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 Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)

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MessageSujet: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeJeu 5 Nov - 21:39

    Celà fait quelques jours que je suis à Blarney Castle à présent et pour tout vous avouer, je suis un peu décue. Pourquoi me direz-vous et bien parceque malgrès sa réputation de lieu hanté, mes yeux ou mes oreilles n'ont pas encore pût être les témoins de faits paranormaux. C'est assez décevant tout de même, je m'attendais à beaucoup mieux. Heureusement que la production nous offre divers divertissement, la chasse aux "shamrock" m'a bien amusée. Puis j'ai pû aussi rencontrer certaines personnes. C'est vendredi aujourd'hui, la soirée et je m'ennuie à mourrir, rester sur place à ne rien faire, ce n'est pas pour moi. Puis je serais vraiment idiote si je restais comme les autres filles à me pavaner devant la basse-cour de garçons qui comble le château...Non très peu pour moi, je suis venue ici pour voir quelque chose d'hallucinant, d'exceptionnel alors je compte bien chercher à provoquer ma chance et ce de quelques manières que ce soit.

    Je sors lentement de ma chambre, partir à l'aventure et explorer les moindres recoins de ce château me donne le grand frisson, peut-être vais-je enfin voir une apparition, entendre des bruits à vous faire dresser les poils sur le corps? Mais je n'ai pas envie d'être toute seule ce soir, déambuler complètement seule ne me fait pas peur mais c'est bien moins amusant. En plus une personne que je connais très bien est présente ici, et je n'ai pas encore eu vraiment le temps de passer un moment avec lui. Je n'appréhende pas du tout de le voir, bien au contraire cà a toujours été un délice d'être en sa compagnie mais les chose sont obscures entre nous et bien souvent ambigues. M'en plaindre non, au contraire...

    Je me décide donc à m'aventurer dans le couloir qui me ménera à sa chambre, espérant bien l'y trouver mais le connaissant je n'ai qu'une chance sur deux de le trouver là. Lachlan Burrows est un gars bien aventureux qui tout comme moi n'est pas fait pour rester à ne rien faire. Mais peut-être que j'aurai de la chance ce soir, pour une fois.J'arrive près de la grosse porte en chène, doucement j'approche mon oreille mais je n'entend aucuns bruits. Je finis par me décider à frapper. Quelques minutes de patience et la lourde porte s'ouvre enfin dans un lourd grincement. Je me recule et mon regard bleu d'acier se pose sur le visage du jeune homme, un sourire se dessine sur mon visage. Il est là la chance me sourris donc ce soir.

    " Hey Darling...t'es libre ce soir? m'aventurai-je à lui dire. Après tout j'ai "vécu" un an auprès de lui ce n'est pas comme si nous étions deux parfaits inconnus. Mes parents ont hébergé Lachlan dans notre famille lors de sa fugue depuis des choses ont eut lieu entre nous, tellement de chose qu'on est fatalement assez proche lui et moi. Je sais pertinament qu'en lui posant cette question, je vais attiser sa curiosité et c'est le but d'ailleur.

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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeVen 6 Nov - 1:56


    Cela fait pour tout vous dire seulement trois jours que je me suis enfin décidé à participer pleinement aux activités collectives de l’épopée sauvage à Blarney Castle. Travail collectif ? Très peu pour moi merci. Surtout lorsqu’il s’agit de s’allier à des abrutis ne sachant même pas reconnaitre un mouton d’une chèvre. L’équipe parmi laquelle je suis n’est pas la meilleure, il faut le reconnaitre mais chacun à de la valeur à mes yeux excepté ce petit con d’Ashton. Lui je le tuerais pour trois fois rien. Je ne peu pas le saquer que voulez vous c’est comme çà, la tête de certains ne vous revient jamais et c’est bien pour çà que ce soir je suis décidé à sortir malgré le couvre feu qui dans quelques minutes prendra effet. Encore une règle absurde, on se demande tous qui nous a affublé d’un règlement aussi con. Nous sommes là pour prouver de la présence d’entités paranormales qui doivent en toute logique prendre corps lorsque les chandelles du château rendent leur dernier souffle mais en réalité… je crains bien d’être la seule créature insolite tarabustant ces murs.

    Nous sommes Vendredi soir. Demain la majorité du corps étudiant va en balade dans la ville la plus proche histoire de s’acheter des souvenirs. J’en conviens que je n’ai besoin de rien là bas et d’ailleurs, on prévoit du gros temps pour les prochaines heures. Je préfère donc rester à l’intérieure de ma renardière tapis et à l’affut de la moindre ânerie qui me sera accessible. Ashton a quitté la chambre depuis bientôt deux heures, j’eu tout mon temps pour lui préparer quelques bévues de ma composition et maintenant je perds mon temps entre coup d’œil au travers du vitrail et mon lit. Je n’y reste pas plus de deux minutes à chaque fois. Le matelas est parasité d’une faune aux espèces indénombrables et la couverture sent le renfermé. Lorsque je m’y assoie, un nuage de particules de poussière se dévoile au travers des rayons lunaires. Il faut croire que je suis trop lourd, je devrais peut-être me mettre au régime alors ? Je méditerais là-dessus plus tard puisqu’on frappe à la porte. Je n’attends pourtant personne.

    Ma main se pose lourdement sur la poignée, laquelle j’abaisse lentement de peur de me retrouver face à une clique de prés pubères voulant jouer au plus malin. Non. Minute… je retourne vers ce qui ressemble à mon lit et j’entreprends une fouille rétrospective. Finalement elle était là… ma bouteille d’eau. Celle là même que j’avais entamée durant notre vol et qui à présent présentait de bien curieuses formes spongieuses en son fond. Armé du liquide contaminé par un quelconque champignon, je me rends de nouveau contre la porte. Le bois imbibé par l’humidité ambiante m’incite à redoubler d’efforts. Je suis déjà bien fatigué mais cette nuit va me réserver apparemment bien d’autres surprises, comme celle qui se tient derrière la porte. Sous cette apparition chimérique la bouteille perd pied et tombe à terre alors que je lui souris agréablement. Jessica…. je ne lui ai pas encore réellement adressé la parole depuis notre arrivée en Écosse…. Foutu règlement à la con. A cette vision je compte bien me rattraper et lui réponds :

    « Avec toi toujours »

    Pourquoi perdre encore plus de temps... Je la quitte du regard un moment, peut-être ne devrais-je pas… Et si elle avait disparue à mon retour ? Je jette rapidement un coup d’œil par-dessus mon épaule, soulagé. Mon histoire avec elle, le lien qui nous unit ? Elle a partagé un an de ma vie alors que j’étais dans le besoin juste après un accident regrettable. Hébergé par ses parents, j’appris à la connaitre…intiment…Mon corps était son terrain de jeu et son corps le mien. Une complicité, une amitié de celles qui vont beaucoup plus loin et qui franchissent certaines limites de la logique rationnelle. A cet âge là on se permettait et osait n’importe quoi. J’avoue que lorsque je la revois maintenant, je suis toujours tenté de reprendre là où le jeu s’est terminé.

    Rectification, je m’en fais la promesse, il me reste encore un morceau de chemin à tracer avec elle. Pull et veste sur le dos, je suis fin près à la suivre bien que j’ignore encore ce qu’elle me veut réellement. La porte se referme derrière moi et commence à déambuler dans l’obscurité du couloir, la miss en léger retrait à l’arrière pour finalement me retourner et l’interroger du regard. * Ou va-t-on ? Que fait-on ? * Minute de silence… Le vent se fait de plus en plus fort au dehors et la pluie se joint au théâtre musical de cette météo décadente.

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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeVen 6 Nov - 13:54

    Dès qu'il vit mon joli minois apparaître dans l'encadrement de sa porte, un sourire éclaira le visage de Lachlan. Avec suprise, je vis la bouteille qu'il tenait tomber sur le sol...un peu au ralenti comme dans un rêve que l'on aurait fait éveillé. Mon visage s'arma d'un sourire en coin. C'est sans surprise que je l'entend me répondre qu'avec moi il est toujours libre, ce qui n'est pas vraiment la vérité même si je sais qu'il ne rechigne pas à passer du temps avec moi. Mais nous avons chacun nos propres vie et nous ne sommes pas toujours à nous coller depuis qu'on s'est retrouvé.

    Je le regarde s'éloigner de moi un bref instant, déjà il me manque pourtant je sais qu'il va venir avec moi...et d'ailleurs pourquoi ressentir une chose aussi stupide. Peut-être parcequ'à son départ innopiné il m'a réellement manqué. C'est souvent quand on a plus une personne sous les yeux qu'on se rend réellement compte qu'elle peut un jour vous manquer. Et puis après tout ce qui s'est passé entre eux, ces petits jeux furent une chose importante dans ma vie, mes premières expériences avec un garçon. Oh ça il ne le sait pas, je ne lui ai jamais avoué, ce n'était pas nécessaire tout simplement.

    Je le suis, il me devance déambulant dans les longs couloirs de ce chateau, je ne peux m'empêcher de le fixer de dos. Un regard qui peut-être pesant mais ça a toujours été comme celà, je n'ai jamais pu m'empêcher de le détaillers sous tout les angles. Ce que j'aimais surtout avec lui à l'époque c'était nos regards, yeux dans les yeux, tentant de percevoir ce que pouvait penser l'autre sans pour autant se dire quelque chose. Les yeux sont le miroir de l'âme et je peux vous assurez que parfois un simple regard peut dire énormément de chose. Nos petits jeux restent encore gravé dans ma mémoire et je ressens une folle envie de les reprendre, après tout il n'y a jamais eu de vainqueur jusqu'ici.

    Il se retourne alors vers moi, avec un délicieux frisson je sens son regard se poser sur moi. Alors qu'il me demande ce que l'on fait, je le rattrape et je le dépasse légèrement. Ma main se lève et pendant que je me retourne pour lui faire face...ma main vient s'attarder dans un légère caresse sur sa joue. Un sourire coquin s'attarde sur mes lèvres alors que je lui répond d'une voix enjôleuse.

    Pourquoi? Me suivre te ferait-il peur à présent? Tu n'es pas prêt à me suivre jusqu'en enfer s'il le fallait mon ange?lui dis-je d'une voix assurée. Je n'ai pas peur de m'adresser de cette façon à lui même si je ne suis pas sa chérie, il ne faut pas penser que seul des amoureux puissent se dire des surnoms un peu mielleux et en plus ça à toujours fait partie de nos jeux, alors pourquoi m'en priver.

    L'attirer, aguicher Lachlan est toujours aussi séduisant qu'avant. Etrangement comme si les années ne s'étaient pas écoulées, je trouve toujours un malin plaisir à jouer avec lui. J'y trouve mon compte, une sensation qui est indéscriptible mais je me pose une question. Lui? Est-il toujours le même, est-il toujours prêt à jouer à ce jeu?

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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeLun 9 Nov - 4:06


    Je la devance, elle me suit, c’est presque comme s’il en avait toujours été ainsi. J’aurais préféré que ce soit le contraire, elle devant et moi derrière. (non non ce n'est pas du slam) Je sens son regard se poser sur moi, cette chaleur enivrante qui attise ma bravoure me fait toujours autant d’effets. Que dire d’autre mis à part que sa présence éclaire les sombres dédales où nous déambulons sans crainte ni appréhension ? Elle joue avec le feu, j’espère qu’elle s’en rend compte. Elle me frôle de sa main, un contact qui m’est encore plus fatal que la phrase qui sort de cette bouche pulpeuse. Mon ange… un mot qu’elle n’a plus prononcé depuis longtemps, j’en ai du mal à croire mes oreilles. Jadis j’aurais immédiatement sauté sur l’occasion de lui rendre la pareille mais je me contiens et lui adresse un léger sourire… Elle n’a vraiment pas changé, toujours aux aguets de la moindre faiblesse que ses proies - nous les hommes - avons face aux beautés de son genre. Ce ne serait pas la première fois que je craque sur elle, elle qui a toujours été présente et en accord avec nos jeux pour le moins poussés et étranges vis-à-vis de notre relation…. Si ses parents avaient su que pendant que je profitais de leur gentillesse, j’inspirais à caresser l’intimité de leur propre chair et de leur propre sang. Et pour tout dire la première fois, j’eu des remords...qu’elle effaça cependant rapidement de ma mémoire en un geste….

    A présent que nous sommes plus vieux et moins sages, je veux dépasser ce stade, ce qu’elle ne semble pas appréhender de son coté d’après les signes qu’elle me témoigne. Un léger souci cependant ce pose : agit-elle avec tous de la même façon ou suis-je le seul pour qui elle porte de l’intérêt ? L’âge et sa raison, je me doute qu’elle doit en attirer plus d’un mais ce soir elle a jeté son dévolu sur un seul : moi. L’air se rafraichit faute de mon immobilité, il se faut se bouger et quitter ces lieux baignés d’humidité. La couette est la seule idée qui me vient en tête mais je doute qu’elle accepte aussi rapidement, ce n’est pas comme si deux jours s’étaient écoulés depuis nos derniers attouchements. Je souris bêtement en y repensant, quel pervers je suis parfois. En y repensant bien, je le suis réellement mais personne ne le sait sauf peut-être elle ce pourquoi elle pousse le vice à m’allumer de cette façon. Elle sait que je vais rentrer dans son jeu très aisément.

    « Je ne suis pas encore prêt à me damner pour une femme, aussi tentante soit-elle… »

    Être ferme et se camper sur ses positions, voilà une attitude qui devrait refroidir les ardeurs de la miss le temps que je trouve de quoi calmer les miennes. Le jeu va beaucoup trop vite à mon gout. Parti comme çà, je ne tiendrais pas très longtemps avant de la plaquer contre le mur et de repartir sur nos anciens trips. C’était le pied et c’était le bon vieux temps sauf que si elle s’attend à ce que je sois à présent aussi doux qu’avant, elle se fait de fausses illusions. Je reprends la route aussitôt mais les couloirs se ressemblent, je suis un peu perdu et ne sais plus où donner de la tête. Elle est derrière, je la sens et ne pense qu’à çà… çà en devient presque obsessionnel. La quitter des yeux est la seule façon de parer à cette envie subite et j’avance l’esprit embrumé dans ce qui semble être le vestibule des anciens appartements de la comtesse. Ici et là mes yeux se posent sur des portraits de cette odieuse créature que les jeux de lumière transforment en une affable mascarade. Elle, une créature du mal ? Il faut croire que toutes les femmes, aussi belles soient elles, sont de véritables poisons pour nous autres. Mais quelle agréable souffrance que de dépérir dans leurs draps et d’agonir sous leurs caresses. A la fois maitre et esclave d’un hardent désir attisant tous vos sens à la fois. Je commets l’erreur de m’adosser à une vieille poutrelle et la nostalgie m’envahit à nouveau, me clouant sur place.

    « Pourquoi as-tu mis autant de temps avant de venir me voir? »
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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeLun 9 Nov - 13:12

    Ma mains qui s'attarde sur sa joue, finit par la quitter, un peu à regrets il faut bien l'avouer parceque le toucher à nouveau même si ce n'est que de manière furtive, n'as vraiment rien pour me déplaire, bien au contraire mais rien ne sert de pousser trop loin le jeu pour le moment...Patience est mère de vertue, mais j'avoue être impatiente de ce coté-là. Mon regard scrute ce visage qui m'a tant manqué mais surtout ne pas le dire, ce serait une faiblesse de ma part et je ne peux me permettre d'être faible. Pourtant je me suis languis pendant son absence car je n'ai jamais pû trouver quelqu'un à sa hauteur...quelqu'un suscitant en moi autant de défi, de convoitise, d'envie que lui.

    Il refuserait de se damner pour une femme, aussi séduisante soit-elle, il refuserait de se damner pour elle...mais elle n'en est pas certaine même s'il le lui dit car elle sait qu'il serait prêt quand même à la suivre quitte à ses brûler les ailes tout comme elle le suivrait aussi. Mais ne jamais avouer vos petites faiblesses, celà vous déservirait plus que ne vous servirait et celà rendrait le jeu beaucoup moins attirant d'être aussi certains de tout. Il me repasse devant et je le suis à nouveau, pourtant j'aimerais qu'il me suive lui, je sais pas pourquoi mais je suis toujours aussi tentée par Lachlan. Pourtant il ne faudrait pas sans doute est-ce pour celà que nos jeux n'ont jamais aboutit plus loin ou peut-être parceque nous étions jeunes, incertains, un peu génés dans le fond par tout ce qui se produisait alors que mes parents pensaient qu'on s'adoraient comme frère & soeur.

    Pourtant on en était vraiment très loin, on était bien plus intimes que celà, bien trop intimes pour y ressembler mais ça c'était notre petit secret à tous les deux, un secret partagé, un secret inavouable aux yeux de la société. Je ne répond strictement rien à sa première phrase, je n'en ai pas la moindre envie, mes lèvres restent scellées l'une à l'autre alors que nous nous aventurons dans ce couloir. La comtesse Bathory à vécu quelque temps ici...vous ne connaissez pas Erzebeth Bathory cette femme divine et sculpturale mais complètement folle. Dommage car son histoire bien que sanglante est très intéressante. Mon regard s'attarde sur son portrait, je m'en approche et l'effleure du bout des doigts. Je me retourne vers Lachlan, il vient de se stopper contre une poutrelle de bois et me refait entendre le doux son de sa voix.

    Pourquoi diable ai-je attendu aussi longtemps avant de venir le voir? Une bonne question oui...même plus longtemps que ça...Pourquoi, alors que je vis dans la même maison que lui, à quelques pas de sa chambre n'ai-je jamais profité de venir le rejoindre? Par crainte de ce qui se passerait maintenant qu'ils sont adultes? Parcequ'ils ont changé, une chose est sûre, leur corps ont changé et depuis longtemps maintenant ils sont redevenus un terrain méconnu de l'autre. Je m'approche de lui, posant obstinément mon regard dans le sien, et je me rapproche encore plus près, trop près pour me positionner à quelques centimètre de son corps le frôlant presque. Ma main vient se poser doucement sur son torse, veillant comme un rappel à garder cette minime distance entre lui et moi, tout en gardant un léger contact de promiscuité, doux vertige que d'être si près de lui mais en même temps éloignée.

    L'attente...derrière l'attente il y a tout: l'envie, la joie, l'impatience, la permission de revoir un visage, de sentir une odeur qui vous est restée en tête, le souvenir d'une ombre du passé...lui murmurai-je presque à l'oreille alors que je réduisais encore l'espace entre nous.

    Pourquoi cette envie de le tenter à nouveau, c'est plus fort que moi, comme si un aimant m'attirait à ses cotés pourtant je me détache de lui remettant à nouveau un certain espace entre nous. Sensation douce amère, mon coeur se serre de m'éloigner mais un frisson agréable m'envahit de nous séparer alors que je retourne vers ce portrait d'Erzebeth.

    Je sais pas en fait...je n'en sais rien.dis-je dans un soupir. Je me retourne vers lui me tenant devant le portrait de la comtesse Bathory alors que je me met à scruter son visage, pour m'apercevoir de quelque chose peut-être.Pourquoi as-tu attendu toi?finis-je par prononcer en retour. Car si je n'ai pas tenté plutôt de le voir, lui ne l'a pas fait non plus.

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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeJeu 12 Nov - 20:40


    Alors qu’elle repose une fois de plus sa main sur moi, que nos deux silhouettes allaient se fondre dans la pénombre, je ressens cette même joie que j’éprouvais autrefois à la voir, ceci dit à un détail prêt. Les petites rumeurs sur son compte vont bon train et je n’y suis pas indifférent cependant je n’y prête pas réellement attention puisqu’il s’agit de cette salle môme que j’ai jadis fréquentée. Elle une allumeuse ? Bon j’avoue qu’avec ce que nous faisions dans le temps, ses manies ont très bien pu empirer mais de là à aguicher tous les play boys du quartier….se pouvait-il qu’elle aie à ce point changé ? J’ai peine à le croire et pourtant si elle se conduit de la sorte avec moi après tout ce temps, qui me dit qu’entretemps elle n‘est pas passée sous tout le campus?….Finalement je n’ai qu’un seul mot qui me vient en tête: manipulatrice.

    Elle peut me dire tous les mots qu’elle veut, plus rien ne me touche à présent que j’ai cette idée en tête, elle risque de m’obnubiler un certain temps. C’est ainsi, rancunier de nature, mes opinions une fois celées me mènent parfois dans de piètres agissements et même pour Camden, il n’y aura d’exception. Une ombre du passé….voilà tout ce que je suis pour elle. Cette attente pour la voir m’aura été salvatrice tout compte fait, je ne serai pas un autre nom sur sa longue liste d’aventures sans lendemain… Moi? Je vous entends déjà… Oui j’aime le sexe, j’aime les filles, j’aime bordel! Mais pour un type de 22 piges, c’est le petit train-train quotidien.

    « Tu sais ce que je pense Jess’ ? Tu n’as jamais sût ce que tu voulais réellement… moi oui…. C’est la grande différence entre nous deux ma p‘tite »

    Je lui tourne le dos à regret et porte mon regard sur le bout du couloir quand j’entends un son étrange, vif et bref derrière moi. C’est le cul par terre et les jambes avachies contre le muret au pied d’un escalier en colimaçon que je retrouve conscience. La poutrelle sur laquelle j’étais adossé vient de céder et dévoile un étroit passage, à peine perceptible à l’œil nu faute de l’obscurité, dans lequel j‘ai maladroitement chuté. Qu’est-ce qui en fut l’élément déclencheur? J’en sais fichtre rien mais le résultat est là, j’ai dévalé toutes les marches sans exception. Mes membres me font un mal de chien, les courbatures qui m’étaient encore inconnues me paralysent momentanément et l’odeur de moisissure est insupportable. Je reste là un instant à retrouver mes esprits quand tout à coup.....Putain! Il y a quelque chose qui rampe le long de ma jambe droite et un petit couinement me fait bondir aussitôt me faisant oublier la douleur que j’éprouvais deux secondes plutôt…. UN RAT.

    « JEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSS!!!!!! »

    Sans aller jusqu’à pleurer comme un bébé, j’hurle… J’ai une sainte horreur de ces bestioles, au poil gras, petites, aux yeux rouges globuleux qui vous rongent les tripes…. J’ai cette phobie depuis le visionnage d’un film, un souvenir impérissable, sur un homme chauve-souris. Vous pouvez me foutre dans une cage remplie de serpents, me laisser en compagnie de cafards ou tout autre insecte mais s’il est une chose que je ne supporte pas, c’est bien celle-ci - y compris les araignées…- qui me rendent aussi inoffensif qu’un nouveau-né. Çà grimpe… l’ascension vers la frayeur continue….cette chose tient bon malgré le fait que j’agite frénétiquement ma jambe en espérant le faire chuter… HORS de question de le toucher!!! Attendez…. Je me suis trompé….. Prenant un air complètement idiot, je stoppe mes mouvements pour découvrir de nouvelles sensations bien singulières…. C’est sous le pantalon! Je n’y avais prêté attention puisque ma chaussette faisait barrage entre ma peau et les griffes de ce nuisible mais maintenant il est à mi cuisse!
    Il n’y a pas d’autre solution… Je m’empresse de défaire mon ceinturon, mes mains tremblantes sous la pression que cette saleté me fout puisqu’il continue à grimper par intermittence jusqu’à mon…. Le temps m’est compté!!!

    « Je vais le faire sortir le monstre moi …..puuuuuutainnnnnnnnnn…… »


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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeVen 13 Nov - 16:51

    Ce n'est pas la réponse à laquelle je m'attendais, que je l'entend prononcer. Il y a très peu de lumière où nous nous tenons tous les deux, il ne peut donc pas aperçevoir mon regard qui s'obscurçit à ses paroles. Je n'ai jamais su ce que je voulais, mais j'avais 15ans, quelle jeune fille de quinze ans peut savoir instantanément ce qu'elle veut? Contrairement à lui, ah bon, il sait ce qu'il veut lui mais quoi donc? Pourtant je ne m'aventure pas à lui poser la question même si celle-ci me brûle amérement les lèvres. C'est comme à regret que je me détache de lui pour m'éloigner, fort à parier que certains échos ont du se faire accusateurs à ses oreilles. Mais qu'importe, je suis ce que je suis, je ne fais pas toujours les meilleurs choix mais je suis loin d'être parfaite. Au moins moi je le sais et je le dis, j'arrive à m'en pardonner car personne n'est parfait.

    Mon silence peut paraître à ses yeux comme un aveu ou alors comme cassant mais il n'obtiendra rien d'autre de ma part. Les choses ne sont plus comme avant et il n'a pas l'air enclin à jouer, tans pis pour lui alors. Mais j'entend soudain un son sec qui me surprend puis une longue plainte prenant la forme de mon surnom. Je me demande ce qu'il lui prend et alors que je me retourne, il a disparus de l'endroit où il se tenait. Cherche-t'il à me foutre une frousse bleue? A tatons, prudente je m'avance pour le chercher du regard mais en vain, par contre un trou, un passage à pris place dans ce couloir. Un passage qui n'y était pas avant. Se serrait-il engouffré là-dedans?

    De toute manière je n'ai guère le choix, soit j'abandonne Lachlan à son triste sort, soit je vais le rejoindre pour voir ce qui le fait hurler à ce point-là. Je m'aventure donc petit à petit dans cet escalier mais on y vois si mal. Une idée...je sors mon briquet de la poche de mon jean et j'appuie pour éclairer le passage. J'arrive tout en bas et je le vois enfin, allongé à terre en train de retirer son pantalon et d'hurler qu'il va sortir le monstre. Un sourire...je ne peux m'empêcher de penser à la scène ambigue que celà provoque en moi. Aie, ça brûle, je relacha la pression sur le briquet et mes yeux doivent s'habituer à la pénombre des lieux.

    Je sais ce qui lui arrive, même si mon esprit à pensé tout autre chose. Une sale petite bête c'est immiscée dans son pantalon...et lui remonte le long des jambes. Il a l'air terrorisé, je n'ai pas envie de me moquer de lui alors je me décide. M'approchant de Lachlan, je viens me loger au dessus de lui.

    Du calme...chuut ne bouge plus! lui dis-je calmement. Ma main se glisse doucement et je finis par attraper cette boule de poils qui se débat comme un beau monstre. Le voilà tiré de se mauvais pas.

    Aieeee!cette saloperie m'a mordu le doigt, ça fait mal. Toujours au dessus de Lachlan, je me décide à bouger de là, ne pensant plus à la scène équivoque mais uniquement au bout de mon doigt dans lequel palpite les battements de mon coeur et dont le précieux liquide rouge qu'est mon sang perle au bout et retombe en goutelettes sur le sol froid de ce lieux lugubre.

    Non seulement tu me fait la morale mais maintenant je souffre par ta faute!je ne lui reproche pas vraiment ce qui vient de se passer, je suis juste énervée de sa remarque juste avant qu'il ne disparaisse dans ce trou mais ça biensûr tout plutôt que de le lui avouer.

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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeMar 17 Nov - 3:38


    Complètement affolé par la peur de me faire mordre le….- vous aurez compris -, je n’ai même pas entendu Camden me rejoindre et se faufiler jusqu’à moi sans un bruit. Elle glisse sa main dans un endroit qui lui était autrefois accessible, mais maintenant j’éprouve une certaine réserve à la laisser faire. Elle semble prise d’une attention toute particulière à vouloir m’aider et à ma grande surprise ne cherche même pas à rire ou à profiter de la situation… A sa place, je l’aurais fait. C’est peut-être moi finalement qui suis un coureur, aux idées sans cesse déplacées et libertines. Je le reconnais, pendant un instant j’en avais pratiquement oublié la bestiole se faufilant sous la toile de mon jeans, préférant me focaliser sur les doigts de ma collègue. Elle parvient à déloger la bête que je vois se débattre sous la forme d’une bosse qui bouge vivement de droite à gauche. De petits couinements s’extirpent du vêtement comme ceux d’un jouet pour chien, j’avais bien raison s’en était un. Bête répugnante et vicelarde! Jessica l’empoigne d’un coup et l’extirpe vivement, je suis sauvé. Elle le soulève juste sous mon nez et il me semble que cette créature, les yeux rivés sur moi, me fusille du regard. J’ai comme l’étrange sensation que nos chemins se recroiseront durant mon séjour à Blarney Castle, qu’il n’en restera pas sur cette cuisante défaite. Il veut ma peau, j’en suis certain! Et là, comme pour me mettre en garde et pour me montrer l'étendue de sa ruse, il se venge sur la jeune fille en lui incisant le doigt. La boule de poil est envoyée valser au loin ce qui me soulage mais d’un autre coté je ne peux m’empêcher de fixé l’endroit où il a été expulsé afin de m’assurer de son éradication. Camden se plaint - pour changer - et je me retourne pour la voir. L’entaille semble être profonde puisqu’elle perd quelques gouttes de sang. Vous me direz, qu’est-ce que quelques gouttes alors qu’elles perdent tous les mois…. Tiens d’ailleurs c’est une excellente question à poser au prof de bio çà… combien en centilitres de sang perd en moyenne une fille durant son cycle? Mais là je m’égare complètement.

    Elle regarde son doigt avec tristesse.... manquerait plus qu’elle attrape la rage. C’est à présent à mon tour de l’aider. Je me relève donc d’une main flanquée sur la mousse arpentant les roches des vieux murs du passage et me rapproche de quelques pas, assez pour observer cette plaie avec attention. Le sang continue à couler, une bonne chose ma foi. Je prends sa main et presse doucement l’extrémité dans le but de retirer le plus de sang souillé. Mais là encore cela ne suffira pas. J’avais vu dans ma jeunesse que les Aborigènes de la tribu des Warlpiri aspiraient les plaies de leurs blessés pour en extirper le venin des morsures de serpents. Rat ou serpent, des deux je préfère de loin les reptiles, plus sains. Je la regarde un instant me demandant si je vais tenter l’expérience. Qui sait où cette vermine à bien pu trainer et de quelles saloperies il pourrait me contaminer. Mais c’est Jessica, celle avec qui j’ai déjà tellement partagé, la question ne se pose même pas...

    « J’espère que t’as pas le sida… »

    Posément je porte son doigt sur le bord de mes lèvres et me décide enfin à le sucer…. Je vous avez dit que j’allais en profiter, c’était inévitable. Mon regard se fait soudainement plus moqueur rien qu’à l’idée de m'être fourvoyé dans ce jeu car je viens de succomber à la tentation de l'allumer à mon tour. Ce que je suis en train de faire devient un amusement sournois, je la dévisage tout en continuant mon travail. Cette situation en est presque ridicule, je suis limite gêné et préfère rire de ma stupidité infantile. Le gros bœuf qui joue au protecteur alors qu’il a peur des souris… c’est risible non? J’arrête immédiatement. Elle ne risque pas grand-chose de toute façon sauf si elle en vient à se présenter à l’infirmerie pour une morsure qu'elle s’est faite alors que le couvre feu était déjà bien dépassé. J’ai peine à croire qu’elle ira demander de l’aide, elle a toujours été bornée même quand elle souffre le martyre. Mais trêves de blabla, je préfère ne pas prendre le risque de rester trop longtemps prêt d'elle sans quoi je pourrais flancher. Je reprends la route vers ce qui semble être la source d'un fin filet d'air. Une vieille porte en face de moi ne pose aucune entrave et lorsque je pose le pied dans cette nouvelle salle, une dizaine de torches s'enflamment sur tout le pourtour des murs, éclairant l'aménagement d'un gout particulièrement sobre. Je me retourne vers Jess légèrement décontenancé mais n'en laisse rien paraitre pour autant.

    « Doit y avoir un mécanisme automatique... ça doit être çà... »

    C'est émerveillé par cette trouvaille que je vogue entre les meubles. Nous sommes certainement les premiers à errer dans ce qui semble être une très ancienne bibliothèque depuis très longtemps. Je laisse Camden à ses réflexions et m'engouffre dans une allée où sont entreposés sur de nombreuses étagères des centaines de bocaux, tous étiquetés avec le plus grand soin. Des dates et surtout des noms à ne rien y comprendre… * Acanthophis antarcticus… * Dans le doute, je prends le récipient et souffle sur la fine pellicule de poussière pour y découvrir une créature uniforme, longue et décolorée…un vipère baignant dans un liquide depuis peut-être des dizaines d’années.

    « Putain qu'c'est glauque! Viens voir... »

    Mon regard se reporte sur les centaines d’autres réceptacles entassés pour être finalement attiré par les plus imposants… Quelle merveilleuse mais aussi effrayante collection. L'étiquette de ces derniers portait un nom que même le moins érudit des étudiants présents en ce manoir pouvait aisément comprendre: Homo Sapiens. Je ne fais que lire et m'arrête, choqué. Mais la curiosité l'emporte...


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MessageSujet: Re: Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan)   Pas perdu, où nous mènes-tu? (pv Lachlan) I_icon_minitimeJeu 19 Nov - 1:55

    J'avais bien remarqué son étonnement face à mes gestes si surs, si posé et tellement direct face à cette monstrueuse petite bête qui en des temps reculé avait apporté le coléra et d'autres maladies en tout genre. Mais je n'étais pas comme la plupart des filles, le rat ne me faisait pas peur, il ne me répugnais même pas. La seule chose qui aurait pû me rendre folle hystérique aurait été une de ces affreuses araignées aux pattes toutes velues. Mais je suis courageuse et puis je ne pouvais tout de même pas le laisser comme ça. Dieu sait ce qui serait arrivée à une certaine partie de son anatomie, précieuse aux yeux de Lachlan s'il avait continué de se debattre tel un beau diable-ah oui ça il était beau- (tu t'égares ma pauvre Jessica) excitant encore plus la petite bête dans sa course folle à travers le pantalon du bel étalon.

    Jessica voyons pense plutôt à ton doigts au lieu de penser à Lachlan comme tu pensais à lui il y a quelques années. C'est là que je reportais alors mon regard sur mon doigt d'où perlait quelques gouttes de sang. Ce n'est pas une coupure bien imposante mais je sens tout de même mon coeur battre dans la plaie. Il se relève enfin pour venir auprès de moi, eh bien quand même encore un peu et j'allais penser qu'il n'en avait rien à faire alors que je venais de l'aider, ce qui aurait été culotté et égoiste de sa part...Pourtant je ne saisis pas le sens des paroles qu'il prononce. Ai-je bien entendu ce qu'il vient de dire. Je me sens presque irrité à l'idée qu'il puisse me poser une telle question. Sans doute encore ces fameux ragots que l'on fait courrir sur moi. Je suis une allumeuse, oui je l'assume entièrement mais je ne fais qu'allumer et je les éteints tous autant qu'ils sont aussi vite qu'ils ne me résiste plus. Pourquoi je me conduis comme celà? Peut-être parceque j'aime jouer et parceque pour moi ce petit jeu que j'avais avec lui à continué d'une autre manière...Mais je ne vais pas me justifier devant lui, je n'en vois pas l'utilité.

    Biensûr que non voyons pour qui me prends-tu!dis-je alors que mes mots mourrurent lorsqu'il fit une chose à laquelle je ne m'attendait pas du tout. Cette façon de faire, cette sucion qu'il apose à mon doigts de façon si instinctive et naturelle...

    Je le regarde faire, et je me rend compte qu'il se joue du regard avec moi. Un frisson léger m'envahit subitement non pire ce n'est pas qu'un frisson c'est une envie, un désir. Je suis soudainement génée par ce qu'il fait...moi génée? C'est tout nouveau ça! Mais il met fin à mon supplice oui un supplice bien que doux je dois l'avouer mais s'il avait continué dans cette voix j'aurai très certainement cherché à obtenir plus et je ne suis pas sûre que ce soit ce qu'il souhaite, je pense que ce n'est pas le moment de faire appel au passé du moins pas encore. Pendant qu'il vaque à d'autres occupation, je vais sous mon pull d'où depasse légèrement la nuisette que j'avais passé une heure plus tôt. J'en déchire un bout, tant pis si elle est fichue mais celà me sers à panser la blessure qu'il vient de soigner comme il le pouvait. Au moins je ne risque pas de salir la plaie comme ça.

    Lentement je me relève pour le suivre alors qu'il découvre une pièce dont les torches s'illuminent comme par magie. Pour un peu je me croirais dans l'un des films de ce cher Indi. Indiana Jones! J'espère au moins que nous n'allons pas tomber dans une fausse aux serpents ou bien encore découvrir des cadavres. Je regarde une dernière fois derrière moi, là où se trouve le trou par lequel nous sommes entrés. Le bon sens voudrait que nous retournions là-bas mais Lachlan ne semble pas l'entendre de la même oreille. Un courrant d'air frais vient me fouetter le visage, d'où celà provient-il? Puis une sorte de plainte aigue...je presse alors mes pas pour le rejoindre, je n'ai aucune envie de me retrouver seule. J'arrive près de lui et je le bouscule légèrement m'aggripant à son épaule. Ce geste me procure une sensation de sécurité retrouvée.

    Je n'avais même pas remarqué la pièce, ni les bocaux qu'il manipulait.
    Mais vu qu'il m'interpèlle, je porte mon attention sur le second pour découvrir avec horreur un foetus humain baignant dans une solution de...de je ne sais trop quoi. Eurk!

    Haaaaaai, ôte ça de ma vue, c'est un foetus! laissais-je échapper dans un cri de dégout.

    Comment pouvait-on garder de tel choses exposée ainsi à la vue. Où avions nous donc atterit? Dans le laboratoire du Dr Frankestein?Pourtant malgré mon dégout évident, je ne peux m'empêcher de me mettre à furêter dans les recoins des autres étagères...à pas lents j'arpente la pièce. Il y a vraiment d'étranges choses ici, comme si quelqu'un avait pratiqué du vaudou ou de la santeria, ce genre d'art occulte enfin des choses pas très catholique. Mon regard est alors attiré par une chose qui n'a pas sa place dans un tel endroit. Grand, tronant dans un coin de la pièce, une baignore d'émail blanc mais dont le blanc semble ternir par un liquide rouge...Je ferme les yeux et les rouvres comme si je pensais que je rêvais mais non elle est bien là...

    Heu...Lachlan? Il y a une baignoire pleine de sang juste là...lui dis-je alors. Je ne tiens plus la curiosité est trop forte, je m'avance pour voir de plus près et...et soudain un craquement sinistre, le plancher -car étrangement dans cette pièce le sol est fait de lattis de bois- cède son mon poid (et pourtant je ne suis pas lourde). Je me retrouve à mon tour happé par un trou mais vers le bas. Un choc sourd s'en suit et je sombre dans l'inconscience alors que ma tête heurte le sol deux mètres plus bas...

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