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| La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] | |
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| Sujet: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Dim 30 Aoû - 2:23 | |
| Je me retrouvais au commissariat de police, assis sur un banc, à sourire bêtement au vigile posté devant moi et Millie. Le vigile était petit, obèse et il ne lui restait que quelques poils sur le sommet du crâne. Pour le reste, c’était une boule de bowling. Sa chemise blanche portait une tache de sauce quelconque tout près du col et à ce que je pouvais voir, il avait essayé de la nettoyer, sans grand succès. En fait, c’était probablement mieux avant qu’il ne la « nettoie ». Il commençait à se faire tard, environ vingt-trois heures. Sachant que le couvre-feu de la résidence était déjà en vigueur, je devrais trouver un endroit où dormir.
Si je regardais la situation actuelle : en garde à vue dans au commissariat avec Millie, j’allais probablement avoir un lit ce soir. J’étais encore en train de récupérer mon souffle après avoir couru au moins deux kilomètres dans la ville à me faire courir après par deux policiers très bien entraînés. Qu’avais-je fait ? Rien de très exceptionnel, enfin, pour ce que moi j’avais fait. Je devais cette petite course d’endurance aux malins tours de Millie, qui se faisait toujours un plaisir de me mettre dans des situations impossibles qui se terminaient toujours au commissariat mais cette fois-ci, je m’étais débrouillé pour qu’elle vienne passer la nuit avec moi.
Je me levai d’un bond de ma chaise peu confortable et je m’approchai du vigile qui dévorait des yeux la distributrice de confiseries, au fond du couloir, trônant tel un artefact divin. Visiblement, il en avait vraiment envie, je ne savais pas ce qui le retenait d’aller dépenser quelques pièces dans cette machine. Une fois arrivé à sa hauteur, je me rendis compte que premièrement, il était beaucoup plus grand de ce que j’avais pu déduire, assis dans ma chaise. Il avait environ une tête de plus que moi. Je l’avais jugé si petit à cause du bureau qui cachait le bas de son corps. Visiblement, sa silhouette devenait de plus en plus étrange. Je lui demandai gentiment :
- Euh, je suis monsieur Fronner…
- Je sais, répondit-il sèchement. On m’a ordonné de vous garder ici le temps qu’on règle les papiers d’incarcération.
- Quoi ? C’est quoi cette mascarade ? Vous allez nous enfermer ?, dit-je avec énervement. Dites-moi que c’est une blague…
- Non mon garçon. On va vous montrer ce que ça fait de briser la loi, me répondit le vigile obèse en souriant ce qui dévoila ses dents : jaunes, tout simplement.
Je me laissai lourdement tomber dans mon siège, découragé. J’allais être emprisonné. Probablement pas longtemps mais ça ne faisait rien, ça paraîtrait sur mon dossier et j’allais devoir supporter Millie pendant une nuit complète. Je me tournai vers elle et je ronchonnai :
- Toi, tu sais que je déteste ? Tu peux m’expliquer pour tu as cassé ta bouteille de bière sur la tête de ce policier ? |
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Dim 30 Aoû - 21:31 | |
| Les coudes sur ses genoux, la tête entre ses paumes, Millie souriais niaisement au fonctionnaire de police qui lui faisait face. Elle savait que sa présence ici, était entièrement de sa faute, mais qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Millie n’était même pas dans son état normal, alors elle s’en fichait totalement. Elle continuait de fixer le petit gros, tout en attendant sagement sur le banc. Justin leva ses fesses, & Millie écouta la conversation. Sa seule réaction à l’annonce de leur garde à vue, fut de rire aux éclats. Pas étonnant la réaction de J. à son égard. « Je te déteste aussi le nain de jardin ! & je voulais savoir si sa tête sonnait aussi creux qu’elle le paraissais. ». Millie l’avait dit assez fort, pour que le policier l'entende, & visiblement oui puisqu’il agita singulièrement les clés des cellules devant leurs yeux. Justin paraissait déconfit, Millie elle, prenait un malin plaisir à lui montrer sa désinvolture. La blondinette devina qu’avant d’entrer dans la cellule, ils allaient vouloir fouiller ses poches. & à cet instant présent, la demoiselle possédait un petit sachet d’une poudre blanche. Si elle se faisait choper avec ça sur elle, elle allait avoir de sérieux ennuis. Calmement, & subtilement elle fourra sa main dans sa besace en cuir. Elle continuait de garder un oeil sur le petit gros. Tout doucement elle sortit sa main, accompagnée du petit sachet. Millie remarqua le pot de fleur à coté du banc, mais tendre son bras aurait été impossible puisque Justin les séparait. Elle passa discrètement sa main dans la poche du jeune homme, & lui laissa le petit sachet. Lorsqu’il la regarderait, elle lui expliquerait le stratagème du regard. Le personnel du commissariat commença à s’agiter & demanda aux deux ados de le suivre. Millie s’exécuta, laissant Justin avec son problème de sachet. Comme prévue, la demoiselle fut fouillée, & ravie de ne plus rien avoir sur elle. Lorsque le petit gros passa ses mains sur ses hanches, Millie émit un bruit de dégoût. Elle n’était pas en position de force, & allait sûrement avoir une amende salée après avoir casser sa bouteille de bière sur la tête du policier. Mais Millie était incapable de s’arrêter, il fallait toujours qu’elle en fasse plus, encore & encore ! Justin s’en était certainement sortie avec le sachet, mais il allait doublement lui en vouloir. Peu importe, il n’avait qu’à pas la suivre dans sa tournée des bars. Il savait que cela se terminer souvent mal ! En entrant dans la cellule vide, Millie pris le lit libre, laissant à Justin le banc de l’autre coté de la pièce. |
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Dim 30 Aoû - 22:35 | |
| Le Nain de Jardin et puis quoi encore ? Après tout, j’étais plus grand que Millie donc je ne comprenais pas vraiment le sens de cette insulte mais connaissant Millie et sachant de quoi elle était capable lorsqu’elle était énervée, je l’avais vu environ deux heures auparavant, je décidai de ne pas lui poser de questions. Le gros policier agita les clés des cellules ce qui me fit encore plus stresser. Je sentis la main de Millie dans la poche de mon pantalon. Sans regarder ni même toucher, je savais que j’allais devoir me débrouiller pour le faire disparaître ou plutôt, ne pas me faire pincer avec. Malin, je passai la main dans ma poche et je pus sentir un petit sachet. Peu encombrant, il serait facile pour moi de le dissimuler. Je le cachai dans mon poing et je continuai de fixer le policier qui nous demanda ou plutôt nous ordonna de nous lever ce que nous fîmes tous les deux.
Millie fut emportée dans une direction et je dus me résoudre à prendre la direction opposée, escorté par le policier obèse qui semblait prendre un malin plaisir à me pousser dans le dos à chaque fois que je marchais plus lentement. Arrivé à un comptoir d’où je pouvais voir les cellules, il commença à me fouiller en me tâtant tout le corps. Malheureusement, il semblait y prendre plaisir ce qui me dégoûtait au plus haut point.
Plusieurs fois, d’un geste vif de la main, j’écartai les siennes, les trouvant beaucoup trop près d’un endroit disons, personnel.
« - Ôtes tes sales pattes de là !
- Calme-toi et relaxe mon gars si tu ne veux pas passer la nuit tout seul dans une cellule.
- Parce que vous allez me laisser avec cette peste ? »
Il affirma d’un léger signe de la tête en affichant un sourire moqueur. Ils allaient me placer avec Millie pour la nuit. J’en étais certain, j’allais passer la pire nuit de ma vie ou, peut-être pas du tout. Il avait pratiquement terminé sa fouille lorsqu’il me demanda de montrer les paumes de mes mains. À contrecœur, j’ouvris les mains et le policier put voir le sachet de poudre blanche reposer dans ma main droite. Il s’exclama avec excitation :
« - Je crois que vous deux, vous allez passer un peu plus de temps ici… »
Cette déclaration n’avait rien de drôle et pourtant, il riait. De moi en fait. Il me prit par l’épaule et m’amena dans une cellule dans laquelle Millie reposait déjà sur le lit. Par pur hasard, elle occupait le seul lit de la cellule. Je savais bien pourquoi elle avait choisi le lit, un mur empêchait les gardiens de l’observer. Après tout, qui voudrait se faire relooker par de vieux pervers ? Pas grand monde et surtout pas moi. La cellule était assez grande, une toilette au fond de la pièce et un lavabo à côté. Il fallait aussi compter le lit sur lequel elle était couchée et une chaise faisant face au lit. Juste pour l’embêter, je vins m’asseoir sur ses pieds et je la regardai en souriant bêtement. Couchée comme ça, elle était si jolie.
Même si je me répétais tout le temps qu’elle n’était pas fait pour moi, que je la détestais, cette attirance que j’avais envers elle ne me quittait jamais et au fond, je ne savais plus vraiment ce que je voulais. La tuer ou l’embrasser ? Choix difficile lorsque vous n’avez aucune idée des choses peuvent vous motiver. Sans vraiment savoir quoi dire, je dis bêtement :
- Tu sais que t’es mignonne quand tu souris bêtement comme ça pour me faire enrager ? Au fait, t'aurais pas de la monnaie pour téléphoner ? Ils m'ont pris mon portable... |
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Lun 31 Aoû - 13:08 | |
| Mais quelle andouille ! & voila, maintenant il y allait avoir une mutitude de papier à remplir sur la détention de stupéfiants, des tests en veux-tu en voila, une éternité dans la cellule, & surement un passage devant le tribunal correctionnel. En espérant que les policiers allé se calmer & pourquoi pas sniffer ce qu’ils avaient trouver pour les laisser tranquillement rentrer à l’université. De plus, Millie n’avait pas envie de louper ses premiers cours d’histoire. Elle avait beau avoir une mauvaise réputation parmi les étudiants, les professeurs ne la connaissaient pas vraiment & elle voulait que cela reste comme ça. Car elle était vraiment assidue concernant les cours, & sa vie démembrée ne devait en aucun cas venir altérée tout cela. Millie hallucina Lorsque Justin s’asseya sur ses pieds, elle eut un geste répulsif & se leva d’un bon, puis se rasseya contre le mur à coté de lui. Elle croisa les bras & tenta d’oublier la froideur de la brique dans son dos. N’ayant pas prévu cette fin de soirée, Millie n’avait pas trouver nécessaire de prendre un pull, du coup elle grelottait silencieusement. Lorsque Justin prononça le mot mignone, Millie lui tapa dans l’épaule à l’aide de son point, tout en laissant apparaître un petit sourire. La blondinette ne pouvait laisser son pire enemie lui faire un compliment, malgré le fait qu’au fond, cela lui fit plaisir. Millie ne se souvenait même plus de la raison pour laquelle ils se détestaient tout les deux. Mais peu importe, ce petit jeu était bien trop marrant pour arrêter. & cela lui donnait une raison de passer des moments avec lui. Millie s’éforça de penser à autre chose. « Si je dois avoir quelques pièces dans mes poches, mais qu’est-ce que j’aurais en échange ? ». & oui, Millie marchait au chantage. Elle se plia en quatre sur le lit, pour tenter de prendre les pièces qui s’étaient glissées au fond de la poche de son jean. Puis elle agita les quelques pièces sous son nez. Elle avait déjà oublier la rage qu’elle avait contre lui, il y a à peine deux minutes quand il venait de se faire prendre la poudre dans les mains. Une nuit entière avec Justin, il fallait en profiter. Même si dans le cas de Millie, elle allait lui faire vivre l’enfer, ou pas. « J’ai assez pour deux appels. Mais pourquoi je ne les garderais pas pour moi, hein ? ». C’est vrai, elle aurait pu appeler son demi-frère & son cousin … « J’ai trouver … je te la donne si tu me donnes ton haut … ». Un sourire angélique naquit sur son visage. Elle prit la pièce du bout des doigts & l’agita de plus belle.
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Lun 31 Aoû - 22:35 | |
| - Aïe ! Hey !
Millie venait de me frapper l’épaule avec son poing. Une douleur vive venait d’engourdir mon bras au complet. Je la regardai, un peu en colère mais mes gros yeux furent vite transformés en yeux remplis de malice. Elle souriait, en fait, elle semblait prendre plaisir à me voir souffrir mais souffrir n’était peut-être pas le mot qui collait le plus à la situation. Elle se leva d’un bond et reprit place, à mes côtés, le dos sur le mur glacial. Je la regardai et je vis qu’elle grelottait silencieusement, tentant tant bien que mal de me le cacher mais j’avais toujours eu un talent fou à observer les gens et à comprendre ce qu’ils pensaient où encore, ce qu’ils essayaient de cacher.
Elle grelottait ? C’était bien fait pour elle, elle allait payer pour ce coup de poing dans l’épaule après tout. Elle s’allongea un peu et chercha des pièces dans la poche de son pantalon. Elle en sortit quelques unes, assez pour environ deux appels. Mon problème était réglé. Avec ces pièces, je pourrais appeler l’avocat de mon père, l’honorable maître Krasner et du même coup, je pourrais appeler mon père pour lui expliquer la situation. Bien entendu il ne serait pas très content de me savoir au commissariat mais au moins, il pourrait comprendre les virements que j’aurais fais sur mon compte en banque.
Mon père est un véritable as de la finance et même encore à mon âge, il contrôle mes comptes. D’un côté, je peux le comprendre, il a bâti les industries Fronner à partir de rien et a mené seul cette entreprise au sommet, aujourd’hui une entreprise multimilliardaire possédant les plus grandes entreprises de la planète. Bien que les ressources de ma famille soient presque inépuisables, je devais faire attention pour ne pas perdre le contrôle. Pourquoi ? Très simple : l’image. Qu’est-ce qui est plus frustrant pour un homme d’affaires que d’avoir une mauvaise image ? Probablement la faillite mais cette option n’étant pas très envisageable, je me doutais bien que la première chose que mon père ferait après que je l’aie appelé serait d’alerter ses attachés de presse pour tenter de faire étouffer cette arrestation.
Je retombai lourdement sur Terre lorsque Millie me proposa un marché : les pièces contre ma veste. Quelques dollars contre une veste à deux mille dollars ? Pas un peu, injuste ? À contrecœur, je retirai ma veste au contentement de Millie et je la plaçai sur ses épaules, recouvrant bien son dos avec ma veste. À partir de maintenant, je n’avais plus que ma chemise qui dévoilait discrètement mon torse. Je posai doucement ma main sur la sienne et en un clin d’œil, j’attrapai les pièces en affichant sur mon visage un sourire moqueur. En me relevant, je replaçai une mèche de ses cheveux et je lui souris. Je ne me rappelais plus des raisons qui me poussaient à la détester mais en ce moment, elle m’attirait au plus haut point. Je m’approchai du téléphone et j’insérai les pièces à l’intérieur, je composai le numéro du maître Krasner et le téléphone commença à sonner. J’allais bientôt pouvoir sortir de ce trou à rats :
- Krasner & Butchman, comment puis-je vous aider ?
- Euh, oui. Ici Justin Fronner, je dois absolument parler au maître Krasner.
- Je suis désolé, votre nom n’apparaît pas sur la liste de ses clients. Désolé.
Visiblement, cette femme ne reconnaissait pas ma voix car j’avais utilisé les talents de Krasner bon nombre de fois lors de mes années à l’internat de Mount Pleasant High. Je repris la parole :
- Je suis le fils de Mark Fronner donc passez-moi Krasner ou vous allez perdre un très bon client…
- Tout de suite.
Je souris en regardant Millie. Voilà encore une démonstration de mon talent à avoir ce que je désirais et ce, sans avoir à frapper personne. J’attendis ensuite que la secrétaire du bureau en échangeant des regards amusés.
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Mar 1 Sep - 21:25 | |
| La chaleur de la veste en contact avec le dos de Millie, eut l'effet d'une gorgée d'eau de vie lui parcourant tout le corps. Lorsque Justin se leva pour téléphoner, la blondinette passa ses bras maigres dans les manches de la veste, & attacha quelques boutons. Le parfum du jeune homme, était enivrant, & coûteux à coup sûr. Elle ferma les yeux, mais la voix de Justin pris toute son ampleur dans la cellule. Il avait changer sa façon de parler, il était sérieux à présent, & n'avait plus rien du jeune homme insouciant qui se saoulait presque tous les week-ends avec elle. Cette maturité le rendait extrêmement séduisant à cet instant présent. Tout en l'écoutant, Millie se rendit compte que Justin & elle n'avait jamais pris le temps de parler de leur vie personnelle, & elle n'avait donc jamais eu l'occasion de voir le jeune homme se comporter de la sorte. Comment cet imbécile pouvait finalement être très classe ? Millie souri à sa réflexion personnelle puis ferma les yeux tout en fourrant sa tête dans la veste. Millie sentit ses membres inférieurs devenir lourd, elle s'allongea de tout son long sur le lit & s'endormit ... Mais elle fut réveillée quelques minutes plus tard lorsque Justin raccrocha. Elle ouvrit doucement les yeux : " Alors ? Bonne ou mauvaise nouvelle ? ". Pour toutes les fois où Millie avait terminée la soirée dans un commissariat, c'était la première où elle avait une chance de s'en sortir légalement. La demoiselle baillât bruyamment & se leva toute entière du lit. Au milieu de la pièce elle s'étira légèrement puis jeta un coup d'oeil sur le policier. " Hey le vieux ! Je suis sûr que tu as une bière qui traîne sous ton bureau ... ou un donut's ? " Millie lui offrit son sourire le plus hypocrite, mais le vieux la toisa de son regard noir & repris le cours de sa soirée. Millie devait trouver une feinte, car sinon elle allait mourir de faim. Le problème c'est qu'après une cuite, la blondinette avait tendance à avoir très faim & le seul moyen d'oublier ça était de reboire encore & encore .. mais dans le cas présent manger était la solution la plus accessible. Elle repensa au distributeur de bonbons que le policier lorgnait. Millie se jeta sur Justin & lui vola une pièce des mains. " C'est une question de vie ou de mort ! ". La jeune blonde se posta de nouveau face au policier & lui montra la pièce " Ca vous dit une friandise ? " Le vieux fronça les sourcils, mais très vite le doute illumina ses prunelles. Il échangea des regards entre le distributeur & Millie. Puis il se baissa & chercha dans un de ses tirroirs. La jeune fille regarda Justin & souria, très contente d'elle. Le vieux se leva, & s'approcha de leur cellule & tendit une petite boite. " Je ne peux plus en manger, je te les échange contre ta monnaie ". Millie souria, puis attrape la boite & l'ouvrit. A l'intérieur, trois beignets rose. C'est alors qu'elle tendit son bras hors de la cellule pour donner la pièce au policier. " Nous allons bien nous entendre tout les deux. " |
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Mer 2 Sep - 0:50 | |
| Un homme répondit à l’appareil, c’était à coup sûr le maître Krasner, l’ayant reconnu par sa voix grave et rauque qui lui était unique :
- Monsieur Fronner ? Que puis-je faire pour vous ?
- Euh, bonjour maître Krasner, ce n’est pas Mark, c’est Justin, dis-je avec un peu de gêne dans la voix.
- Justin ? En quel honneur m’appelles-tu ? Ton père a-t-il des problèmes ?
- Non, c’est moi qui en ai.
- Explique, demanda-t-il joyeusement.
- Et bien j’étais dans un bar avec ma copine et un policier a voulu contrôler les cartes d’identité de tout le monde et comme ma copine ne l’avait pas sur elle, il s’en est pris à elle et elle l’a frappé avec une bouteille de bière. Quand il a voulu la frapper, c’est moi qui s’ai jeté sur lui. Vous comprenez ?
- Oui, tu es au poste de police de Providence ?, demanda-t-il simplement pour être au courant de tous les détails. - Oui, est-ce que vous pourriez venir le plus vite possible ?
- Je prends un avion et j’arrive d’ici deux heures, c’est raisonnable ?
- Oui, nous vous attendrons.
Krasner raccrocha et je fis de même. Je posai le téléphone sur son socle et je me tournai vers Millie qui, comme par magie, était en train de manger trois beignets roses en souriant dans ma direction. Je me demandais bien comment elle avait pu obtenir ses beignets. Un courant d’air me fit frissonner et par réflexe, je plaçai mes mains sur mes épaules pour appuyer ma veste sur mon corps mais malheureusement, j’avais donné ma veste à Millie et je savais pertinemment qu’elle refuserait de me la redonner, préférant me voir mourir congeler que d’avoir froid. Je m’approchai d’elle et je pris place à côté d’elle sur l’unique lit de la cellule. Je lui exposai la situation :
- Bon, euh, j’ai appelé l’avocat de mon père et il a dit qu’il serait ici dans moins de deux heures pour nous faire sortir dix minutes plus tard. Je crains qu’il va devoir que je paie les deux cautions qui auront été fixées. Mais en échange du paiement de ta caution et de l’assurance que personne n’en saura jamais rien, tu devras faire quelque chose pour moi en échange. Tu vois un peu ce que je veux dire ?
Elle avait tenté de me faire chanter pour quelques pièces et étrangement, j’avais succombé à ses charmes. Me voici maintenant en position de force, c’était ma chance de prendre ma revanche. Nous faire chanter l’un et l’autre en échange de services ou d’argent faisait partie de notre quotidien, à Millie et moi. Pour obtenir quelque de la part de l’autre, il y avait une technique facile : trouver ce dont elle avait besoin chez vous et le tour était joué, le marché était rapidement conclu. Je lui lançai un regard rempli de défi et je lui caressai la joue de ma main. Elle était si jolie, je ne savais plus comment penser et quoi faire.
Quel côté choisir ? La méchanceté et la vengeance ou encore jouer la carte de la vérité, qu’elle me plaisait énormément et que l’embrasser était une envie qui me brûlait le corps ? Décidément, elle me faisait perdre mes moyens. Nous restâmes dans cette position, ma main sur sa joue à la caresser, mon visage près du sien, sans que rien ne se passe. Je fermai les yeux pour savourer ce moment, graver cette image dans ma tête. Millie souriait à ma vue. Un sourire sincère, quelque chose était en train d’arriver et je ne pouvais le contrôler, ignorant totalement de quoi il pouvait s’agir.
- Je veux que ça s’arrête, dis-je sous l’intensité du moment. Cette guerre entre nous deux, je veux que ça cesse. Voici notre marché.
Et c’était tout un marché. Mettre fin à cette guerre voulait carrément dire : disons la vérité, est-ce que je te déteste vraiment ou sommes-nous fait l’un pour l’autre ? Des questions qui trouvent leurs réponses dans des moments semblables. |
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| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Mer 2 Sep - 14:13 | |
| La nouvelle était plutôt bonne finalement, même s'il fallait encore attendre deux longues heures, ils n'allaient pas passer la nuit ici. Mais en y pensant, où allait-elle bien pouvoir dormir après être sortie ? La résidence allait être fermée, & elle n'avait pas assez pour se prendre une chambre d'hôtel. En récupérant son portable, elle allait devoir passer quelques coups de fils pour se faire héberger. La température dehors était quasiment insupportable sans dose d'alcool où couverture. Millie commençait déjà à passer en revue les gens qui allaient pouvoir l'aider : Christian ? Pas après le coup qu'elle lui a fait l'autre jour ; Sam ? Il allait lui faire la morale pendant des heures.
C'est alors que Justin lui parla de cautions ! Mince, elle avait oublier ça. Étant donné que Millie avait toujours sur s'en tirer d'une manière ou d'une autre, elle n'avait jamais eu à payer de caution. & détention de stupéfiants allait à coup sûr revenir à des centaines de dollars. La vue d'un marché potentiel avec Justin l'apaisa. Il allait proposer quelque chose, qu'elle serait en mesure de faire. La blondinette le laissait lui caresser la joue, peut-être qu'en restant sage il allait lui lancer un défis simple. Après tout, elle était à peu près capable de tout faire, mis à part les défis liés au sexe. Contrairement à la plupart des filles aujourd'hui, Millie était incapable de laisser son corps au premier venue ou sans raison valable. Certainement qu'au lycée elle avait la réputation d'être une droguée, mais jamais elle n'aura celle d'être une salope.
" Bon alors ? Dis moi ce que je dois faire ? ". Millie n'avait évidemment aucun remords de laisser Justin payer sa caution, après tout, c'est lui qui lui a proposer. Mais Millie tomba de haut lorsque le jeune homme lui annonça le marché. Elle resta de marbre, à le fixer durant quelques secondes. Mais pourquoi ? C'était de cette manière qu'ils s'appréciaient, & Millie adorait ça. Qui sait si elle voudrait encore le voir s'ils devenaient de simples amis. Le choix était trop dur : Perdre son meilleure ennemie ou payer une somme folle ? Millie poussa la main de Justin qui lui caressa la joue, & laissa tomber sa tête entre ses mains.
" Tu fais chier ! " Mais pourquoi avait-il envie de changer leur relation ? Elle était pourtant super non ? A chaque fois que Millie retrouvait Justin, elle savait que la soirée allait être super. Qu'ils allaient s'amuser à se détester. Mais Justin, lui, n'appréciait pas tellement cette relation. Il était hors de question de devenir subitement ami avec lui.
" Je payerais la caution moi-même. On devrait dormir maintenant. " Millie s'allongea sur le lit, dos à Justin elle ferma les yeux. Elle était déçue. Justin & elle, avait toujours eu cette relation particulière. Personne n'avait jamais pu la déchiffrer, même pas eux. Ils étaient différents des autres grâce à ça. & c'est de cette façon, que Millie l'aimait.
Dernière édition par Millie Reynolds le Jeu 3 Sep - 15:45, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Jeu 3 Sep - 14:45 | |
| - Oublie ce truc de mettre fin à cette guerre, elle m’excite trop, dis-je en adressant un clin d’œil amusé à Millie. Si je paie ta caution et c’est ce que je ferai, tu devras te passer de ta came pendant un mois complet.
Alors que l’issue du match semblait jouée, je remettais la balle en jeu pour un dernier sprint, vers une victoire assurée. J’échangeai des regards avec ma petite peste personnelle et j’éclatai de rire. Elle était visiblement désemparée par cette offre. Ça sentait le pari à plein nez. Combien de temps teindrai-je sans ma came ? Voilà un autre match dont l’issue était impossible à prévoir.
Pendant longtemps, j’avais entendu le baratin de Millie concernant sa consommation et sa dépendance. Parfois elle pouvait tenir plusieurs mois sans consommer la moindre substance, pas même une tasse de café et parfois, elle ne pouvait s’en passer pendant plus d’une heure, juste pour avoir un autre « high ». Trop fière pour s’inscrire dans un centre, elle tentait tant bien que mal de décrocher et de cacher sa dépendance du regard des autres élèves qui l’entouraient et souvent, cela marchait. Mais pas pour moi : je voyais derrière cet épais masque derrière lequel elle se cachait et c’était cette fille qui m’attirait, pas seulement ce qu’elle pouvait bien me laisser croire. J’avais réussi à regarder derrière le masque et ce que j’y avais vu ne m’avait pas répugné, au contraire.
Avez-vous déjà pensé connaître une personne et découvrir, en un seul regard, un regard qui crée une connexion entre deux êtres et qui, comme un ordinateur, partage tous vos secrets, vos plus grandes peurs ? Ce regard qui vous fait frissonner timidement, sachant très bien que l’un comme l’autre, vous avez vu les secrets les plus sombres de l’autre personne. Trop, c’est comme s’il n’y en avait pas assez, c’est la même chose avec les secrets. S’ils sont enfouis quelque part, c’est bien pour une raison non ?
- Non, je vais payer la tienne et tu n’auras rien à me rembourser. Dis-toi que je le fais pour toi…
Je vis que Millie venait de se coucher sur le lit, me faisant dos. Je regardai ma montre : il était 23h59. Dans quelques fractions de secondes, j’aurais maintenant 24 bougies. Je fis un décompte silencieux dans ma tête et je souris. J’avais encore pris une année dans les dents. Je rejoignais maintenant la moyenne de l’âge des élèves de terminale. Né le 3 septembre, j’avais toujours été dans les plus jeunes au cours de toute ma scolarité. Mon âge suivait le cours de mon parcours scolaire et je ne grimpais jamais d’une bougie pendant l’été qui reliait une année à une autre. Je tapotai l’épaule de la jolie Millie ou Mignonne, comme je me plaisais à l’appeler, sachant très bien qu’elle détestait ce surnom et personnellement, je n’avais jamais su pourquoi. Peut-être ne se trouvait-elle pas jolie ? Après tout, les juges les plus durs sur la beauté des femmes sont…les femmes ! Vous ne verrez jamais un homme dire à sa femme qu’elle est grosse et qu’elle a plusieurs kilos à perdre mais mettes deux femmes ensembles et les commentaires plutôt mesquins et désobligeants fuseront de partout.
- Bonne fête monsieur Fronner…, murmurai-je dans le silence froid de la cellule. Vous êtes aujourd’hui âgé de 24 ans. Mes plus sincères félicitations.
Voyant qu’elle refusait d’ouvrir les yeux, j’utilisai ma technique infaillible pour la faire réagir : je m’approchai d’elle, baladant mes mains sur son corps, passant furtivement mes mains sur ses hanches et son ventre, passant parfois mes mains sous son t-shirt pour toucher ne serait-ce que quelques secondes sa peau, si douce et lisse. C’était un moment d’extase pour moi. Le plus futile des touchers est souvent le plus excitant. Je penchai mon visage vers celui de Millie et tout en continuant de caresser son corps que je pouvais facilement qualifier de divin, j’attendis qu’elle ouvre les yeux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Mar 8 Sep - 15:35 | |
| Sa cam ? Millie était prête à tout abandonnée pour elle, mais ne l’abandonnerait pour rien au monde. Il s’agissait d’une source de bonheur qui lui appartenait à elle seule, & même si ces minces bouts d’extases étaient éphémères, elle ne se voyait plus vivre sans. Cette chose faisait partie de sa vie à présent. & elle ne savait même plus qu’elle effet cela faisait d’être juste Millie Reynolds. Tout ceux qui l’entourais connaissais la Millie qu’elle étais devenue, la Millie gentille mais la Millie timide. Celle qui restait dans son coin à lire des bouquins, écouter la musique, assidue en cours, & qui ne se réveillait qu’avec de l’alcool dans le sang. Même si elle restait très appréciée par les autres étudiants, elle était également une véritable énigme sur pattes. Mais cette lueur qu’elle faisais naître dans les yeux de Justin lui plaisais plus que toutes celles qu’elle avait déjà vu. Il l’a regardais comme la vraie Millie, & non la fille qui se met dans des états pas possibles à chaque soirées. Il l’a regardais comme elle est vraiment à l’intérieur. C’est peut-être pour cette raison, qu’il était l’unique garçon dont elle ne pourrait se passer. & qu’elle prennais plaisir à taquiner & à détester amoureusement. Mais même s’il était CE garçon, Millie n’était pas prête à abandonnée sa cam, même pour de l’argent. Millie ne répondit pas & fit mine dormir. Elle verrait ça au moment venu, au moment où elle devrait sortir sa carte bancaire.
Alors que le silence s’installait dans la cellule, Millie entendit Justin murmurer des trucs, tout en ne s’arrêtant pas de bouger. Il avait pour idée de la faire geuler ou quoi ? Mais la minette serait plus forte que lui & ne broncherais pas. C’est alors que Justin annonça à demi-voix que c’était son anniversaire. Mentalement, elle se mit des claques. Il n’avait pas arrêter de lui parler de ça depuis des mois, & elle avait oublier de lui acheter un truc. Il fallait vraiment qu’elle cours faire un tour au centre ville le lendemain, même si après avoir payer la caution, le cadeau allait devoir être des plus simple. Même après avoir entendu Justin, Millie ne répondit pas, elle le lui souhaiterais quand elle en aura envie & pas parce que Monsieur à décider qu’il le voulait, na ! Mais c’était sans compter sur la persévérance du jeune homme. Elle sentit ses mains se balader sur son jean puis sur son haut, ses doigts gelés caressaient les quelques bouts de peau à l’air libre. Elle se mordit les lèvres, crevant d’envie de lui mettre une giffle monstrueuse. Mais non, il ne fallait pas craquer. Ses mains se baladaient encore & encore, puis elle sentit la paume d’une d’elle effleurer son sein, & là, la blondinette releva son buste & lui mis une giffle … une mignonne hein !
« Joyeux anniversaire ! T’es content ? »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Guerre des Sexes [Millie Reynolds] Mer 9 Sep - 6:05 | |
| Je sentis qu’elle refusait tout simplement d’ouvrir les yeux. Je risquai une manœuvre souvent dangereuse pour un garçon qui drague une fille : la poitrine bien entendu ! J’effleurai un sein de Millie et celle-ci releva brusquement son buste et m’envoya une main au visage. Je reculai vivement, affichant un sourire de satisfaction sur les lèvres. Qu’est-ce que j’étais doué pour la faire réagir, je m’en étonnais toujours, à chaque fois que je tentais cette tactique sur Millie. En souriant, elle me souhaita joyeux anniversaire et me demanda si j’étais heureux maintenant. Pourquoi ne le serais-je pas ? Après tout, j’avais maintenant une bougie de plus sur mon gâteau et ça, Millie ne pouvait l’avoir.
- Oui, je dois dire que je suis plutôt heureux. Je me sens un peu plus vieux mais j’ai surtout une vive douleur à la joue droite à cause d’une malade mentale qui m’attaque à toutes les fois que j’essaie de lui donner des câlins. Je ne vise personne Millie…
En disant cela, je fis exprès de mettre l’emphase sur le nom de Millie pour créer un lourd sarcasme dans l’atmosphère de la cellule déjà électrique, voire explosive. Pour créer un vide entre nous deux, je me relevai et j’allai m’appuyer les coudes sur les barreaux de la cellule en fixant le policier en train de dévorer sa quatrième barre de chocolat, venant probablement de la distributrice au fond du couloir. Je pus apercevoir une plaque dorée, certainement pas en or, accrochée à la poche de sa chemise, à peu près à la position du cœur. Le policier s’appelait Grégoire. Un nom français que je n’arrivais jamais à prononcer. C’était un immigrant, certainement français ou un autre pays adjacent. Je tentai maladroitement d’entamer la conversation :
- Euh, moi c’est Justin Fronner. Je peux vous appeler Grégoire ?, dis-je en ayant beaucoup de difficulté à prononcer son prénom. - Oui, pas de problèmes. J’ai souvent entendu parler de votre société dans mon pays, dit-il avec un accent français évident. - Hélas, il ne s’agit pas de ma société, elle appartient à mon père. Je suis en quelques sortes l’héritier de monsieur Fronner, vous comprenez ? - Oui je comprends. - Alors j’aurais un marché à vous proposer. Je voudrais que vous me rendiez un petit service. Lorsque mon avocat arrivera et ça ne devrait plus tarder, je vais payer ma caution et celle de mon amie dans ma cellule. - Mademoiselle Reynolds ? - C’est exact. Je vais payer nos deux cautions et voici le service que j’aimerais que vous me rendiez : je veux que vous la fassiez payer quand même sa caution mais sans débiter sa carte, vous n’aurez qu’à feinter qu’elle est refusée et ainsi je devrai payer sa caution. Vous acceptez ? - Oui mais monsieur, pourquoi voulez-vous payer sa caution ?, me demanda Grégoire sur un ton rempli de questionnement. - Parce qu’au fond de moi, je sais que je l’adore et que je ferais tout pour elle. Je veux qu’elle s’en rende compte, un jour.
Grégoire accepta avec un sourire et je retournai près de Millie qui me regardait encore, ses yeux verts pénétrant mon regard. Je pris place le plus loin d’elle et je tentai de fuir son regard, sachant que j’allais craquer sous la pression de son regard si pesant et que j’allais devoir lui raconter ma conversation avec Grégoire le policier. J’avais parlé d’un ton assez bas pour que ma voix soit imperceptible aux oreilles de Millie. Assis sur le banc à l’autre bout de la cellule et faisant face à Millie, un jeu de regards s’engagea et après quelques secondes, j’éclatai de rire :
- Millie, tu peux arrêter de grimacer comme ça ? Ça me fait trop rire, ha ha ha ! |
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