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![Fallin' Apart [Dakota] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Fallin' Apart [Dakota] ![Fallin' Apart [Dakota] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/16/36/21/i_icon_minitime.png) Sam 22 Aoû - 19:51 | |
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Austen Ward regarda le fond de son verre avec indifférence. Il était tard sans doute deux heures, la soirée s'était déroulée lentement. Il fallait dire qu'Austen n'avait rien fait pour l'embellir ni même la pimenter comme il aurait fait du temps où il avait des ennuis. L'Ancien Austen aurait sûrement trouver une minette pour embellir sa nuit et ils auraient finit par s'abandonner avant même qu'il ne sonne 9heure. Mais ce soir, le nouveau Austen n'avait pas besoin de ça. Ses nouvelles résolutions s'étaient transformées en profondes convictions et la peine l'avait tellement submergée qu'il se sentait insensible à tout. Des filles l'avaient bien draguées tout à l'heure mais il leur avait adressé un sourire triste avant de les ignorer pour de bon. Il n'avait plus envie d'avoir affaire à ces filles. Pourquoi venaient-elles le voir ? N'étaient-elles pas au courant de qui il était ? Austen Ward Le Briseur de Coeur par exellence, celui qui n'en finissait pas d'inventer de nouveaux prêtextes pour excuser ses infidélités qui mentait comme il respirait et qui se droguait comme un malade pour ne pas à avoir à aller en cours. Mais Austen n'était plus ce jeune homme là.
Ce soir le jeune blond était perdu dans un bar de Providence à ruminer sa douleur et sa fatigue, il aurait aimé pouvoir dormir mais les images succesives de Dakota et d'Elixir le hantait d'une puissance nouvelle qui le terrassait tout en le gardant éveillé. Une torture insupportable qui n'en finissait jamais. Elixir était partie, définitivement pour son pays d'origine. Si elle avait toujours l'enfant ? Il n'en savait rien, bordel, il n'en savait rien ! Tout ce qu'il savait c'est qu'elle était partie, une autre fille avait comblé sa chambre, son cousin l'avait désinscrite. Partie, envolée. Même pas un aurevoir, un Adieu. Pas d'excuses ni de regrets...Austen se retrouvait seul avec ses démons, et la nuit d'ordinaire paisible où soufflait une fine brise d'été s'était transformé en C'est pourquoi au bout de la milliéme tentative d'attendre le sommeil, Austen avait finit par s'habiller d'une chemise et d'un jean pour aller trainer dans un bar, pour se soûler juste assez pour se rendre amorphe, rentrer chez lui et se laisser tomber et dormir jusqu'à la fin des temps. Malheureusement l'alcool tardait à faire son effet et l'étudiant se retrouvait seul avec pour seule compagnie ses idées noires, ses questions existencielles.
Une soirée qui avait tout d'un cauchemar type.
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| | Sujet: Re: Fallin' Apart [Dakota] Ven 28 Aoû - 22:54 | |
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Débauche et déception - voilà deux adjectifs qui berçait sa vie, nuit comme jour... Ils nourrissait son envie et ses déceptions. Ainsi elle fit tout pour rendre un peu de couleurs au tableau qu'était sa vie. Elle pensait s'en sortir plutôt bien et pourtant elle chutait toujours et encore de plus haut. Plus elle prenait un nouveau départ et plus elle retombait au fond, aimantée à la douleur. Victime d'une boucle sans fin, d'un cauchemar sans réveil, d'un passé trop douloureux. Son paradis lui avait été enlevé, il ne lui restait plus que l'enfer pour airer. Un corps sans âme n'a pas de place dans ce monde et elle ne trouvait plus la sienne... Le seul endroit où elle passait ses soirées et se sentait à sa place : le bar. La bouteille l'aidait parfois à oublier son être, elle plongeait sa tristesse dans son verre et ainsi elle se noyait le temps d'une soirée. Son été s'était déroulé ainsi et pourtant elle tenait au masque qu'elle s'était forgé dans le mensonge. Elle se mentait à elle même et à son entourage. C'était mieux ainsi et elle se sentait mieux, enivrée par les conneries qu'elle se montait... Elle commençait à voir la sortie du tunnel, peu à peu la poussière tombé sur son souvenir, lui. Jour après jour elle apprenait à oublier qu'il avait fait parti d'elle. Elle allait mieux pourtant, le trou dans sa poitrine était toujours à vif. La rentrée était une perspective qui la troublait et la hantait secrètement, le(s) croiser lui serait insupportable. Elle savait qu'il l'avait choisi, elle n'avait rien fait pour lui empêcher, elle avait été lâche sous son amour pour lui. Elle ne s'étais pas battu et il ne s'était pas accroché... Elle l'avait quitté avant qu'il ne le fasse, étrangement elle n'avait jamais été avec lui. Elle n'étais que la seconde, or cette place ne l'avait jamais attiré. Une coquille vide, voilà ce qu'elle était, elle avait perdu sa perle et désormais elle remontait doucement à la surface. Elle avait passé ses vacances dans son brouillard de solitude, sa route n'avait été éclairé que par peu de monde même ses parents ne s'étaient déplacés. Elle était seule définitivement seule, deux mois avait parût deux ans. Son chemin semblait éclairé par le panneaux Brown, c'était un nouveau départ... Un nouveau sourire, triste mais plus forcé. Un départ qui allait connaître un faux démarrage...
Tous les chemins mènent à Rome, dit-on, et bien tous les chemins que elle prenait avaient toujours une seule destination Ward. Son souvenir, sa présence passée, sa voix veloutée... Il était partout, sa maison n'était plus sa demeure, elle était le sanctuaire de son visage et son corps, elle n'avait plus ma place entre ses murs. Il était passé du statut d'amant à bourreau. Un endroit en ville arrivait a gommer ses images du passé. Là bas, elle en avait pour mon argent, elle l'oubliait le temps d'une soirée, le temps d'une gorgée. L'heure était tardive, la nuit noire et son esprit envouté par la soirée à venir. Elle sentait déjà la chaleur du verre sur ses lèvres fraichement maquillées. Elle marchait au rythme de ses talons, la mélodie géométrique guidait sa route. Ce soir, elle finissait dans un bar miteux, loin du luxe dans lequel elle avait eu l'habitude d'oublier, de l'oublier lui. Sa destination fut nouvelle et par ce fait, sa route également. Elle arrivait dans son eldorado, son paradis le temps d'un verre. Elle entendait les chuchotis du bande d'hommes adossaient devant le bar, elle se pressait de rentrer à l'intérieur non rassurée par leur regard pervers. Elle eut droit à des sifflements déplacés, elle ne portait aucune attention pour ne pas attirer leurs colères. Limite hautaine. Certes elle n'était pas habillée pour ce genre d'endroit, sa robe noire de cocktail et ses escarpins n'allaient pas avec le tableau. Elle était la tache dans cette peinture. L'abri de ses murs réchauffait son coeur de glace, l'ambiance était plus familière et pourtant c'était l'une des premières fois qu'elle mettait les pieds ici. Les tables étaient presque vident, une bande de filles buvaient dans un coin, un autre un homme seul buvait son café. Elle se dirigeait instinctivement vers le bar jusqu'à croiser son regard; la 'sonnette' de la porte l'avait sans doute alarmé. Elle n'en revenait pas ! L'évidence était qu'avant même de boire elle était déjà saoule, ou une droguée de nature peut être ? Le trou de sa poitrine se déchira de nouveau, la plaie doubla de puissance, son sein commençait à lui faire atrocement mal. Elle devait faire face et ne plus se baisser devant lui, d'ailleurs était ce vraiment lui ? Alors qu'un des ivrognes adossés à la vitrine entra derrière elle, elle s'avançait vers le bar à quelques tabourets de son superbe mirage...
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| | Sujet: Re: Fallin' Apart [Dakota] Dim 4 Oct - 18:03 | |
| Dans les profondeurs de l'obscurité, au delà de la musique jazzy qui l'avait un temps amusé, entre deux tabourets vides, une ambiance tamisée. Elle. Il n'avait rien demandé, la porte s'était ouverte, le bruit de talons qui claquent familier, un regard. Elle était belle. Belle à en pleurer. Il la suivit du regard, pensant que l'illusion allait s'évanouir en même temps que la lueur d'espoir dans son regard. Peut-être ce soir était le grand soir. Celui où toutes les réponses seraient soigneusement enroulées dans une robe de cocktail noir. Peut-être qu'à la lueur des néons grésillants, il aurait le courage de prendre sa main, d'en redessiner les pourtours et de tirer une méche de ses cheveux, un peu en arrière, juste assez pour pouvoir l'embrasser comme il avait voulu le faire depuis toujours. Mais les choses avaient été tellement compliqués, il aurait tellement pouvoir la garder près de lui chaques minutes que cette année avait fait, mais le destin en avait décidé autrement lui aussi peut-être pendant un temps...Mais comment choisir entre la femme de sa vie et la femme de ses rêves ? Ce soir, il avait l'impression que Dakota représentait les deux. Ses longs cils noirs,sa mine défaite...Se retrouver dans ce bar, alors qu'il y en avait tellement d'autre dans Providence n'était-il pas un signe ? Austen ne voulait rien savoir, rien imaginer, il voulait vivre. Cela faisait tant de nuits qu'il attendait de reconnaître son visage... Depuis un certain jour de l'an, la vie d'Austen avait pris un nouveaux tournant que Austen avait sut prendre au bon moment. Mais à présent, il se retrouvait de l'autre côté de la route, un accidenté et il savait parfaitement, que seulee, elle, pouvait le sauver.
Pause. Un autre film démarra. 1er janvier 2008. La fête bat son plein dehors, tandis que Austen à l'abris des regards cuve sa vodka. Il a l'air jeune, bien plus jeune que ce soir, ses méches blondes lui tombent dans les yeux, il aurait envie de mourir pour ne plus entendre le sourd son des basses imaginaires dans sa tête, il aimerait vomir une bonne fois pour toutes, au lieu de rire comme un idiot quand un ange remonte la fermeture éclaire de sa tente. Un ange brun, un peu éméché par queqlues pêchés capitaux, l'alcool en commun, la brune s'approche. Elle prononce son prénom du bout des lèvres "Dakota" et elle s'approcha, plus près, encore plus près.
Et la seule chose qu'Austen pense à ce moment là, c'est plus vite.
Il la regardait toujours, irremédiablement attiré, il avait envie d'aller la voir, de lui dire qu'il n'a aimé qu'elle durant ces deux ans, de lui dire qu'il n'y avait que sa peau qui lui avait tout apporté. Alors il se leva, dans un ultime effort, il s'asseya à côté d'elle, et doucement, pour un premier contact il posa la main sur sa cuisse, pas vulgairement, comme il aurait put le faire quelques mois auparavent, doucement pour prouver qu'il était là,pour elle, à jamais. Leur regards se croisèrent et tout devint clair. Comment avait-il put la laisser ? L'ignorer ? La faire souffrir ? L'embrasser ? Alors que pendant chaque secondes, son coeur battait pour une autre. Alors qu'elle était là à l'attendre. Quel était son foutu problème ? Il aurait alors aimé qu'il lui dise quelque chose, tout n'importe quoi. Trois mots. Ceux qu'il avait envie de murmurer depuis le jour où elle l'avait laissé à la patinoire. Seul. Il l'était toujours autant. Mais maintenant, elle était près d'elle, il sentait sa peau sous sa main et ce seul contact lui suffisait amplement. Pour toujours. |
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