécurité avec lui. Puis arriva ma phase d'adolescente, où je m'amusais à sortir avec de fausses carte d'identité et où je buvais toujours trop, à ne plus m'en rappeller le lendemain. Je me souvien aussi de toute les fois où Aiden est venu à ma rescousse quand je me mettait dans ce genre de situation. Il ne me blâmais pas pour ce que j'était devenue. Parce qu'il faut avouer que dans ce temps là, j'était insuportable. Un vrai petite peste. Mais malgré tout, il n'a jamais cesser d'être mon ami. Et moi qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai l'ai abandonner à la moindre faiblesse. Aiden n'est pas quelqu'un qui parle ouvertement de ses sentiments et j'ai toujours respecté ça ! Il a une très bonne écoute, et moi... et bien je parle toujours trop ! La seule fois où il a enfin décider de s'ouvrir à moi... je l'ai déçu.

La minute que j'ai su qu'il avait le béguin pour une fille, mes cheveux se sont dresser sur ma tête et au lieu de lui avouer ce que je ressentait, j'ai pris la fuite. Mais comment vouliez-vous que je lui dise tout ?? '' Aiden, tu ne peux pas avoir le béguin pour Loren parce que je crois que je t'aime '' ?? Il aurait penser quoi ? Je n'était même pas sûr de moi à cette époque... je ne savais pas si vraiment je l'aimais où si j'était seulement jalouse qu'il en trouve une plus belle que moi. J'ai déjà entendu dire que l'amitié homme-femme ne pouvait pas exister. Il parraît qu'il y en a toujours au moins un des deux qui ressent quelque chose de plus fort que de l'amitié. Ce qui n'est pas faux ! Si je regarde dans mon entourage proche, je ne connais personne qui survit à une amitié homme-femme. Soit il finissent par devenir un couple ou bien la personne avoue ses sentiments et ça brise l'amitié. Vous auriez voulu que je fasse ça ? Détruire mon amitié en lui avouant mes sentiments... quoi que c'est exactement ce que j'ai fait en ne lui avouant pas... mais là n'est pas la question ! Et puis me revoilà à penser encore au erreur que j'ai fait ! Je suis comme ça, toujours à ramener les blessures. Pourtant, tout vas bien en ce moment. Je suis dans un cafe avec l'homme qui compte le plus pour moi et me revoila en train de penser à ce que je lui ai fait. Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas vivre le moment présenter et apprécier ma journée avec lui ? Parfois, je me trouve bien ridicule.

Je reporte donc mon attention sur Aiden et au même moment, la serveuse m'apporte la pâtisserie que je lui ai commander. Je la remercie vivement et entrepri de goûter ce délice.

- Hummm c'est bon !! dis-je la bouche pleine de pâte au chocolat. T'en veux un morceaux ? rajoutai-je à l'attention de mon ami en pointant ma pâtisserie.

- Félicitations pour ton admission ! Ta mère doit vraiment être contente ! Brown c'est pas rien ! Et c'est pas parce que tu n'as que le strict minimum que t'es pas intelligent ! Je suis sûr que tu fera fureur à Brown ! Du moins je te le souhaite.

Puis, Aiden mentionna le fait que ce serait bien si j'était accepter à Brown ! Effectivement, maintenant que je sais qu'il y va, j'ai très envie de canceller les autres inscriptions pour me concentrer sur la même université que lui ! Vous imaginez le scénario ? Moi et Aiden, ami d'enfance qui viennent tout juste de se retrouver se rendent à la même université ! Et dans mes rêves les plus fous, Loren n'existe plus et ce n'est que lui et moi.... mais bon... je l'ai bien dit... c'est dans mes rêves les PLUS fou. C'est-à-dire, que ça n'arrivera jamais. D'ailleurs, je me demande bien ce qu'elle est devenue cette Loren. Sont-ils toujours ensemble. Une partie de moi voulait le savoir mais l'autre partie préférait ne pas être au courant, tout d'un coup que je prendrais encore la fuite ?

- J'espère être accepté à Brown aussi ! Et je ne doute pas une seconde que la compétition de cheerleader sera plus féroce ! Mais au moins tu serais là pour m'écouter si jamais je me fait voler la place par une petite garce sans expérience !

Je rit un moment puis hésita avant de poursuivre...

- Ça pourrait aussi nous permettre de recoller les morceaux entre nous... d'arranger les choses, rajoutai-je finalement en touchant doucement le bras de mon ami.

Tranquillement installé sur son tabouret pivotant, Aiden repris en main son gobelet de café chaud, lui tenaillant agréablement la paume de main d’une chaleur tiède durant quelques instants avant de s’estomper par l’habitude. Ce qu’il portait à ses lèvres étaient l’un de ces petits plaisirs qui vous rendaient la vie plus simple à vivre. Le café était une des boissons que consommait avec beaucoup de plaisir et d’habitude, trop forte même, au lycée. Nul doute qu’à l’université, ça ne changerait pas d’un pouce. Mais il était en quelque sorte, heureux, à chaque fois qu’il buvait ce gout parfois si sévère aux yeux des gens. Noir, serré, avec ou sans sucre, peu lui importait car le jeune homme y était dépendant et, au moins, ce n’était pas dans l’illégalité pour une fois. Portant une nouvelle fois à ses lèvres son petit plaisir, il observa d’un œil sournois, le petit gâteau qu’avait commandé Heaven. Le grignotage entre les repas était pourtant déconseillé maintenant, on y faisait même des pubs à la télévision ! Mais il s’agissait d’Heaven, elle était déjà parfaite donc à quoi bon se priver de petits instants tel que celui-ci. Au moins elle vivait la vie comme elle l’entendait, faisant ce qu’elle voulait, disant ce qu’elle désirait. C’est ainsi que le beau brun connaissait la jeune blonde à ses cotés, ou plutôt avait connu par le passé.

« Ah non merci. » Grimaça le badboy en fronçant les sourcils avec un sourire non dissimulé. « Je n’suis pas certain de pouvoir toucher à autre chose que de l’eau, ou café, avec ma langue ! » Ajouta-t-il en haussant quelque peu la voix.

Ce qui eut pour effet d’attirer quelques curieux autour des deux jeunes gens qui, ma foi, passaient un moment particulièrement agréable pour des retrouvailles. Callant son sac entre ses genoux, Aiden fit pivoter son tabouret pour observer son amie la bouche pleine, laissant quelques miettes au coin de ses lèvres. Sans penser à ce qui se trouver autour de lui, Aiden se redressa sur pieds et s’avança une nouvelle fois vers la peut-être future étudiante de Brown. D’un geste chaleureux, il posa délicatement sa main sur la joue d’Heaven, avant de faire fuir les quelques miettes de chocolat qui la rendait comique. Son sourire ne l’avait pas quitté, et c’est d’une voix parfaitement enjouée qu’il continua la discussion.

« Et ne parle pas la bouche pleine. Si jamais tu t’étouffes, je doute que quiconque soit suffisamment expérimenté pour te venir en aide. » Ajouta le beau brun par la suite, reprenant siémens place sur son tabouret. « Quoique les jeunes ne diront pas non pour le bouche à bouche, soit en certain… »

Plus le temps passait en sa compagnie, plus Aiden oubliait qu’elle l’avait laissé seul durant de longues semaines, durant de longs mois. Il n’avait eut aucune nouvelle de la part d’Heaven et n’avait jamais non plus réellement cherché à savoir pourquoi elle avait agis de la sorte. Au début, il s’était dit qu’elle avait besoin d’être seul, ou même qu’elle s’était trouvé un petit-ami qui lui fasse oublier son existence. Mais lorsqu’il se rendit compte qu’elle avait quitté son entourage, des tas de questions s’étaient bousculé dans sa tête. Avant qu’il finisse par l’oublier, ou plutôt qu’il ne la laisse bien profondément à l’intérieur de son crâne. Et en cet instant c’était comme si elle avait toujours été là.

« Pour t’écouter et te supporter ! » Renchérit Aiden sur le sujet de la compétition entre cheerleader. « Et ne t’en fais pas pour ça. Tu es Heaven Silver… Tu n’as qu’à cligner des yeux et faire ton visage le plus triste pour que je te concède quoi que ce soit… Ce qui, d’ailleurs, n’est pas juste ! » Continua le beau brun en émettant un rire franc et sincère, pour la première fois depuis leur rencontre.

Après que Aiden eu décliner mon offre de pâtisserie, je prit une autre grosse bouchée de celle-ci. C'était ci bon et si réconfortant. Rien de mieux qu'une bonne pâte au chocolat pour nous remonter le moral. Pas que mon moral soit à 0, car j'avoue que la compagnie de mon meilleur ami me fait agréablement du bien, mais au moins ça me fait oublier que ma bagnole est en train de fumer à l'extérieur. D'ailleurs, je n'y avais pas penser, mais en la laissant là, je polluais grandement l'air. La fumée noir qui s'échappait de ma voiture contribuait à agrandir le trou dans la couche d'ozone. J'étais donc l'une des causes du réchauffement de la planète en ce moment même. D'ordinaire, je ne pense pas à ce genre de chose là, mais sans savoir pourquoi, cette idée m'a aujourd'hui traverser l'esprit. En fait, elle ne fit qu'un bref passage dans mon cerveau car la minute d'après, j'étais encore occupé en engouffrer ma pâtisserie dans ma bouche et l'idée de pollution s'évanouit complètement. Trop occuper à savourer ma nourriture, je ne me rendis même pas compte que j'avais des miettes au coin de mes lèvres. Je fut donc très surprise de voir Aiden s'approcher si près de moi. Au moment ou je vis mon ami s'avancer, une foule d'idée s'est manifester dans ma tête. Je le vis me dire que je lui avait tant manquer et la minute d'après, il m'embrassait pour fêter nos retrouvailles. Dans mes rêves éveiller, il me disait qu'il m'aimait et que j'étais la seule.

Mais lorsque je suis enfin revenue sur terre et que je vit sa main essuyer le coin de ma bouche, je comprit que ce baiser n'arriverait pas aujourd'hui... et probablement jamais d'ailleurs. La douce main d'Aiden essuya donc les quelques miettes qui était sur le coin de ma bouche. Ce moment à lui seul valait la peine d'être tomber en panne et d'avoir tomber sur lui dans le Starbuck. Aiden retourna ensuite s'asseoir sur son tabouret tout en me réprimandant de ne pas parler la bouche pleine. Je lui fit un très grand sourire. Je savais que ce n'était pas bien de faire ça... mais c'était plus fort que moi ! J'étais tellement bavarde et en plus, j'aimais tant la nourriture alors c'est si difficile de combiner les deux !

- Même si personne ici n'est assez expérimenter pour me venir en aide, je suis sur que tu ne me laisserais pas m'étouffer ainsi et que tu ferais tout pour me venir en aide, lui dis-je, le sourire aux lèvres.

Je regardai ensuite autour de moi et me rendit compte qu'il n'y avait pas beaucoup de garçon dans la place, presque juste des filles. Et vous devinez ce qu'elles faisait ? Et oui, elle bavait tous en regardant Aiden. Quoi que c'est très normal. Qui resterait indifférente à un tel beau jeune homme tout en sueur, chandail noir collé au corps ? Surement pas moi ! Et les filles dans la place l'avait toutes bien remarquer. Certaines me dévisageait l'air de se demander comment un mec aussi ''hot'' que Aiden faisait pour rester avec une fille comme moi ? Pas que je ne suis pas attirante au contraire. Je sais très bien que je ne laisse pas indifférente les hommes... mais les filles elles, ne me voit pas de la même façon. Que voulez-vous, on est comme ça nous, à toujours juger les autres sur leur look. Je reporta mon attention sur mon ami.:

- Je ne voit pas grand monde qui accepterais de me faire le bouche-à-bouche ! Il n'y a presque pas de mec dans la place à part le serveur là-bas qui d'ailleurs n'est pas très joli... dis-je en pointant le serveur qui me lança un doux regard admirateur.

Ce dernier devait croire que je le trouvais de mon goût puisque je venait de le pointer, sourire aux lèvres. Un frisson me parcouru alors que j'engouffrai un autre morceaux de ma pâtisserie si délicieuse.

-Hummm.. je ne savais pas que j'avais seulement à faire mon visage le plus triste pour que tu soit à mes pied Monsieur Kist, dis-je en feignant la comédie. Mais saches que toi, tu n'as qu'à sourire pour que je soit au tient ! Et d'ailleurs, ta présence seule doit suffire pour que les gens soit à tes pieds... t'a pas vu le nombre de fille qui bave dans leur café en ce moment en te regardant ! chuchotai-je près de l'oreille de mon ami pour ne pas que tout le monde m'entendent.

Je savais très bien que le simple fait de murmurer à l'oreille d'Aiden rendait toute les filles de la place jalouses de moi. Étrangement, j'y prenais un malin plaisir. Pour une fois que ce n'est pas moi la jalouse !