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 Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]

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MessageSujet: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 2:44




Surrender every word, every thought every sound.
Surrender every touch, every smile, every frown.
Surrender all the pain we've endured until now.
Surrender all the hope that I lost you have found.
Surrender yourself to me.





    Les nuits à Providence, les nuits de Brown peuvent elles être aussi tourmentées que celles de New York et de Chicago ? Bien sur, les tempêtes se valent partout, les coups de vents qui vous glacent le sang lorsqu’ils poussent les branches des arbres dans les fenêtres sont les mêmes dans les quatre coins des Etats-Unis. Mais la nuit est différente, jamais semblable lorsque les minutes s’égrènent, lorsque les heures passent et qu’elles apportent l’aube. La nuit est le royaume des cauchemars, des méfaits, des regrets. Rien de bon n’est jamais associé à la nuit dans la culture populaire, c’est toujours le noir donc le royaume des ténèbres, là d’où rien de bon ne peut sortir, là ou toute chose vivante et bonne est aspirée. Et c’était plutôt vrai, tout du moins, dans l’esprit d’Andrew. Il se rappelait de cette nuit ou il faisait jour grâce aux grands lampadaires qui illuminaient les rues désertes de la grosse pomme… Non, il devait se sortir cette image de la tête, cesser d’être hanté en permanence par cette réminiscence d’un souvenir malheureux. Il n’avait rien pu faire… Faux ! Il aurait pu. Alors il n’a juste rien fait. Non, il n’a absolument rien fait, il a suivit ce qu’on lui avait dit, protége le nom de ta famille, reste dans leur bonne grâce, suit leur trace, leur voix, leur voie, et devient ce que tu es destiné à devenir, un patron, quelqu’un de riche qui commandera les autres et t’enrichira sur leur dos, c’est le seul moyen d’accéder au bonheur. Non ce n’était pas le seul moyen, Andrew l’avait comprit, Andrew se le martelait tout les jours mentalement, comme si c’était la seule leçon qu’il avait pu tiré de cet accident… de cet homicide plutôt. La mémoire est une chose que l’on peut combattre, contrairement au remord. Modifié un souvenir peut s’avérer faisable avec de l’entraînement et de la persévérance, il suffit de se convaincre, mais se débarrasser de remords est impossible, cela correspondrait à se débarrasser de conscience, de ce sur-moi qui guide l’esprit vers une pseudo moralité. C’était la le combat mental qu’endurait chaque nuit le jeune homme, allongé dans son lit deux personnes, seul, les yeux grands ouverts fixant le plafond dans la pénombre. Il ne trouvait pas le repos, le sommeil n’était plus son allié. Il avait essayé des somnifères mais la dose de caféines qui traînait encore dans ses veines compensait largement la dose de comprimé qu’il pouvait prendre. Il ne dormait plus beaucoup, seulement trois à cinq heures par nuit, mais cela était suffisant pour qu’il ne s’endorme pas pendant la journée, et pour qu’il puisse continuer à vivre sa vie d’étudiant de Brown.

    Il savait qu’il n’était pas vraiment à sa place ici, que c’était juste une punition familiale de lui avoir imposé cela, mais après tout, il ne pouvait pas aller contre cette décision. C’était soit cela, soit un camp militaire, et vu qu’il ne comptait pas du tout ramper dans une boue verdâtre et passer ses journées à obéir, il avait choisi de venir étudier le seul truc qui pouvait encore réussir à le passionner sur cette Terre, la littérature. Le long de ses nuits d’insomnies, le jeune homme avait appris à connaître Twain, Wilde, Salinger, Shakespeare, Laclos, Balzac, et aujourd’hui, il les étudiait en cours, ce qui n’était pas si mal. Pendant ce temps la, son esprit n’était pas concentré sur le passé au moins, il pensait à autre chose qui pouvait presque être constructif voire divertissant. Ca et la musique, voilà ce qui en gros pouvait le sortir de cette douce torpeur qui venait l’habiter de façon routinière. Il n’avait pas beaucoup d’ami et ne parlait pas des masses, mais juste parce qu’il n’en avait pas envie. Ok il pouvait être très sélectif, jugé les personnes sur ce qu’elles étaient dans la vie pour ne pas traîner avec elle, mais il était juste en parfaite adéquation avec ses principes : sortir de ce monde qui lui collait à la peau, devenir quelqu’un d’autre, même si cela signifiait pour les autres qu’il était le gars bizarre qu’on ne devait pas approché. Peu importait, la solitude valait parfois cent fois mieux qu’un compagnie qui se voulait assez dérangeante parfois. Etre solitaire avait des bons cotés, il pouvait regarder le monde de l’extérieur, en apercevoir les défauts qui faisaient qu’Andrew ne trouvait plus vraiment sa place à l’extérieur. Mais il y avait des gens qui voulaient savoir à quoi le jeune homme au visage si beau mais si mélancolique rêvait. Il ne rêvait pas, il cauchemardait les yeux ouvert, il vivait sa propre réalité d’un événement passé sans pouvoir en sortir, et certaines personnes de Brown par leur agissements rappelaient au jeune homme cette nuit encore plus qu’il ne l’aurait voulu. Lassé de penser, lassé de ne pas trouver ce sommeil si peu réparateur, Andrew se leva. Il n’avait même pas pris le temps de se déshabillé, il savait parfaitement qu’il ne trouverai pas le sommeil maintenant. Il avait été allongé quarante cinq minutes à fixé le plafond, cela avait été largement suffisant pour constater qu’il ne pourrait pas s’endormir, qu’il avait besoin d’une nouvelle fois, se changer les idées.

    Il attrapa aux hasard un CD qu’il avait laissé traîner sur son bureau, ne prêtant même pas une quelconque attention à ce qui était noté dessus, et ouvrit à la volée la porte de sa chambre. Tout était extrêmement bien insonorisé dans cette vaste maison et pour réveiller quelqu’un, il aurait fallu lancé une bombe atomique derrière sa porte. De toute manière, le jeune homme se moquait bien de réveiller quelqu’un alors que lui ne trouvait pas ce repos pourtant bien mérité. Il descendit les marches qui le mèneraient au salon, priant un Dieu auquel il ne croyait pas pour que personne ne se trouve dans la pièce qu’il comptait occupé. Il ne voulait pas trouvé de couple se pelotant sur le canapé, pas de fêtard ivre mort allongé par terre, bref, il voulait être seul avec lui même.
    Arrivant en bas, il se rendit compte qu’il n’y avait aucune lumière allumée, parfait, il serait seul. Il se rendit dans la pièce ou se trouvait des canapés en cuirs et un écran plasma d’une très grande taille. Andrew n’alluma pas la lumière, il fit tout par lui même, de mémoire, ouvrir le lecteur dvd, ouvrir la télévision, et cetera. Finalement, l’écran lui annonça qu’il avait choisit à l’aveuglette un vieux film, un Hitchcock, les Oiseaux, qu’il avait déjà vu quelques jours auparavant mais qui pourtant ne le lassait sûrement pas. Ce film avait le pouvoir de faire trembler quiconque, de le plonger à un tel degré dans l’esprit tourmenté du cinéaste que c’en était génial. Il mit en route le film et s’installa, bloqué contre un coussin, les jambes mi-allongées sur ce canapé extra long. Andrew connaissait deja presque tous les passages, mais il était tout de même absorbé dans ces séquences, ces plans filmés avec un tel brio que les branches d’arbres frappant la fenetre auraient pu commencer à lui faire peur. Mais maintenant, le jeune homme n’avait plus vraiment peur de rire, arriverait ce qui devrait arriver. Néanmoins, il fut surpris lorsqu’il entendit du bruit derriére lui : quelqu’un ouvrait la porte.
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MessageSujet: Re: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 17:04

    Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] Chroni10 Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] 310

    I tried so hard
    And got so far
    But in the end
    It doesn't even matter
    I had to fall
    To lose it all
    But in the end
    It doesn't even matter



    Cette nuit, les ombres se prélassent dans la chambre de l'ange Kappa. Elle n'arrive pas à dormir, remuant entre ses draps, cherchant comment gagner le paradis des songes. Pourtant on la tourment, la retenant fermement sur terre. Son coeur si calme ne suffit pas. Soudainement elle se relève tout en prenait peur de l'ambiance oppressante de sa chambre. Elle est seule, scrutant la pénombre de sa chambre, devait-elle crier pour se sentir mieux ? Trop tard, elle s'était déjà lever pour allumer la lampe du bureau, maintenant le noir n'était plus constant, elle y voyait mieux. La fenêtre ouverte faisait s'envoler les rideaux vaporeux, étrange atmosphère. Dans sa robe de nuit soyeuse, elle décida d'entreprendre un périple jusqu'au frigot commun, prendre un verre de lait ... et surement tenter de nouveau d'atteindre le sommeil. Chaussant une paire d'escarpins duveteux, elle ouvrit la porte de sa chambre pour constater le silence de la maison. Empruntant le couloir à tâton, entourée de pénombre elle semblait briller. Tout était tellement différent la nuit, tellement calme et effrayant aussi. Vanessa préférait le jour et la franchise des choses lorsqu'elles sont sous la lueur du soleil. Qui peut se cacher sous l'ardente lumière de l'astre jour ? La lune est tellement belle mais tellement trompeuse ... semblable à une femme. La demoiselle prenait son temps, laissant sa main effleurer les murs pour ne pas en rencontrer un par maladresse. Bientôt elle fit face aux escaliers.

    Chacune des marches franchie en silence, elle descendait avec lenteur pour ne pas éveiller ses confrères. Malgré le fait que les chambres soient parfaitement insonorisées, elle se jouait un film, échappant à ses sombres songes. Semblable à une actrice des années cinquante, ses longs cheveux blondes entourant ses épaules avec tendresse et s'écroulant sur ses hanches lourdement. Les soieries de sa robe légère se soulevaient dans ses mouvements alors qu'elle continuait sa progression parcimonieuse. Bientôt elle se rendit compte que le salon était occupé, curieuse, elle y jeta un premier coup d'œil pour ne voir qu'un dos près du lecteur DVD. Décidant de ne pas déranger la personne qu'elle n'avait pas reconnue, la jeune femme prit le chemin de la cuisine commune pour ouvrir l'immense frigo et se servir un verre de lait. Les bruits venants du salon rompirent son étourdissement, elle revint sur ses pas, élégante et fragile pour franchir le seuil du salon. La pénombre ... un film en noir et blanc. S'approchant de la silhouette pour la reconnaitre , Andrew. Son éternel insomnie était au rendez-vous cette nuit. Cette dernière avait prise Vanessa, qu'elle traitrise ! La jeune femme se pencha avec nonchalance pour ébouriffer les cheveux de son confrère et ami, faisant le tour de la banquette pour s'assoir à ses cotés.

    -" Les oiseaux ... "


    Murmura t-elle simplement tout en lui tendant son verre de lait, elle n'en avait plus envie ... maintenant son estomac lui réclamé du pop corn et un bon coca. Le plus effrayant des Films d'Hitchcock se jouait devant ses yeux et déjà ses bras nus se couvraient de frissons. L'un des premiers films d'épouvantes qu'elle avait vu en noir et blanc, bien plus psychologiques et travaillés que tous ses nouveaux films sans âmes et sans trames. Vanessa reconnaissait bien là les gout de son ami tourmenté. Avec un naturel dérangeant, elle s'était invité auprès du jeune homme, tirant le plaid de cotons sur elle tout en repliant ses jambes pour les poser sur un coussin. Un ne manquait plus que Mathias se réveiller pour leur tenir compagnie... il serrerait certainement Vanessa dans ses bras pour qu'elle ne prenne pas peur... et cette dernière feindrait surement de gros frissons. Profitant de la tendresse de son frère de coeur. Andrew semblait plus détendu qu'à l'accoutumée, son esprit plongé dans l'intrigue qui se jouait sur l'écran.

    -" Ahhh non ... "


    Lâcha t-elle dans un sursaut, se collant contre le jeune homme tout en se cachant le visage contre son épaule. Qu'elle détestait ses surprises effrayantes, ses corbeaux de malheurs. Nullement troublée par son geste, elle releva la tête pour constater que la scène était passée, qu'un autre plan avait prit place... mais d'autres arriveraient et la jeune femme en avait conscience car, elle aussi, connaissait le film presque par coeur... mais la peur et les frissons revenaient à chacun des visionnages de ces films classiques mais tellement transcendants et apeurants !
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MessageSujet: Re: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 22:32

  • Pourquoi faut il en permanence que je ne puisse trouver le repos. Je ne cesserai jamais d’y repenser, ce moment hantera toujours mes souvenirs, elle les hantera toujours. Je sais, c’est ma faute, je sais, j’aurais du faire quelque chose, arrêter la voiture, les empêcher de la laisser la, au milieu de ce quartier sordide, mais non j’étais pétrifié, entravé dans des chaînes d’or fine dont il ne tenait qu’a moi de les briser. Je sais que j’ai mal agi, je sais que si je n’en paie pas physiquement les conséquences, je les acquitte tout du moins mentalement. Elle me manque plus que je n’aurais pu imaginé. J’aurais du faire quelque chose. J’en deviens insomniaque, noctambule, je ne trouve pas le sommeil, je dois bouger, agir, me changer les pensées, trouver un autre sujet à fixer dans mon esprit afin que mon attention puisse se distraire. Oublier est impossible, modifier le passé est impossible, suis je donc comme ces poètes soit disant maudits, retenu dans un temps qui n’est plus miens et qui m’entrave ? Brown n’a rien changé à ma situation, mon caractère s’empire, mon comportement aussi et je ne sais toujours pas ce que je dois faire. Je ne sais toujours pas ce que je peux faire.

    L’insomnie était un des nombreux traits de caractère du jeune homme. Des cernes marquaient son visage, durcissant ce regard qui pouvait tout de même paraître beaucoup plus doux qu’on aurait pu le penser. Il n’avait pas un mauvais fond, bien au contraire, il était juste hanté par un passé dont il ne pouvait pas s’extraire, alors il cherchait des occupations. Passer la nuit à fixer désespérément le plafond en attendant que le marchand de sable passe, ce n’était pas vraiment son truc, il avait besoin de bouger, de s’occuper, de ne pas rester cet être passif qu’il pouvait être, attendant un sommeil qui se refusait à lui. Il descendait souvent les nuits dans ce salon qui des minuits, cessait d’être occupé par des étudiants qui baillaient encore de leur week-end soit disant super qu’ils avaient passé en boite de nuit ou encore dans des bars pour savoir qui pourraient supporter le plus de bières avant de tout rendre par terre. Ce n’était pas vraiment le genre de délire dans lequel le jeune hériter de l’empire Sachs était. En fait, c’était tout le contraire. Il avait eut sa période déconne, maintenant, il en avait compris le peu d’intérêt et avait décidé qu’il avait sûrement mieux à faire de ses journées. Il avait touché presque à tout, alcool, drogues, substances prohibées qu’on offrait pourtant aux gosses de riches pour qu’ils sortent de leur paradis. Comme s’ils vivaient dans un enfer … Le problème avec eux était le fait qu’ils ne comprenaient pas la chance qu’ils avaient, et qu’ils ne profitaient pas de cette chance. Ils vivaient dans une autre société, quelque chose de quasi inaccessible, un monde presque entièrement à eux ou l’ont entrait que grâce à une série de chiffre, ceux des comptes en banques possédé par la famille. Ils ne vivaient pas dans la réalité, c’était clair et net, et c’était de ça qu’Andrew s’efforçait de sortir au maximum. Pas facile lorsqu’on vivait au cœur même du système, dans un bâtiment ou se regroupaient sûrement quelques futurs grands pdg et les fortunes les plus puissantes de l’université même. Oui, le jeune Sachs était à sa place, sauf qu’il l’aurait bien laissé à quelqu’un d’autre si on lui en avait laissé le choix. Parce que, d’autres auraient voulu sa place… On enviaient ces gosses de riches qui n’avaient de bien que leur physique et leur compte en banque, on voulait être parmi eux, on voulait se retrouver au cœur du système, se fondre dans leur moule, devenir eux, un de plus parmi les beaux et populaires. C’était in spectacle assez drôle à regarder de l’extérieur, ceux qui cherchaient par dessous tout à entrer en ces lieux presque sacrés. Un jour, ils ouvriraient peut être les yeux… ou pas.

    Une intrusion vint mettre fin a la rêverie du jeune homme qui ne regardait pas vraiment le film. Il le connaissait par cœur, il ne calculait même plus le nombre de fois qu’il l’avait vu depuis le temps qu’il possédait ce dvd. Ce fut l’une des choses qu’il s’acheta en premier lorsqu’il eut enfin accès à son argent qu’il n’avait plus besoin de demander à papa maman, il devait avoir peut être douze ou treize ans à l’époque et avait étudier ce film en cours, et de toute évidence, cela l’avait bien marqué. C’était véritablement un classique, un film qui pouvait encore créé en vous ce frisson électrifiant qui faisait que votre peau trahissait votre émotion. C’était à cela qu’on doit reconnaître un chef d’œuvre du suspense et du frissons. Aujourd’hui, les films d’horreurs appelaient le gore, demandaient du sang par mètres cubes. Cela n’avait plus grand intérêt, sauf de devenir voyeur de la mort de personnes, il fallait y prendre alors un certain plaisir macabre que ne ressentait pas Andrew, éternellement attiré par Shining ou Psychose. Le jeune homme ne s’attendait pas a voir débarquer Vanessa à cette heure la dans le salon, elle qui trouvait d’habitude si facilement le sommeil, comme si rien ne venait jamais la troubler, comme si l’ange vivait véritablement au paradis. Dans cette confrérie de fils et filles à papa, il n’y en avait qu’un tout petit nombre qu’il appréciait tout de même car ils n’agissaient pas comme tous les autres. Elle, elle avait essayé de comprendre ce qu’il n’allait pas chez lui, et ne s’était pas énervé contre son mutisme, sa volonté de taire son passé. Elle avait essayé de briser la glace, de briser les défenses d’Andrew qui étaient pourtant impénétrables et ce dernier avait décidé de mieux la considéré que tous les autres. Il ne s’offusqua pas vraiment de la main passé dans ses cheveux, les ébouriffants encore plus qu’ils ne l’étaient déjà, de toute manière, à ce niveau la, ça ne se voyait plus trop... Il se contenta de répondre par un « Hummph » qui signifiait en gros qu’il s’étonnait de la voir à cette heure la.

    Il ne s’étonna pas de la voir limite le pousser pour se faire une place à ses cotés, c’était bien la tout le caractère de cette chère blondinette animée de bons sentiments. Elle était sûrement l’une des seules personnes qu’Andrew considérait comme quelqu’un de véritablement bien. Il se poussa, lui faisant de la place, la laissant tiré la couverture sur ses jambes. Regarder ce genre de film seul est toujours différent de le regarder à plusieurs. On guette les impressions des autres, on jette des coups d’œil pour capter le moindre signe de frissons, on vit le film autrement. Il prit le verre que lui tendait la jeune femme, ne guettant même pas le contenu, le posant juste sur la table qui se trouvait a sa droite et reconcentra son attention sur le film dont il connaissait déjà la suite. Le moindre passage était réussit, et il ne fallut pas longtemps pour que toute la magie hitchcockienne agisse sur une Vanessa qui fut sûrement trop passionnée par la film à la vue de sa réaction de frayeur. Elle eu un sursaut, un léger mouvement de panique qui la fit venir se coller contre un Andrew qui s’attendait presque à cette reaction tant le caractére de la jeune femme était entier. Ce n’était pas prévu, ce n’était pas quelque chose qu’elle avait planifié, c’était juste une raction à une émotion, elle était véritablement vraie, et cela faisait plaisir à voir. Il se surprit presque à sourire, la laissant reprendre une contenance avant de lui dire d’un ton beaucoup moins sévére et grave qu’a l’habitude :

    « Tu dois être la seule qui n’a pas critiqué que le film est en noir et blanc, ca change de voir une connaisseuse en la matiére. »


    Venant d’Andrew, Vanessa pouvait véritablement prendre cela comme un compliment car le jeune homme qui avait l’habitude de se terrer dans le mutisme n’était pas vraiment avare de compliments.
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MessageSujet: Re: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 0:42

    Quelques secondes ... oui juste quelques secondes encore pour offrir un Andrew un peu de chaleur humaine. Bien sur son sursaut n'était pas feint et sa frayeur était réellement. Mais de voir un sourire nimber les lèvres de son compagnon cinéphile lui remplissait le coeur de joie. Heureuse, elle ne pouvait que l'être, reprenant sa place après avoir jugé qu'il était temps de s'éloigner un peu... trop de brusquer ne serait pas une bonne chose, surtout qu'elle n'avait aucune arrière pensée. L'ange souriait, lui offrant ce sourire avec toute l'amitié du monde. Espérant donner un peu de chaleur au coeur du vieux rockeur. D'ailleurs elle adorait ça chez Andrew, ce coeur brisé était une sorte d'âme à sauver et un ange se doit de sauver toutes les âmes. Vanessa détourna quelques instants son regard d'Andrew pour ne rien perdre du film. La voilà acceptée aux cotés du jeune homme, loup solitaire, parfois acerbe lorsqu'on entre trop brutalement dans son environnement proche. Flattée, elle se sentait tellement bien, prête à passer quelques instants à ses cotés et ça jusqu'à ce qu'il ne la supporte plus pour ce soir... pour cette nuit. Soudainement et donnant un véritable effet de surprise, Andrew prononça quelques paroles d'une voix grave, rocailleuse même, mais douce et amicale. La jeune femme lui donna toute son attention, c'était un compliment et elle était heureuse de l'accepter.

    -" Hitchcock ne peut être critiqué, ceux qui le font ne connaissent rien au cinéma. Bien qu'un Chaplin soit plus apte à me faire dormir ... tu vas devoir me supporter encore un long moment maintenant que je suis effrayée."


    Et qu'elle effroi, la jeune femme lâcha un léger rire tout en se levant précipitamment pour aller vers la cuisine... c'était un blasphème de ne pas manger un bon pop-corn devant un tel film. Fouillant dans l'un des placards, sur la pointe des pieds, elle chercha dans une demi-pénombre un sachet minute de pop-corn sucré. Le trouvant enfin après avoir laissé le dit placard dans un foutoir phénoménal, elle ouvrit le micro-onde pour balancer sans aucune douceur le paquet dans l'appareil. Le minuteur se mit en route, quelques minutes passèrent alors et Vanessa réa parut un saladier plein de pop-corn et deux bières. De quoi passer une bonne soirée improvisée. Il n'en fallait pas plus. Déposant l'une des bières à l'intention d'Andrew près du verre de lait, elle reprit place dans le canapé, coinçant sa canette entre ses cuisses tout en lui tendant le saladier de gourmandises.

    -" Les oiseaux sans pop-corn et comme Chaplin sans son chapeau !!"


    Le silence retomba, saccadé par quelques bruits de mastication lente. Les hurlements des victimes de cette nuée d'oiseau meurtrière se firent entendre de nombreuses fois et se fut autant de sursauts pour la jeune femme qui commença même à rire de ces réactions trop émotives. Mais Vanessa était une personne qui assumait ses émotions, parfois trop envahissantes, trop puissantes. Elle était emphatique et ça elle ne pourra jamais le cacher. Voir quelque souffrir la mettait mal à l'aise et très rapidement elle se sentait tout aussi mal. Pourtant Andrew ne la mettait pas dans cette état de malaise... non il était une personne qui attirait sa curiosité. D'une part elle voulait lui faire retrouver le sourire, malgré le faible taux de réussite... et pas besoin d'être statisticien pour s'en douter, et d'autre part la jeune blondie se plaisait à ses cotés. Une sorte de présence calme et latente qui vous force à vous apaiser. Depuis cette compile glissée sous la porte du jeune homme, Vanessa se plaisait à lui offrir toute sorte de CD et même des vieux quarante-cinq tours. N'hésitant pas à braver les escrocs d'internet pour faire plaisir au jeune homme. Toujours sans aucune arrière pensée ni même l'espoir d'un retour. Mais ne pensez surtout pas que ces actions prenez leurs essences dans la pitié ou autre mauvais sentiments. Non Vanessa ne ressentait qu'un amitié naissante et forte pour Andrew et elle espérait faire connaitre au cinéphile cette sensation chaude et réconfortante qu'il lui procurait. Et s'il devait la blesser pour qu'elle y parvienne, elle lui pardonnerait cent tourments ...

    Le saladier de Pop-corn se vidait doucement et les oiseaux avaient commis leurs tourments avec un brio qui leur ait connu. Mitch, une nouvelle fois encore, s'était rendu à temps sur le toit pour sauver son invité, Mélanie. Les oiseaux l'avaient attaqués à la tête et se fut dans la peur qu'ils se rendirent à la voiture pour firent vers l'hôpital... les derniers mots furent pour la Radio de la voiture... cette dernière annonçant l'invasion d'autres villages par les noirs oiseaux de malheurs. Une fin qu'elle connaissait et bientôt l'écran fut de nouveau totalement noir. Se tournant vers son compagnon de la soirée, la jeune femme se demandait s'il aller regarder un autre film ou remonter dans sa chambre. En avait-il assez de sa compagnie ?

    -" On en regard un autre ?"


    Proposa t-elle simplement de sa voix fluette. L'ange s'était déjà dressé pour fouiller dans les Dvd des colonnes. La plupart sont à elle et c'est pas amitié qu'elle ne les range pas dans sa chambre... après Hitchcock qui viendrait donc leur rendre visite ce soir. La jeune femme ne pouvait se décider seule, par peur de choisir un film déplaisant pour le jeune homme. Elle l'invita d'un regard à la rejoindre pour l'aider à choisir ... enfin s'il voulait faire perdurer un peu plus leur soirée cinémas improvisée.



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MessageSujet: Re: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 15:18

  • C’est vrai, je ne suis peut être pas l’ami idéal. Enfin, je ne suis même pas l’ami à avoir du tout. Je n’hésite pas a faire des reproches, à juger les gens sur leur conduite alors qu’eux ne peuvent pas juger la mienne vu que je ne leur livre pas. Je sais bien que tout vas à sens uniquement avec moi, mais je ne peux juste pas me confier, les souvenirs deviendraient tout un coup beaucoup trop réels, je redeviendrais ce gars que je cherchais pourtant à fuir le plus possible. Impossible de me confier ou impossible de ne serait ce que parler, je me contente d’être ironique, cynique, n’offrant jamais vraiment de pensées réelles aux gens qui m’entourent. C’est terrible à dire, je l’avoue, je le sais, mais faire autrement m’est pour le moment interdit. Je me l’interdit, c’est cela le pire. Il ne tiendrait sûrement qu’à moi de faire un effort, mais mon esprit ne me le permet même pas. Alors que faire ?

    A vrai dire, le jeune homme n’aurait vraiment pas penser que Vanessa souhaite rester en sa compagnie pour regarder un vieux film en pleine nuit. Il la savait différente des autres de cette confrérie, de ces autres qui avaient bien compris qu’il ne fallait pas trop chercher à comprendre Andrew, mais elle, elle cherchait à voir ce qui se cachait sous cette carapace. Pas d’une façon aussi obstiné que toutes ces autres personnes, mais elle avait choisi de laisser du temps au temps, et d’essayer d’apprendre à le connaître. S’il abaissait ses défenses, c’était bien uniquement avec elle, celle qui avait tenté de l’approcher la première fois avec des compilations musicales plutôt réussies. Il fallait bien l’avouer, Andrew avait un grand penchant pour la musique qui était devenue un de ses violons d’Ingres, s’exprimant avec le brio que la nuit lui offrait alors que les autres gens dormaient à point fermés, rêvant de tout et n’importe quoi. Lui il jouait un peu de guitare, aussi quelques notes de piano mais qui sonnaient plutôt bien au fond. Il n’était pas un grand grand musicien, mais avait une culture musicale assez impressionnante. Il avait appris à s’immergé totalement dans les musiques de telles périodes et avaient pu découvrir de véritables perles rares, des standard qui ne vieilleraient sûrement jamais et qu’il ne se lassait surtout pas d’écouter. Peu importait de ne pas écouter les mêmes musiques que ses pairs, ce qui passait en boucle dans les soirées et à la radio, ce qui serait sortit de tous les esprit dans environ trois mois. La musique adoucissait les mœurs et les cœurs, et il était vrai que quand Andrew se plongeait dans certains titres, il oubliait tout. D’un coté, il aurait du beaucoup mieux remercier la jeune femme pour les trésors qu’elle avait trouvé.

    - Ne t’inquiete donc pas pour moi… Mais c’est rare de voir quelqu’un d’autre que moi dans ce salon en pleine nuit en fait.

    Il aimait bien évidemment ces petits moments solitaires la nuit, mais ils étaient assez répétitifs au fond. Il aurait bientôt besoin de nouveau dvd, et il faudrait qu’il choisisse bien parce qu’un nombre infime de film lui plaisait vraiment. La grosse machine hollywoodienne des années 200 commençait à le lasser, voir des combat qui se finissaient en feu et en sang, c’était assez lassant au bout de deux trois films. Il en allait de même pour les séries en fait. Andrew était assez esthète dans ses goûts, et il était donc difficile pour lui de trouver quelque chose auquel il accrochait vraiment, mais ces vieux films en noir et blanc n’étaient pas une grosse prise de risque : il savait que niveau cinéma, on ne ferait probablement jamais mieux. La jeune femme s’éclipsa un instant, laissant Andrew seul face au film et à ses propres pensées torturées avant de revenir quelques minutes apres, des bierres et un saladier de pop corn dans les mains. Vanessa pensait vraiment bien en fait, devant un tel film, on ne pouvait pas se passer de pop corn. Elle eut la gentillesse de lui ramener une biére, qu’elle lui tendit et dont il but une gorgée avant de dire :

    - J’avoue que j’aurais dit Chaplin sans moustache, mais bon, la comparaison est déjà moins bien trouvée… Merci.

    Les films passait, les minutes s’écoulaient, les corbeaux faisaient leur victimes comme ils l’avaient deja fait la dernière fois qu’Andrew avait regardé le film. Les mêmes images passaient devant ses yeux qui refusaient de se clore pour trouver le sommeil, ces yeux qui exprimaient une partie des méandres de l’âme tourmentée du jeune homme. Il avait un regard assez profond, qui vous laissait de glace lorsqu’il vous transperçait par cette sorte de clairvoyance qui semblait émaner de ces yeux sombres. Voir dans l’âme humaine, en comprendre les tourments, il aurait tellement aimé savoir faire cela, être assez doué pour comprendre comment se guérir, comment guérir les autres, mais il était allé vers la solution de facilité, la fuite, le fait de se cacher loin de tout ce qui pourrait être douloureux. Qui aurait pu l’en blâmer ? Qui aurait pu lui dire qu’il devait souffrir ? Sa décision était juste humaine, il n’avait rien d’un ange contrairement à Vanessa. Il aimait sa propre place, être un mystère ne lui posait pas de problème, il fallait bien de tout pour faire un monde non ? Ce qu’on ne pouvait pas lui reprocher, c’est d’être, de se voiler la face, sur ce plan la, il devait être une des personnes les plus franches qu’on aurait pu rencontrer. Mentir n’avait pas grand intérêt, cacher la vérité ne servait qu’a protéger les sentiments, et il avait appris à ses dépends que cela ne servait pas à grand chose, au final, tout se savait, s’apprenait, se divulguait. Un campus, si grand soit il, se révélait être assez petit. Les informations circulaient très vite, un secret trahit mettait dix minutes pour revenir à l’intéressé si bien que le silence était parfois la meilleure arme qu’on pouvait avoir, qui servait à nous protéger. Se protéger, voilà la raison du mutisme d’Andrew, de ce silence le concernant lui même, ses sentiments, son passé, et ses goûts. Vanessa commençait doucement à comprendre, ne s’enfermant pas dans le préjugé de « tient il est bizarre, je n’irai donc pas lui parler ». Tout au long de sa courte vie, c’était cela qu’on lui avait appris, mais il était heureux de voir que certains pouvaient essayer de faire la part des choses. Peut être que la solitude allait bientôt s’effacer pour faire place à de véritables amis ?

    Le film tirait à sa fin, les dernières images angoissantes auraient pu laisser présager encore une ou deux heures de suspense insoutenables, mais non, la était le talent hitchcockien, celui d’emmener les spectateurs la ou ils ne s’attendaient pas à aller. Le salon devenait tout noir car l’écran n’éclairait plus les visages, les meubles, la pièce entière. Le film s’arrêta donc, laissant place à la pénombre qui ne dura qu’un instant, laissant place à une lumière grise qui était celle du menu du lecteur dvd. Vanessa prit les devants, demandant si leur soirée improvisée se prolongerait. Andrew savait parfaitement qu’il lui serait impossible de trouver le sommeil. La fatigue était la, mais il ne tomberait pas dans les limbes de l’inconscience, il ne le savait que trop bien. Il lui faudrait encore quelques heures dans un état semi éveillé pour finalement toucher au but. Il répondit à Vanessa par l’affirmative, se levant à son tour pour aller voir ce qu’elle lui proposait. Belle collection en fait, mariant à la perfection film plus récents aux classiques. Deux films attirèrent son attention, mais d’une mauvaise maniére en fait. Il lui dit :

    - Je te laisse maîtresse de la décision, j’ai confiance en toi… Juste, par pitié, pas de Twilight ou American Pie, je ne pourrais juste pas supporter cela je crois.

    « J’ai confiance en toi ». Il n’avait pas redit ces mots depuis des années. Bon, la cela concernait un choix de dvd mais tout de même. Faire confiance, la était sûrement le plus gros problème d’un jeune homme baigné dans ses propres ténèbres. Vanessa n’aurait probablement pas remarquer cela, ce petit défaut de langage, mais lui même, il en fut choqué, et cela était assez nouveau pour lui, lui qui aimait tant être maître de chacune de ses paroles. Il remis cela sur le compte de l’insomnie, de la fatigue chronique qui l’accablait, mais au fond, peut être finissait il par vraiment apprécier quelqu’un dans cette confrérie.
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MessageSujet: Re: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 21:24

    Étrangement, elle se ressentait pas tout l'honneur des dernières paroles du jeune homme. Peut-être parce que Vanessa ne savait rien de son passé. D'ailleurs elle ne lui offrit qu'un sourire en retour sans même voir qu'il était troublé par sa dernière phrase. La jeune femme se mit donc à chercher, laisser les côtes de boites DVD glisser sous son doigt, lisant rapidement les titres pour laisser de cotés les comédies, les films d'horreurs et quelques nouveautés dont le genre ne plairait pas au jeune homme. Andrew aimait les classiques, Vanessa se devait de lui en offrir un incontournable pour qu'il prenne plaisir à passer un peu plus de temps en sa compagnie. Essayer de lui faire passer un peu plus de temps avec elle sans même avoir d'arrières pensées ... c'était rare pour une jeune femme de son âge et de sa condition sociale aussi d'ailleurs. Vanessa ne désirait qu'une chose : qu'il se sente mieux et pourquoi pas qu'il en arrive à sourire plus souvent. Ce n'était pas non plus de la pitié ou même de la condescendance ... non de l'amitié et rien d'autre. Qu'il soit mauvais ou non, qu'il se montre méchant envers elle ou même blessant et froid, Vanessa semblait voir son âme souffrante et comprenait que ce n'était pas réellement l'âme qui parlait mais plutôt la douleur personnifiée. Par douleur, le jeune homme se devait d'évacuer sa peine ... par la violence très certainement. Souffrir pendant quelques temps, tous peuvent le supporter mais souffrir des années entières sans qu'aucun médicaments et qu'aucune drogue ne puissent à jamais vous soulager, c'est un chemin sur pour la douce descente vers la folie. Vanessa sortit soudainement un DVD du lot, le soulevant fièrement pour le montrer à Andrew, un sourire béa aux lèvres.

    -" Pourquoi ça " Les Tontons Flingueurs " un peu d'action après l'effroi ?"


    Grand film des années 1960 ... d'ailleurs 1963 était l'année précise de sa sortie. Histoire mafieuse, pour ne pas changer mais cette dernière se révèle hilarante après quelques visionnages. C'est un film en couleur, un grand classique du genre. Vanessa ouvrit le lecteur DVD, sortit le DVD " des oiseaux " pour mettre le nouveau, elle prit la télécommande toute proche de d'Andrew pour actionner la lecture. Quelques instants plus tard, les bandes annonces commençaient, et oui les " Remasterisations " n'échappent pas à la publicité. La jeune femme retrouva sa place dans le fauteuil, bon le pop-corn manquait mais son estomac était plein. Tirant de nouveau le plaid sur ses jambes, elle se mit à bailler alors que les premières images du film défilaient. La pègre et un promesse entre amis. Ce film faisait réfléchir... parfois il fallait se méfier des promesses qu'on pouvait faire et surtout lorsqu'elles étaient grandes en responsabilités. Vanessa s'enfonçait de plus en plus dans le canapé, les voix des acteurs ne semblaient pas la tenir éveillée. Un sourire en demi-teinte sur ses lèvres, elle était tellement heureuse de partager une telle soirée avec Andrew qu'elle n'irait pas dormir avant quelques heures.

    -" J'espère que ça te plais ... sinon n'hésites pas à changer de DVD ."


    Rare étaient les nuits où ce salon ne servait pas de banquette pour dépravés. Rares étaient les nuits où cette pièce ne servait pas à des fins illicites et déraisonnables. Pour une fois, comprenez, cette salle remplissait son rôle d'endroit où le bon temps s'y déroulait avec sourires et détentes. Bons compagnons y trouveraient réconforts et conforts sur les larges banquettes et devant le grand écran LCD. Fière d'elle, cette nuit qui n'avait nullement voulue qu'elle ne s'endorme lui avait offert une soirée des plus joyeuse. La première véritable soirée entre amis avec cet ange noir et triste. D'ailleurs il semblait moins triste à cet instant. Destinée douce et complaisante, enfin le jeune homme avait un répit dans sa vie si tourmentée et pleine de remords en tous genres. Vanessa espérait faire chasser son regard si dur et ses maux de coeur et d'âme. Malgré qu'elle ne soit pas naïve pour penser que ses sourires pourraient tout effacer. Premiers coups de fer et premiers morts sur l'écran, pourtant Vanessa s'était mise à rire soudainement. Qu'ils étaient pitoyables.

    -" Je n'ai jamais vu des morts jouer aussi mal la comédie."


    Quand un corps met près de dix secondes pour trouver le sol et ça après de lonnngues plaintes lors d'une chute magistrale de lenteur ... voilà toute l'hilarité. Digne des plus grands humoristes d'ailleurs. Vanessa se disait que ça ou " La septième compagnie ", elle en rigolerait autant ! Et pourquoi pas ... encore un classique, mais il était français et peut connu par les cinéphiles américain. Une autre fois surement, une autre nuit d'insomnie.


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MessageSujet: Re: Surrender... Yourself to me [.V.&.A.]   Surrender... Yourself to me [.V.&.A.] I_icon_minitimeVen 30 Oct - 15:19

    Les drogues étaient une aide, un moyen d’oublier, quelque chose qui étaient censé vous transporter dans un monde meilleur, plus beau, et vous faire oublier tout vos soucis. Bon ensuite, elles vous ramenaient aussi brutalement à la réalité qu’elles vous en avaient extraite, mais malgré tout, elle offrait un moment de répit tellement salvateur que certains ne pouvaient déjà plus s’en passer des les premiers prises. C’est vrai que certains devaient aimer cela, s’offrir un moment d’échappatoire à la cruauté de la réalité, mais elle revenait bien vite, et pour certains autres, cela ne fonctionnait juste pas. La drogue ne faisait que redoubler les souvenirs, les rendant plus réels, plus vivants, obligeant les consommateurs à revenir une fois encore dans ce passé tant redouté. Donc pour ceux la, aucune échappatoire probable, pas de possibilité de prendre quelques minutes de paix et de répit dans un monde et un esprit qui n’en laissaient aucune. Andrew était face à ce cas la, il avait essayer pas mal de choses et cela avait été à l’origine de l’accident, il en avait consommé beaucoup mais elle bien trop, et tout était arrivé à cause de cela. Mais en plus il avait continuer dans le but d’oublier, but jamais atteint vu que l’insomnie prenaient encore ses nuits et empêchait le jeune homme au regard troublé de vraiment faire le vide, d’avoir un peu de repos dans son passé qui le hantait. Il fallait dire qu’il avait essayé tout ce qui était possible pour habituellement faire oublier les gens, drogues, médicament, alcool fort, tout sauf une chose, en parler à quelqu’un. Il avait renfermer cela en son fort intérieur, comme un trésor secret mais maudit qu’il ne devait juste pas exposé aux regards du monde, sous peine de se faire juger, peut être dans les tous sens du termes. On le dénoncerai, il irai en prison pour non assistance à personne en danger, quoi que le nom de sa famille serait taché, donc ils feraient tout pour le sauver en lui payant un avocat hors de prix peut être. Mais il n’aurait pas à se soucier de cela tant qu’il n’aurait pas parler, et il savait parfaitement que ses anciens amis ne diraient rien non plus, il n’y avait pas à s’inquiéter de ce coté la, ils n’avaient juste aucunes moralité ni remords eux. Andrew n’allait sûrement pas atteindre la folie, il savait gérer cette douleur constance à présent, mais toujours pas l’évacuer. Pour cela, il lui aurait fallu quelque chose qui li occupe autant l’esprit que ce souvenir, mais il ne l’avait pas encore trouver, cette passion qui le guérirait.

    - Très bon choix… et très bon accent français !

    Durant sa scolarité, le jeune homme avait été obligé d’apprendre toute sorte de choses qu’il n’aurait jamais voulu travaillé s’il n’était pas aller en pensionnat, s’il avait été un élève normal, jamais il aurait pris la peine d’apprendre les rudiment d’une langue telle que le français. Maintenant qu’il y réfléchissait, le jeune homme comprenait que son français était vraiment pas terrible, que ses bases étaient tout sauf fondée mais qu’il avait toujours l’oreille pour cette langue, et que malgré tout, son accent avait toujours été plutôt bon. Il savait encore tenir une conversation dans cette langue, mais tout le reste du vocabulaire, tout ce qui devenait compliqué ou pas vraiment transparent en anglais, tout cela était depuis bien longtemps oublié. Il n’avait de plus jamais eut la France de voyager en France, il connaissait bien l’Allemagne, et l’Angleterre, mais ses parents s’étaient toujours refuser à le voir partir dans la patrie des Droits de l’Homme. Peut être cela avait à voir avec le fils d’une autre grande famille de Chicago, qui était revenu de France en passant par Las Vegas et se mariant avec elle… Les Sachs étaient des gens plus que prévoyants de toute évidence. Andrew s’était pas mal moquer de voyager dans sa vie, n’étant pas vraiment attirer par cela sachant qu’il n’avait pas vu ses parents de son enfance à cause de leur voyages, alors l’étranger ne l’attirait pas comme tous ces étudiants qui planifiaient des la rentré de partir le prochain été en Europe. Andrew reporta son attention sur le film que Vanessa venait de mettre, à défaut de penser à cette enfance si lointaine et dont le personnage principal ne ressemblait plus vraiment à celui qui était assis sur ce canapé.

    - Non ne t’inquiète pas, ça me va, sinon je t’aurais déjà dit le contraire.

    Il adressa un sourire à la jeune femme, quelque chose d’assez franc, de presque sympa. Dans cette confrérie, elle était la seule, ou presque. Il y avait bien Mathias aussi, mais en ce moment, c’était bizarre, différent et Andrew n’avait pas très bien saisi pourquoi. Le pire était qu’il s’en fichait pas mal dans la mesure ou les amis n’était pas vraiment son fort. La majorité partaient parce qu’il ne leurs parlait pas, parce qu’il se murait en permanence dans un silence vis à vis de lui même. Sur les autres sujets, la musique ou des trucs du genre, il n’y avait aucun probleme, le jeune homme avait même une grande culture, lisant la nuit de tres nombreuses choses à cause de son insomnies. Un jour il s’était résigné à essayer de la combattre, il avait arrêter de prendre des somnifères qui ne le faisait que cauchemarder de plus, pour se mettre au café à haute dose, devenant un client privilégié de Starbucks et lisant tout et rien durant ces moments ou il avait l’impression d’être complètement seul sur Terre. La, avec Vanessa, il se détendait, devenait beaucoup plus relaxé qu’en temps normal, passait un bon moment. Ces vieux films avaient la particularité de faire accroché le spectateur des les premières minutes et de les maintenir dans un état d’attention vis à vis de l’action, créant une dramatisation de premier choix. Son attention fut brisée par la voix de Vanessa qui le ramenait à la réalité. Non il n’était pas dans les années 1960, non il ne faisait pas parti d’un gang délirant aux paroles si bien trouver, merci Audiard. Non, il était en 2009 et la pauvre Vanessa qui voulait juste faire un commentaire gentil sur le films, venait juste de ramener Andrew à ses problémes.

    - Certains morts font bien trop réel, c’est pire je crois.

    Les morts, le passé d’Andrew. Elle ne savait pas, il ne pouvait pas lui en vouloir, mais intérieurement, il s’était de nouveau enfermé, ne prêtant plus attention à ce que le film voulait bien montrer, à ces acteurs désopilants qui ne le faisait plus sourire. Il avait tué quelqu’un, il avait tué quelqu’un, il avait tué quelqu’un. Quelqu’un qu’il connaissait, et il ne pourrait sûrement jamais se le pardonner, c’était clair. La moindre parole le ramenait à sa souffrance, était c’était la le plus dur. Ne rien pouvoir dire, ne rien pouvoir faire. Il voulait vraiment s’en débarrasser, devenir amnésique quitte à ne plus se souvenir de rien du tout, mais au moins revivre. Etait ce si mal que cela de vouloir oublier le passé ? La mine d’Andrew s’était de nouveau assombrie, perdu dans les méandres des fantômes de son passé.
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