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 Everything has to begin [.S.&.A.]

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MessageSujet: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 21:42




  • Est ce que les cours de Brown sont comme les cours au lycée ? Sont ils aussi insidieusement inutiles et insipides ? Non, peut être pas, en tout cas, je l’espère de tout cœur. Sinon, que ferais je ici ? La punition de mes parents aurait très bien fonctionnée.


    Elle aurait réussit à toucher au but si précieux de vraiment réussir à faire de la vie d’Andrew un ennui perpétuel, quelque chose n’ayant aucune saveur ni subtilité. Or les cours de Brown étaient plutôt passionnant, enfin tout du moins la littérature. Il n’avait pas choisi cela pour rien en fait. Jamais il n’aurait su s’intéresser aux sciences politiques, ou jamais non plus à l’anthropologie, et par pitié, ne lui parler pas de mathématiques. Le jeune homme savait parfaitement ce qu’il aimait et ce qu’il voulait étudier, dans le cas ou il aurait fait des études. Et maintenant, il y était. Si on demandait à quelqu’un ce qu’était la littérature, on entendait souvent la même réponse, une matière scolaire inutile, quelque chose ou il fallait activer ses cellules grises pour comprendre un sens que n’avaient même pas sous-entendu l’auteur. Un sujet qui ne rapportait pas d’argent. Etait ce alors pour cela que le jeune homme avait choisi ceci ? Peut être, cela le coupait de toute la richesse qui était propre au droit ou aux études politiques et le faisait entrer dans un monde ou seul les mots et l’esprit avaient le véritable pouvoir. Et il s’y sentait bien mieux que dans le monde dans lequel on le forçait à vivre, dans ce monde recouvert d’or uniquement pour en cacher la noirceur. La littérature n’obligeait pas Andrew a travailler en équipe avec quelqu’un d’autre, il faisait ses analyse lui même, et évitait de devoir collaborer avec quelqu’un, partager des points de vue n’était pas vraiment son fort et il l’admettait bien volontiers. Secret comme il était, il attirait la curiosité de tous ceux qui n’arrivaient pas à cerner le comportement quelque peu solitaire du beau jeune homme au regard triste en permanence. Il ne souhaitait pas se confier, et rester seul avec les livres était donc pour lui comme une sorte de refuge, un endroit ou il était préservé de toute l’agitation qui pouvait régner chez les gosses de riches avec qui il vivait. Anywhere out of the world avait dit un poéte français… Peut être avait il bien raison après tout.

    Le réveil du jeune homme avait sonner pendant dix minutes avant que celui ci ne se décide à l’eteindre. Il était réveillé depuis près de deux heures et n’avait dormi que trois heures cette nuit la. Il dormait mais ne rêvait plus, il se réveillait toujours avant d’enter dans cette période du sommeil ou l’on pouvait entrer dans une partie de son inconscient, et au final, tenter de gagner un eu de repos gratifiant. Pour lui, non, il n’y avait pas moyen et ne rêvait plus, ne se reposait même plus vraiment, il devenait insomniaque et rien n’y faisait. Alors il lisait, jouait de la musique, frappait avec des baguettes une batterie imaginaire qui se trouvait remplacée par son lit, bref, il s’occupait. Le driing du réveil avait envahit l’espace de sa chambre mais le jeune homme n’avait même pas pris la peine de l’entendre, perdu dans un roman anglais du dix neuvième siècle. Il ne serait sûrement pas en retard, il était déjà prêt, il avait pu prendre une douche en pleine nuit, le moment même ou il n’y avait jamais de problème d’eau chaude. Le fait d’être noctambule était peut être alors un mal pour un bien dans ce genre de vie universitaire. Evidemment, il fallait cohabiter, et par cela, Andrew entendait plutôt ignorer. Il ne se mêlait pas à ces gens qui vivaient avec lui, il n’avait pas vraiment envie d’être assimilé à eux. Tout ce qu’il voulait c’était trouver si possible, des gens qui étaient comme lui, ou qui tout du moins le comprendrais mieux que ces jeunes héritier dont l’unique intérêt était leur compte en banque, leur nouvelle paire de chaussure ou tout autre signe extérieur de richesse. Andrew avait dit stop à cela, il avait déjà assez donné et n’en pouvait plus. Cette confrérie lui avait été imposée, sinon, il aurait décidé de ne pas s’inscrire dans quelque chose du genre, préférant être un autodidacte, quelqu’un qui agissait et réagissait par lui même. Il fallait qu’il se motive, et qu’il aille en cours. Il aurait aussi bien pu rester toute la journée ici, ou aller s’aérer sur le campus, mais non, il allait aller assister à ces cours qui marquait un genre de fin pour la monotonie qui l’avait envahit cette nuit.

    Il était bientôt dix heures et le jeune homme arrivait seulement dans le bâtiment ou était supposé ce déroulé le cours de littérature francaise. Il avait pris trois cours similaire, trois différente sortes de littérature, mais il fallait bien qu’il pase le temps, qu’il n’erre pas en permanence sur le campus qui était aujourd’hui englué dans un brouillard de pois. Etrange, il ne faisait pas encore tres froid, mais le temps tournait pourtant à l’hiver. Sa reflexion l’aurait presque fait sourire, lui qui se plaigniait de l’inutilité de la majorité des conversation des gens, il s’y mettait aussi. Le temps, on ne pouvait rien y faire, c’était juste une variante de plus, quelque chose sur lequel on avait juste aucun pouvoir, une donnée variable qui ne faisait que conditionné un peu plus la vie quotidienne. Le jeune homme n’aurait pas pensé qu’il fasse ce temps la si rapidement, mais il avait tout de même prévu le coup. Il était habillé avec un jean d’une couleur banale, un bleu brut comme on en voyait temps, d’un t-shirt à l’effigie d’un ancien groupe de rock, et d’une veste noire assez épaisse. Il ne voulait surtout pas faire comme ces gens qui venait de son monde et qui prenait la vie quotidienne pour un défilé de mode, qui s’attendaient à voir une foule de photographe se retrouver devant à n’importe quel moment. Non, c’était la vie et pas un show-télé, paris hilton n’était pas présente, vous pouvez donc remballer vos extra-mini-shorts et vos Louboutins de quinze centimètres de talon. Bref, il faut de tout pour faire un monde, sauf que certaines personnes ont tendance à se croire le centre de ce monde, et c’était tout ce dont Andrew n’avait pas envie de voir à Brown. Mais bizarrement, il semblait que les gens riches avaient élu domicile sur le campus de Providence… Dommage.
    Le cours allait commencer, et Andrew prêt si tôt, allait réussir à se mettre en retard. Il accéléra le pas, et se retrouva quelques secondes avant le début de l’heure dans l’amphithéâtre ou le professeur commençait déjà sa classe. Il s’était assis sans vraiment faire attention à qui il avait à coté de lui, et de toute manière, aucun de ses pseudos amis n’avaient pris la même discipline que lui, il était seul dans un océan de littérature, quel bonheur. Il pouvait donc faire ce qu’il voulait, être attentif ou griffonner des citations sur un coin de papier, il pouvait décider de prendre des notes même s’il n’était pas d’accord avec l’avis du professeur ou bien juste essayer de penser à autre chose qu’a ces souvenirs qui lui sautaient a la gorge en permanence. Ces souvenirs d’une ancienne vie aujourd’hui perdue. Ces souvenirs qui pourtant le hantaient toujours avec une telle violence qu’il n’en dormait pas et qu’il s’était totalement renfermé. C’était une vie qui n’avait rien de facile et qui l’avait obligé à se démarquer des autres, à devenir ce gars étrange qu’on remarquait, aux traits physique purs et beaux mais qui semblait tellement fatigué par son passé qu’il gagnait de l’intérêt. Les gens qu’on ne peut pas cerner son souvent ceux qui sont le plus interessant pour les autres, étrange ! Bref, le jeune homme sortit de ses pensées juste à temps pour entendre le prof annuler son heure de cours et donner un travail à rendre dans deux semaine à la place. Andrew qui n’avait même pas sortit ses affaires en profita pour se montrer attentif, écoutant tout de même ce sur quoi sa moyenne serait grandement basée. Il s’agissait la d’un dossier à rendre sur une œuvre au choix du dix huit ou dix-neuvieme siécle et surtout française. Mais ce ne fut pas la le mot final, il ajouta avec un petit sourire qu’il faudrait que le travail soit effectué en groupe : il invita ses élèves à se tourner vers leur voisin de table et dit en commençant en français:

    -Voilà* votre nouveau partenaire. Bonne chance.


    Andrew se tourna vers celle dont il n’avait même pas regardé le visage en arrivant tout à l’heure ; il devrait donc mettre de coté son coté introverti pour travailler avec elle. Déjà, bonne chose, elle n’avait pas l’air d’être une de ces princesse précieuse et surtout ridicule qui étaient dans sa confrérie, cela faisait déjà un bon point pour elle après tout. De plus, il ne la connaissait pas, bon il ne s’intéressait que très peu aux ragots du campus de Brown alors il ne fallait pas s’étonner du peu d’intérêt qu’il portait à ses camarades de classes… Il lui adressa un regard presque amical, ce qui était deja énorme pour lui, il avait tellement l’habitude de passer pour l ‘étrange de service que bon, le role commençait à lui coller à la peau. Il se contenta de lui dire juste :

    - Salut…
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Senna Johnson

Senna Johnson

ETUDES : Littérature française.
Féminin
● INSCRIPTION : 25/09/2009
● MESSAGES POSTÉS : 3735
● CÔTÉ COEUR : J'te demande pas avec qui couche ta mère.
● ÂGE : 32
● PHRASE DU JOUR : FINAL POINT.
● STAR SUR L'AVATAR : : Olivia Wilde
● DISPO POUR UN TOPIC? : Je reviens bientôt mon poulet (a)

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MessageSujet: Re: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 22:14

    En arrivant à Providence, Senna s'était demandée si elle avait réellement sa place. Quitter ses parents qui ont toujours tout fait pour elle, alors qu'elle n'avait été qu'une personne médiocre durant son enfance, elle avait eu beaucoup de difficultés à le faire. Elle ne se sentait pas tellement dépendante d'eux, mais elle gardait cette impression au fond d'elle, celle de toujours avoir besoin d'eux. Bien évidemment, ce n'était pas le cas. Senna restait tout de même une personne mature malgré toutes ces pensées sombres dont elle se pensait le dictateur. Mais dans le fond, elle ne pouvait rien y faire. Tout cela ressemblait fort bien à ce qu'elle est réellement et même si ici il n'y a que des gosses de riches, elle ne pouvait pas envisager de se faire passer pour l'un des leurs. Ses parents ne l'avaient certainement pas éduqué de cette manière là. Elle venait d'une famille avec de faible revenu et elle n'en avait pas honte, non.

    Ce matin-là, elle se réveilla avec une demie heure de retard. Elle avait commencé un livre de Balzac il y a quelques temps et elle avait enfin prit le temps de le terminer, mais en se couchant tard. Le réveil ne sonnait pas assez fort pour qu'elle puisse l'entendre apparemment et toutes ses colocataires n'étaient déjà plus là. Elle soupira. Elle ne s'entendait pas avec elles. La jeune femme les trouvait sans intérêt.
    Bref, elle prit sa douche rapidement puis s'habilla tout aussi rapidement. Elle ne prit même pas le temps de voir à quoi elle ressemblait car en vérité, elle s'en fichait pas de mal de savoir quelle apparence elle avait ou même ce que les autres allaient penser d'elle si elle se trouvait complétement à côté de la plaque au niveau de son look. Et en plus, elle commençait sa matinée avec son cours préféré, la littérature française et heureusement pour elle, il ne démarrait qu'à dix heures. Cela ne l'empêchait pas d'accélérer le pas. Elle ne voulait pas non plus faire mauvaise figure auprès de ce professeur là. Lorsqu'elle arriva dans l'amphithéâtre, elle s'asseyait à une place plus ou moins vide. Elle remarquait juste un jeune homme près d'elle, mais rien de plus. Elle le voyait comme tout le monde, comme tous ces autres personnes qui n'en ont que faire d'elle. Car bien évidemment, Senna se renfermait dans une sorte de solitude qui ne s'évaporait qu'une fois sortie de l'université. Elle avait bien Lacey avec qui elle se moquait des autres, mais elle n'avait pas l'impression que cette amitié devait régner à l'intérieur du bâtiment. Et puis, elles ne se voyaient pratiquement jamais à cause de leur cours respectif. Pourtant, une mauvaise surprise l'attendait. Le professeur ne pouvait pas faire le cours et leur donna à la place un travail à faire pour dans deux semaines. Certes, elle n'avait pas trop de soucis à se faire car elle état plutôt bonne, mais elle n'avait pas envie de passer son temps sur quelque chose encore une fois. Et encore moins accompagnée de quelqu'un, car le travail devait se faire en groupe.

    Elle regarda le jeune homme assit à côté d'elle au moment même où il la regardait également. Elle s'était peut-être trompée sur son compte. Il n'avait pas l'air d'être de ces jeunes accros à leur téléphone et n'ayant qu'une seule hâte: quitter la salle pour parler avec les copains-copines. En fait, il avait plutôt l'air triste. Elle devait bien l'avouer. Elle eut un petit pincement au coeur.

    - Salut…

    Pendant un instant, elle se crut incapable de prononcer quoi que ce soit, mais elle y arriva quand même.

    « - Bonjour. »

    Elle fit un sourire. Elle ne désirait pas qu'il se sente dans une gêne quelconque car de toute manière, elle était elle-même gênée de la situation. Peut-être qu'elle aurait préféré se retrouver avec quelqu'un qu'elle détestait. Au moins, elle savait de qui il s'agissait. Bref, voyant qu'il ne réagissait pas, elle reprit.

    « - Je m'appelle Senna ... Je crois que l'on va devoir travailler ensemble sur ce projet là. »
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MessageSujet: Re: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 23:31

  • Allez Andrew, travailler en groupe ne te fera pas de mal… T* Gu*ule moi même… Parfait, je commence à me parler, à devenir fou, ça ne doit pas vraiment être un bon signe. Bien évidemment qu’un travail en groupe ne va pas me tuer, mais il faut me comprendre, ou tout du moins essayer. Si je suis solitaire, c’est bien pour une bonne raison, c’es parce que j’ai envie de l’être, et c’est bon, nous ne sommes plus au lycée où nous étions tout bonnement pas capable de travailler par nous même, pourquoi encore nous imposer cela à notre âge, et à Brown. Pour qu’on apprenne à mieux se connaître, pour qu’on forme une véritable dynamique de groupe, mais oui, vous m’en direz tant, ces excuses la sont en général un prétexte pour avoir moins de copie. Je n’ai jamais mentionné dans ma lettre d’admission ici que je voulais devoir une quelconque réussite au travail de quelqu’un d’autre, ou que quelqu’un gagne sa réussite grâce à moi, et c’est en général ces deux cas la qui se passent. Mais bon, je ne vais pas jouer les troubles faits, je vais faire ce qu’on me dit de faire, je vais travailler avec cette inconnue qui au moins, ne m’a pas l’air aussi prétentieuse, riche, et précieuse que les autres.

    Les jugements du jeune homme avait tendance à être rapidement arrêté, il ne cherchait plus vraiment à connaître les gens, trop déçu par ceux qu’il avait vraiment connu. Il les croyait ses amis, il le croyait des gens bien sous tout rapport mais les actions trahissent en général les paroles si bien qu’il avait bite compris qu’on ne pouvait jamais croire personne. C’était à partir de cela qu’il avait prit la décision de se terrer dans un mutisme total à propos de sa vie, il savait que peu de personnes pourraient comprendre mais aussi qu’on le jugerait pour ce qu’il avait fait, et qu’on le raconterai, et il ne voulait absolument pas que cela s’ébruite. Il était devenu alors un jeune homme très secret, qui avait une carapace, une armure qu’on ne pouvait pas vraiment percer tant elle avait gagner en épaisseur avec le temps. S’ouvrir aux autres n’étaient plus vraiment tres naturel pour Andrew, il ne croyait plus en un quelconque bien de l’humanité et il ne faisait qu’en voir les vices. Il savait dans quel monde il vivait, il avait ouvert les yeux. Les apparences n’étaient pas tout, mais pourtant elles étaient une réalité entière pour différentes personnes qui ne connaissaient que cela. Lui préférait être seul plutôt que de devoir être avec de telles personnes. C’était un choix, et il s’en fichait un peu maintenant tant qu’il avait toujours ce qui lui importait vraiment, soit sa liberté de mouvement et de pensées. Il riait des codes qu’on voyait adoptés dans le campus, si par exemple la mode de l’écharpe verte se créait, le lendemain, la majorité des étudiants seraient venus avec une écharpe verte, pour ne pas être différent des autres, pour continuer à être accepté dans la masse, pour ne pas avoir à vraiment réfléchir par eux même ?
    Mais avec une telle mentalité, mais aussi avec son âme visiblement torturée, Andrew passait sûrement à coté de gens probablement géniaux, et il n’en savait rien. Il avait besoin qu’on lui ouvre les yeux sur le sujet, sans vraiment qu’on cherche à savoir ce qui se cachait derrière la blessure secrète qui le marquait tant physiquement que mentalement. Il n’arriverait pas à s’en débarrasser tant qu’il n’aurait pas trouver quelque chose, un sentiment aussi fort pour équilibrer en quelques sortes la balance. Peut être qu’un jour il pourrait redormir plus de quatre heures pas nuit, en tout cas, pour le moment, ce n'était pas possible, et il passait son temps à lire ou à regarder des classiques sur la télé du salon de sa confrérie. Il n’avait jamais vu la jeune femme qui se trouvait à coté de lui, elle n’était donc pas des Delta Kappa Epsilon, il l’aurait déjà remarqué la bas.

    Non elle était d’une autre confrérie, mais cela n’excluait pas qu’elle devait obligatoirement correspondre à tout ce qu’il n’aimait pas ! La vie réservait parfois des surprises même à ceux qui étaient le plus blessés par elle. Même s’il ne croyait pas vraiment au destin, ni en Dieu d’ailleurs, le jeune homme savait que parfois, le hasard pouvait exister. Sur le moment, il se dit qu’il devait laisser une chance à cette jeune femme qui lui avait adressé un sourire au lieu de directement le regarder comme le gars étrange qui traîne chez les riches du campus, le gars dont on ne sait rien. Même à ne rien faire, on devient populaire, c’est cela qui fait peur. Etre populaire était le but de certaines personnes, mais surement pas d’Andrew qui faisait tout pour ne pas devenir comme les autres. La popularité signifiait des tonnes d’amis, ou plutot de gens qui font semblant de vous connaître afin de pour profiter des avantages que vous fournissez, bref, il n’y a pas trop d’intêret, enfin ce n’était qu’un point de vue d’Andrew. Chacun à bien le droit d’avoir ses idées apres tout, mais encore faut il bien les créé, ne pas être dépendant des idées et des dogmes prêchés par les autres. Au fond, s’en défaire et penser par soi même, c’était peut être cela le plus dur, mais aussi ce que la littérature pouvait apprendre à ces étudiants réunis dans ce grand amphithéatre.

    Le bruit avait commencé à envahir la salle, les étudiants parlaeitn à leur voisins à présent. Certains avaient l’air joyeux, d’autres totalement dépités, et d’autres, juste surpris. Andrew ne s’attendait pas vraiment à cela en arrivant en cours ce matin, il pensait juste que ce serait un cours normal ou il tacherait d’être plus ou moins attentif, bien que ne partageant pas certaines des idées du professeurs, mais non, il fallait que cette journée soit différente. Elle se présenta sous le nom de Senna, joli prénom d’ailleurs, plutot rare, ce qui ne gachait rien. Il examina rapidement les traits du visage de la jeune femme, des traits purs et régulier, un regard assez doux, quelqu’un qui de toute évidence n’était pas vraiment comme lui. Ce n’était pas grave apres tout, le pire aurait été de tomber sur quelqu’un d’aussi torturé intérieurement que lui. Il se présenta à son tour, fixant le regard de Senna rapidement :

    - Moi c’est Andrew…

    Ne voulant pas parraitre trop étrange, il ajouta assez rapidement avec ce qui semblait être un vague sourire de politesse :

    - En fait, je ne suis pas quelqu’un de tres habitué aux travaux en groupe, j’espére qu’on pourra tout de même arriver à travailler ensemble.

    Il n’allait pas cacher ce magistral défaut qu’il avait d’être vraiment personnel, de ne compter que sur lui, ce défaut qui était en fait juste une faiblesse, celle de ne pouvoir avoir confiance en personne.
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MessageSujet: Re: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 14:28

    Senna ne savait pas trop quoi penser de ce jeune homme avec qui elle allait devoir travailler. Elle le trouvait plutôt mignon, mais cette mine de tristesse le rendait quelque peu repoussant. Elle n'était pas du genre à juger les gens comme ça, sans vraiment les connaitre, même s'il lui arrivait tout de même de le faire. Pourtant, c'est souvent vers de pareilles personnes que son regard se porte en premier. Son petit air mélancolique la rendait elle-même mélancolique et la souffrance qui se lisait en quelque sorte dans ses yeux lui donnait envie de le serrer très fort dans ses bras. Ça, c'est ce qu'elle aurait fait si elle le connaissait et si elle n'avait pas cette fichue timidité. Et enfin, il lui adressa la parole.

    - Moi c’est Andrew…

    Puis, il lui souriait à son tour. Quoiqu'elle prenait davantage ce sourire pour une forme de politesse. Elle espérait quand même qu'il serait plus entrain à faire connaissance. Elle ne voulait pas faire un travail avec une statut, incapable de sourire juste comme ça, pour le plaisir. Rire rend heureux à ce qu'il paraît ou cela sert simplement à dissimuler une tristesse au fond de nous-même. Senna aussi souffrait intérieurement. Elle avait mal, mais elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle. Cette solitude la pesait, elle avait besoin de quelqu'un sur qui se reposait et elle regrettait de ne pas avoir ce genre d'amis. Bien sur, elle avait Jesse, son meilleur ami, mais c'était différent. Et puis, il avait Vanessa à présent. Senna n'avait rien pour elle.

    - En fait, je ne suis pas quelqu’un de très habitué aux travaux en groupe, j’espére qu’on pourra tout de même arriver à travailler ensemble.

    Et bien, il semblerait qu'ils aient la même attitude dans la vie de tous les jours. Mieux vaut travailler seul cela évite que les autres profitent de nous. Elle avait envie de soupirer, mais elle se retint pour ne pas que le jeune homme le prenne pour lui. Et puis, il devait savoir qu'elle ne travaillait jamais accompagnée.

    « - C'est pareil pour moi. Je n'aime pas tellement travaillé avec quelqu'un d'autre au cas où nos opinions seraient différentes. Enfin, quand ils ont en une. »

    Elle détestait réellement les personnes avec une passivité incroyable et qui n'étaient jamais capables de donner une quelconque opinion sur un fait tout aussi quelconque. Peut-être que lui n'était pas comme ça. La chance ne faisait pas partie de son vocabulaire, mais après tout, on peut tous changer d'avis. Elle lui refit un sourire sincère.

    « - Mais je pense que l'on pourrait bien s'entendre si tu ne fais pas partie de ceux-là. »

    Elle disait cela en pointant discrètement du doigt un groupe de jeunes riches.
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MessageSujet: Re: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 16:04

  • A première vue, il était vrai que le jeune homme n’était pas tout sourire. Il se distinguait de ces personnes qui en permanence avait le sourire accroché au lèvres, ceux qui feignait cette gaieté de manière perpétuelle uniquement pour se faire bien voir. Parmi ceux la, les sportifs et les cheerleaders, ceux qui jouaient la majorité de leur carte sur leur physique, sur l’apparence extérieure, sur ce qu’ils laissaient paraître d’eux. Andrew était fondamentalement opposé à cela. Même si sa tristesse et ses fantômes se faisaient ressentir sur son visage, il n’en restait pas moins que derrière ce masque, il avait de beaux traits purs et fin, des pommettes saillantes qui offraient à son regard une véritable profondeur, des lèvres fines et rouges qui ne se déployaient que rarement en un sourire franc, mais un certain charme et un charisme se dégageait de lui tout de même. Il n’en jouait ni n’en abusait pas, cela était uniquement un don de la nature, un déterminisme contre lequel il ne pourrait rien faire. On lui disait souvent qu’il ne ressemblait que peu à ses parents, ou alors qu’il était un mélange savant de traits de l’antiquité grecque et de modernité, pseudo compliments d’artistes invités aux brunchs mensuels de ses parents. Lui n’en avait pas grand chose à faire de ce genre de commentaire, il était ce qu’il était, et ne changerait pas, même si on tentait de l’amadouer, de le faire rentrer dans le droit chemin de la richesse et des gosses de riches. Non, il avait fait une sorte d’adieu à ce monde qu’il ne regrettait pas vraiment, il voulait s’en défaire, même si les mois étaient difficile à assumer financièrement après Brown, même si ses parents lui proposaient leur aide, il avait besoin de se sentir libre, et dans ce monde fait d’or, de diamant et d’argent, il ne le pouvait tout simplement pas.

    C’était pour cela qu’il ne s’était pas intégré chez les gosses de riches qui se trouvaient près d’eux. Ils les supportaient déjà assez dans sa sororité, pas besoin d’en avoir des heures de plus, non merci. De plus, il ne les connaissait pas vraiment, mais qui connaissait il au fond sur ce campus ? Lui même, c’était à peu près tout et déjà pas mal tant le personnage était quelqu’un de complexe. La dissimulation intérieure était un combat de chaque instant, mais il reconnaissait en la jeune femme se tenant en face de lui, cette Senna qu’il venait de rencontrer, il trouvait dans son regard quelque chose d’étrangement semblable au siens. Les mots parfois ne peuvent pas grand chose pour exprimer un concept, une idée dans son essence, un sentiment, une sensation. Il savait qu’il était probablement pas le seul à ressentir cette blessure plus que profonde qui avait coupé son âme en deux, mais elle aussi semblait à son tour mélancolique. Un miroir de lui même ? Evidemment, on ne pouvait s’en vouloir qu’a soi même lorsqu’on se sentait aussi mal, pourtant, en vouloir aux autres aurait été vraiment plus facile. Oh oui, tellement plus aisé. Reporter la responsabilité, ne pas prendre conscience de ses propres actes était quelque chose de lâche, mais qui avait le mérite de soulager l’âme d’un poids terrible. Mais Andrew n’avait rien de lâche, la était sûrement le problème.

    « - C'est pareil pour moi. Je n'aime pas tellement travaillé avec quelqu'un d'autre au cas où nos opinions seraient différentes. Enfin, quand ils ont en une.
    »

    Ah ! tient, quelqu’un qui pensait comme lui. Les opinions n’avaient en elle même aucune valeurs, elles n’apportaient rien de constructif, or on s’y raccrochait comme à un radeau dans une mer déchaînée, de peur de perdre tout nos repères. Nos opinions, nos pensées, étaient ce qui nous faisaient être nous, être en temps que personne individuelle qui ne devait rien aux autres sinon que leur propre jugement. Et puis, il était facile de se dire que sa propre opinion était la meilleure, ne pas tenter de réfléchir ensemble, avec l’autre, sur ce qui pourrait être le milieu des deux, en clair une objectivité naissante de deux subjectivité bien distinctes. Néanmoins, la jeune femme avait raison, parfois, les gens n’avaient pas d’opinions, étaient totalement creux, semblable à des huîtres qui n’auraient d’avis sur rien. Bref, le partenaire presque idéal pour un tp que l’on aurait voulu faire seul en clair. De toute évidence, Senna n’était pas de cela, elle assumait son avis, son opinion, et cela ferait peut etre naitre de bonnes idées pour le devoir qu’ils devaient faire ensemble. L’un comme l’autre blessé en leur âme et conscience, pourtant l’un comme l’autre assumant parfaitement ce qu’ils étaient… ou presque.

    - Disons que les personnes qui ont de vraies opinions sont rares, même ici alors qu’on pourrait croire le contraire.

    Andrew savait bien ce qu’il disait, il connaissait nombre de personnes qui ne pensait pas vraiment par elle même, qui se contentaient de suivre les pas qu’on avait laissé dans le ciment pour eux, qui ne faisait que suivre ce que les autres disait. Des moutons. Peu de personnes étaient vraiment capable de réfléchir, de renoncer à la pression de la popularité par exemple. Sa confrérie en était un bel exemple, des gosses de riches qui se conduisaient tous ou presque de la même manière. Certaines personnes s’étonnaient qu’Andrew soupire des qu’il les entendaient parler, mais c’était plus fort que lui, il entendait dans la même journée, peut être vingt ou trente fois les mêmes choses, venant de vingt ou trente personnes différentes. Comment était ce vraiment possible ? Comment pouvaient ils être si dépendants d’une seule manière de penser ? Le conformisme était une sécurité, il fallait se le dire. La liberté était bien ce qui faisait peur au fond.

    « - Mais je pense que l'on pourrait bien s'entendre si tu ne fais pas partie de ceux-là. »

    Et si… Andrew faisait bien partie de ceux la, ceux qu’elle montrait discrètement et qui se tenaient de l’autre coté de la salle. Eux, c’était ses collocs, ceux qui vivaient dans la même grande et luxueuse battisse que lui, ceux qu’il évitait pourtant. Il vivait avec eux, pourtant s’obstinait à ne pas agir ou penser comme eux, c’était paradoxal. Peut être faudrait il qu’un jour il renonce et rentre dans le moule qu’on avait créer pour lui. Il se contenta pour répondre à la jeune femme d’un demi sourire et d’une négation de la tête ajoutant, conscient qu’il mentait sur ce coup la :

    - Je… Non, je ne fais pas partie de ce genre de personnes, rassures toi.

    Mais il mentait, il était un delta kappa epsilon, il vivait dans la plus luxueuse des confrérie, il avait sa chambre à lui, ses parents étaient multi millionaire, mais lui, qu’était il vraiment au fond alors ?
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MessageSujet: Re: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 16:25

    Senna était bien heureuse d'apprendre que Andrew ne faisait pas partie de ces gens-là. D'ailleurs, qu'est-ce que cela aurait changé ? Elle aurait quand même du l'accepter et puis, ses parents lui répétaient sans cesse que l'argent ne faisait pas le bonheur. Si vraiment il en avait fait partie, elle aurait pu penser qu'ils avaient raison. Mais Senna s'obstinait toujours à dire que l'argent contribuait quelque peu à être heureux. Même si elle n'en a jamais vraiment eu, cela ne lui a pas empêché de vivre chaque moment comme si c'était les derniers et puis grâce à ça, elle avait développé un certain sens de l'autonomie. Elle vivait, certes, loin de sa famille, mais tout cela ne l'effrayait pas réellement. Elle lui manquait et chaque jour, elle se promet de les appeler. Elle ne le fait pas.

    Étrangement, elle s'était toujours demandée s'il n'y avait que des gosses de riches ici. Elle avait sa réponse. Il y en avait des comme elle, des normaux si on peut dire les choses ainsi. Ce sont ceux qui se fichent un peu de savoir ce qu'ils vont faire ce weekend ou s'il faut ramener tout genre de produits illicites pour se faire bien voir. Senna n'avait jamais touché à la drogue. Elle savait qu'elle ne serait plus elle-même si elle venait à en consommer. Ce n'est pas ce qu'elle désirait. Quand elle était au lycée, elle avait retenu une chose lors de son cours de philosophie. Son professeur avait bien insisté sur le fait que même si les gens boivent ou se droguent pour oublier, une fois dans un état normal, tout nous revient dans la tête et c'est surement encore plus difficile de les combattre car on réalise qu'on arrive pas les effacer de notre mémoire aussi vite. Seule la mort pourrait y parvenir. Et encore ... Que se passe-t-il réellement après la mort ? Personne ne l'a jamais su et ne le saura jamais. C'est pour cela qu'elle préférait avant tout se confronter à ses problèmes pour ne rien regretter par la suite. Elle considérait la vie comme un cadeau et cela ne servait à rien de la détruire à cause de futilité dans ce genre là.

    « - Tu veux commencer toute suite ou on se voit plutôt à l'extérieur. »

    A vrai dire, elle ne pouvait pas rester plus longtemps ici, avec tout ce bruit. Les autres ne prenaient même pas la peine de baisser un peu d'un ton. Vraiment, ils se croient tout permis. Elle se rapprocha un peu plus de lui et remarqua davantage les traits de son visage. En fait, il était encore plus beau de près et elle ne regrettait pas de l'avoir comme partenaire. Certes, les personnes dans son genre à elle étaient bien sympa, mais pas aussi agréable à regarder. Et puis, en y réfléchissant bien, elle trouvait qu'il avait une bien jolie voix. Elle était certaine que ce n'était pas le genre de garçon à faire du mal aux autres, ou même à mentir. La pire chose qui pouvait exister selon Senna.
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MessageSujet: Re: Everything has to begin [.S.&.A.]   Everything has to begin [.S.&.A.] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 21:26

  • Chez les Delta Kappa Epsilon, l’argent était égale au bonheur. Plus vous en aviez, en gros, plus vous étiez heureux. C’était un credo, un leitmotiv, que tous les gosses de riches appliquaient à la virgule près. Grâce à différentes cartes bleus, ils pouvaient s’acheter des vêtements de grands créateurs, des chaussures à presque un mois de salaire normal la paire, des voitures flambant neuves dont il changerait après les avoir exploser contre un mur dans quelques semaines, du champagne et des pullules magiques hors de prix. Voilà le bonheur et sa définition pour quelqu’un qui n’a jamais vu à quoi ressemblait l’autre côté de la barrière, les quartiers moins chics et la vie beaucoup plus normal. La majorité de ces jeunes adultes ne connaîtraient probablement jamais une vie simple et plus communément appelée classe moyenne. Non, quant on était riche, il fallait le rester, et amasser encore plus de petits billets verts. Voilà le schéma idéal de la vie d’un des congénères d’Andrew, alors fallait il vraiment blâmer le jeune homme pour avoir clairement menti, avoir avouer que non, il n’était pas de ceux là ? Pour lui, il n’était pas vraiment l’un d’entre eux, sauf que le compte en banque de ses parents, sa résidence universitaire, le milieu dans lequel il avait été élevé, et bien tout cela concordait bien au parcours classique du gosse de riche. Oui Andrew avait bien mentit à la jeune femme, mais ce mensonge comportait tout de même une part de vérité après tout, il ne sentirait sûrement pas mal pour cela. La majorité des gens se faisaient passé pour riche, et lui se faisait passer pour pauvre : le monde de l’héritier des Sachs tournait vraiment à l’envers.

    Ou plutôt Andrew préférait largement son propre monde à la réalité qu’il devait affronté. Le cours de littérature était le seul qu'il attendait vraiment durant une semaine, considérant les autres comme plutôt secondaires et inutile. Il connaissait la liste de ses priorités et aller à l’école n’en avait pas été une pendant longtemps. Mais ses parents avaient décidés qu’il continuerait, et s’il se faisait renvoyé de Brown, il était bon pour une université ou le régime militaire était en vigueur. Il n’y avait absolument aucun moyen qu’il aille la bas, il ne supporterait sûrement pas de se faire donner des ordres, devoir obéir, avoir une routine terrible, alors il se devait de réussir un minimum à Brown. Le destin lui avait été plutôt favorable, pour ce travail, il ne serait pas avec une de ces cruches sur lesquelles il avait l’habitude de tomber et dont il préférait franchement éviter la compagnie. La discussion avec ce genre de personne était tellement restreinte qu’elle se résumait pour Andrew a quatre mots : bonjour, au revoir, oui et non. Plutôt platonique mais il n’allait sûrement pas feindre l’intérêt. Or, la, la jeune femme qu’il avait en face de lui avait déjà la grande chance de ne pas être riche, ce qui, pour Andrew, faisait un bon point. De plus, elle ne semblait pas être uniquement intéressée par cela comme tant sur le campus. Le jeune homme pouvait presque remercier le professeur alors. Bon remercier un prof pour un devoir était suicidaire, mais au moins, cette fois, il était presque sur qu’il ne bosserait pas tout seul, cela changerait.

    - Je crois qu’on va avoir un peu de mal à bosser ici, mais si tu veux commencer de suite, il n’y a pas de problème… J’ai comme qui dirait, tout mon temps en fait.

    Le professeur venait de quitter la salle, et les eleves restaient à bavarder comme dans un simple café. Il ne manquait plus que les boissons sur les tables. A vrai dire, cela n’aurait pas dérangé beaucoup de monde, ils avaient parfois tendance à se croire les maitres d’un monde trop imaginaire pour être bien réel. Andrew regarda autour de lui, personne n’avait vraiment envie de travailler. Il eut donc l’idée d’aller bosser ailleurs, au calme, la ou il ne verrait pas ces personnes qu’il voulait éviter car elles pouvaient le trahir, révéler sa véritable identité, en d’autres termes, qu’il venait de mentir. La jeune femme attendait de toute évidence une telle réaction de sa part car elle semblait elle aussi prête à se lever. Il se surprit à admirer les traits fin de la jeune femme, son regard assez transperçant en fait, son port de tête altier. Il avait pris l’habitude de presque détailler méthodiquement les gens depuis quelques temps, un passe temps comme un autre probablement. Instinctivement, Andrew se leva, bien décidé à aller ailleurs, la population de la classe l’énervait passablement :

    - A défaut de commencer ici, ca te dirait qu’on aille dehors ?
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