Sujet: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Lun 11 Mai - 1:00
Tyron Abrams & Sidney McKenzie
Déterminé plus que jamais à se confronter à sa plus grande peur, Tyron était parti en pleine nuit à la découverte des joies du vandalisme et de la violation de propriété publique. Le campus encore illuminé par quelques feux attirait toutes sortes de vermines dont une race de papillons de nuits bien particulière. Abrams était parvenu à esquiver une à une ces curieuse silhouettes recourbées dans l’ombre, trainant en groupe pour la plupart à l’abri des regards indiscrets et se passant de main en main de drôles de petits sachets blanchâtres contre des feuilles qu’il ne connaissait que trop bien… De beaux billets verts contre cette saloperie qui pullulait au cœur de la vie étudiante les transformant en de misérables enveloppes sans aucune volonté propre. Ainsi, même privé de son passé, Tyron gardait de vue qu’il ne toucherait au grand jamais à cette saleté, il tenait encore à garder fièrement la tête haute malgré les récents évènements. Vêtu d’une veste légère et d’un baggy lui permettant de amples mouvements, il s’était tout droit dirigé vers le stade dont en principe le portail avait été laissé entrouvert par l’une de ses anciennes connaissances sportives. Enfin ceci dit que si ce petit détail avait été omis, il lui restait le trou dans le grillage à peine plus loin parmi les buissons arborant la clôture bien connu des drogués qui s’y faufilaient la nuit pour aller fumer et boire dans les gradins du stade. Mais Tyron tenait tout de même à son honneur et espérait que son bienfaiteur n’ai oublié sa promesse sans quoi il devrait se rabaisser à passer là où la vermine rampante avait l’habitude de se fourvoyer.
A son grand soulagement, le portail s’ouvrit dès lors qu’il poussa sur le battant et il s’introduisit silencieusement dans le stade sans s’attarder sur les petites fumerolles rougeâtres non loin de là voguant dans la pénombre du plus imposant des bâtiments...Encore eux, décidément c’était à croire qu’aucun lieu de Mount Pleasant High n’était épargné. Mais une chance pour lui, la piscine scolaire n’attirait pas grand monde mis à part les petits couples en recherche de sensations. Rien que pour en décourager certains, il alla dans la cabine de contrôle et alluma les spots lumineux au fond du bassin… Le coup d’envoie était donné, quelqu’un était bien en train de réveiller les locaux et les petits pervers du soir n’avaient qu’à aller se rhabiller. Tyron prit tout son temps pour se changer, un maillot noir d’une simplicité déconcertante sans oublier une serviette de bain basique à ceci près qu’elle portait les initiales PA… un petit cadeau de son bref passage parmi l’équipe de natation dont il n’avait plus grand souvenir. Il ne s’attarda nullement à se munir de lunettes ou de pince nez, il ne désirait seulement que faire quelques longueurs et pourquoi pas un peu d’apnée si le courage le lui en disait. La piscine déserte à son grand soulagement s’offrait à lui, les flots argentés des faibles remous à la surface provoqués par les ondes des lignes flottantes donnaient au plafond un gout de paradis. Combien de fois n’avait-il pas regretté cette altercation et son départ de l’équipe, mais de brefs flashes seulement lui revenaient en tête dès qu’il se caressait l’aine. Il ne pouvait plus rien y changer alors à quoi bon ressasser le passé.
Pour se permettre une fuite plus rapide en cas d’éventuels imprévus, il préféra emporter son sac qu’il déposa sur sa serviette le long des gradins et se dirigea vers le bord de la piscine. Un calme apaisant régnait en maitre lieux dont lui seul pouvait en briser la sérénité. Tyron profita de ce moment pour en observer toute la beauté, la surface entrecoupée de reflets lumineux. Un calme qu’il rompit en s’agenouillant sur le rebord pour plonger sa main dans le doux fluide qu’il se passa ensuite sur la nuque. Un bon coup de fouet le sorti de sa torpeur nocturne du fait du froid vivifiant des gouttes perlant le long de son dos. L’eau n’avait pas encore eut le temps de se réchauffer ce qui contredisait l’hypothèse d’une possible visite antérieure à la sienne. Il plongea d’un trait et entama une longueur puis deux, puis trois, enchainant différentes nages, histoire de ne pas laisser la fraicheur de l’eau engourdir ses muscles d’avantage. Le son des flots brisés sous ses mouvements le calmait petit à petit dès lors qu’il se sentait de nouveau maître et en pleine possession de ses moyens sur ce fougueux élément.
Puis arrivé au bout de ses six longueurs, il se laissa immergé complètement, fermant ses yeux et n’écoutant plus que cet unique son lourd et caverneux parvenir à ses oreilles, le même qui s’était brusquement affolé lors de sa périlleuse remonté. Mais cette fois ci, le battement de son cœur ralentissait, plus lent et plus serein, assis au fond du bassin à l’écoute de ses sens loin des coups de sifflets de cet entraineur qui jadis l’avait conduit lui et ses coéquipiers à de nombreuses victoires, loin des cris hystériques des jeunes venant lors de leurs entrainements, loin des respirations forcées entre trois brassés. C’était comme si le temps s’était arrêté pour lui et lui seul, comme une renaissance dans un bain lymphatique avant de retrouver ce monde auquel il allait devoir se confronter comme pour la toute première fois. Et bien qu’il aurai pu y rester plus longtemps, il se décida à remonter tranquillement, laissant les lois physiques faire leurs bonnes œuvres sur son corps. Il ressortit de l’eau par la petite échelle sur le coté et à son grand désarrois, alors qu’il prenait sa serviette il entendit le battant de porte grincer légèrement. Une petite silhouette se déplaçait mais s’était arrêtée à sa vue. Un gardien ? Impossible, l’étudiant serait déjà en train de se faire sermonner. Tyron passa l’étoffe rapidement sur son ventre puis la déposa sur ses épaules tout en observant avec insistance cette curieuse forme dont il ne percevait pas grand chose.
« C’est interdit au public ici, tu ferais bien de dégager. »
Dernière édition par Tyron Abrams le Jeu 9 Juil - 2:50, édité 1 fois
Sidney Mckenzie
ETUDES : Mécanique Auto' ● INSCRIPTION : 08/05/2009 ● MESSAGES POSTÉS : 2764 ● CÔTÉ COEUR : Déserté ● ÂGE : 93● PHRASE DU JOUR : Le bonheur n'est pas une destination mais une facon de voyager... ● STAR SUR L'AVATAR : : la fille sur l'avatar là ● DISPO POUR UN TOPIC? : 1/2
Relevé de notes // Relations: // Moyenne scolaire: (75/100) // Humeur: en feuuu :D
Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Mer 13 Mai - 17:05
Une nuit clair, comme elle les adorait, bien que Sidney savait en apprécié aussi les températures les plus intempestives, flots orageux, ambiance électrique, comme les plus tendres, tout comme cette nuit, sur le toit de l'internat. Loin de tout, loin du bruit, de lumières qui auraient pu tiédir ce paysage, ne laissant qu'en fourmis les quelques étudiants qui s'échappaient du couvre-feu partager avec l'horizon de la ville tout près. Le cliché typique. Comme une carte postale, avec ces immenses immeubles qui perçaient de leurs paratonnerres les cieux ancres. Un douce vague fraiche se levait, contrastant sur la chaleur restante de l'astre soleil maintenant endormit. Une propriété propice pour l'observation des étoiles, définissant guéret, les contrastes stellaires. Sid jeta son joint et se dévêtit de sa veste pour s'allonger sur celle-ci un moment. Cette plénitude sans explication, sans ni même l'ombre d'une pensée routinière ne pouvait s'interposer, sinon se perdant totalement en vertige dans l'équation irréalisme de l'infini. Elle venait à en avoir cette sensation, que ce n'était plus le ciel qui fut au dessus d'elle, mais elle, à la renverse au dessus de lui. Il n'aurait fallu qu'une seule fraction de seconde que la loi de la gravité qui l'attirait inlassablement, perde son souffle et elle tombait dans cette océan céleste. Un sourire. Un long sourire par le frisson qui se faisait ressentir. Des yeux totalement prit en otage, candide, pétillant, et non pas parce qu'elle venait de fumer de l'herbe, non, simplement par cette étrange communion avec la voute étoilés. Le temps avait-il arrêter ? Hey non. Et pour cause, le vrombissement de son maudit portable qui venait de confirmé le contraire. La belle se releva un moment sur ses coudes, et ouvra le clapait qui diffusait cette fine lumière verte. Un soupire. Encore des étudiants en manque de drogue. À peine revenu à l'internat, déjà sa petite affaire l'avait impatiemment attendu et pas question de refusé quoi que ce soit, même si l'envie n'y était pas plus qu'il faut et surtout en raison de cette altercation justement. Le paternel avait resserré encore plus sa bourse et lui confisquant en surcroit tout ses cartes de crédits pour moment. Si elle voulait s'assurer d'avoir de quoi fumer, c'était donc, hors de question que la belle refuse qu'un seul appel!
Elle saisit son sac en bannière sur son épaule puis prit sa veste et descendit par la petite escalier de secours qui menait à l'intérieur. Les feux étaient bel et bien éteint, hormis ceux de nuit, donnant cette aspect théâtral à l'internat. C'est au travers de quelques chuchotements provenant de réfractaires, tout comme elle, que la belle se mouvaient en ombre dans les couloirs. Cela lui faisait étrange, laissant ses doigts avec amertume au passage, d'un pure reflex sur ceux-ci, songeant qu'il n'y avait pas si longtemps, c'est avec un certain hot jock qu'elle les traversait à cette lueur tamisé. Depuis son retour d'ailleurs, elle ne l'avait pas croisée encore, du moins assez proche, toujours un peu de loin, l'observant. Cette enveloppe charnelle c'était bien lui, mais plus de cette petite flamme dans le regard, ni un subtile clin d'oeil à son passage, une simple étrangère comme parmi tant d'autre. Abandonnée de cette chaleur particulière qui l'avait tant animée. Elle préférait se tenir loin. Pourquoi ne pas avoir tenté de reprendre contact tout simplement ? Orgueilleuse comme dix oui! La belle se voyait bien mal tenter d'expliquer une si étrange relation et de toute manière cela servirait-il réellement à quelque chose ? Tenté de le séduire ? Non plus. Elle était devenue affreusement les autres à ses yeux et ne ferait surement pas guiche comme toute les autres qui l'entouraient encore et encore. Ça non, ça n'avait pas changer par contre. Tout ce qui resta finalement était le playeur qu'il était jadis. Tête fière, la delight décida de ravaler tout sentiments brulants, poussant la porte de secours sur le coté pour ainsi sortir sous ce décors nocturne qui s'offrait à elle. Ayant pour seul bruit, ses pas raclant le sol graveleux.
Aucunes habitudes n'avaient vraiment changés. Toujours les mêmes visages dans l'obscurité trouvant refuges sous les estrades du terrain sportif, formant quelques petits clans ici et là, sous des rires et des conversations colorés. Sidney fut accueillit par certains d'entre-eux dans un regard déplacé, qu'elle relançant d'un oeil noir et sans façon, ou d'autres qui la saluaient qu'au passage. Enfin, jusqu'à ce qu'elle travers le terrain pour en arriver au point fixé de rendez-vous, tout simplement dans un recoin un peu plus reculé, à proximité d'un mur de la bâtisse. Elle mit un moment, prenant le temps elle aussi de fumer entre deux conversations qui tourna au délire. Rire. Cela lui faisait un plus grand bien depuis tout cette histoire! Elle regardait lieux tranquillement, se vider en raison d'une surboum en chambre qui s'était annoncé à l'improviste et salua finalement aussi les dernières personnes avec elle. Lorsqu'elle son attention se dévia sur un petit couple presque en habit d'adam sortir précipitamment de la bâtisse scolaire. Un sourire s'apposa sur ses lèvres. Non rien ne changeait décidément. Un petit rafraichissement avant de rentrée ne serait peut-être pas une mauvaise idée? Continuant cette lancé d'une soirée solitaire, les lieux devaient bien être libre à présent à moins que ce soit un fantôme ou d'autres qui auraient effrayés ses acolytes nocturnes. Une chose qu'elle s'empressa de vérifié cependant, après avoir entrée dans l'établissement, par le petit hublot donnant vision sur la piscine. Une ronde du regard en vitesse sans y apercevoir personne mais pourtant étrangement les lumières furent allumés sous la surface émailler de l'eau. Peut-être les laissaient-ils ouvertes maintenant pour décourageant ainsi les petits pervers ou les fêtards qui laissaient stupidement de la vitre cassée suite à leur beuverie ? Ou c'était un gardien qui les avait surpris ? Peu probable, sinon il y aurait longtemps qu'ils se seraient tous fait prendre sur le terrain.
À pas de velours, entrant dans les vestiaires, l'odeur particulière du chlore chatouillait déjà son odorat, longeant les casiers tous enlignés autour des bancs centrales jusqu'au sien, prévoyant tout pour ce genre de petite escapade nocturne. Un banal deux pièces noirs, attacha sa tignasse et hop, la delight saisit sa serviette, sans oublier évidemment, son sac contenant ses vêtements au cas d'un éventuelle problème. C'est donc totalement légère par les herbes fumées, qu'elle finit par pénétrer le lieu convoité. Pieds nus sur la céramique grisâtre, froide, qui s'éternisait en ombre jusqu'à en peintre les mures, entremêler au reflet de l'eau qui dansaient paisiblement pour seul décoration. Elle était loin de se douter d'un autre présence à ce moment précis. Ce qui la fit sursauter par une voix d'abord, figeant immédiatement, mais d'avantage surprise par ce timbre propre qu'elle ne connaissait que trop bien.
" Tu m'as fait peur! C'est ta piscine privé peut-être ? Alors jusqu'à preuve du contraire... "
Sans haussée le ton, non, d'un calme affirmé avec cette petite pointe de malice. Son coeur se serra. Si ce n'avait pas été de cette phrase épineuse, elle aurait probablement rebroussé chemin sans attendre. La delight pivota sur elle-même pour lui faire face, appréhendant ce face à face depuis son retour, cependant le destin en avait décidé autrement visiblement ce soir, la poussant directement dans cette étau de tourment. Il était là dans l'ombre, cette silhouette qu'elle avait gouté avec fièvre, les courbes dessinés faiblement dans la lueur des lieux. Cette expression, ses traits, où douceur et rigidité se côtoyaient délicieusement. Sa simple présence aurait pu la calmer en d'autre circonstance, cependant tout autre, cachant sa déstabilisation intérieure de le voir ainsi. Mais rien de lui être désagréable secrètement, la delight n'avait été capable de l'oublier, réalisant même à cette instant précis qu'elle se battait de toute son âme, contre cette amour qui ne voulait pas mourir. Elle était surement damnée! Vivre là et maintenant Sidney! Il fallait qu'elle trouve un moyen de voir la chose sous un bon angle vite! Mais c'est une pensée désagréable néanmoins qui surgit. Peut-être attendait-il une autre personne ? Peut-être un rendez-vous coquin était la raison de sa présence? Si c'était le cas, elle préférait nettement être la première sur les lieux que de les avoir affreusement surprit. Son corps se raidit juste à cette pensée amer.
" Si tu attends pour une soirée galipette c'est raté par contre ...parce que j'ai pas l'intention de partir."
Sourire amusé aux lèvres, une petite éclaire obscure qui passa dans son regard. Pas question de dégager. Non. Il fallait voir ça comme la providence. Elle laissa tombé son sac à ses pieds, faisant comme si n'était.
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Sam 16 Mai - 1:33
Plus ou moins pris sur le fait par cette étrange apparition, Tyron n’en fut pas plus soulagé de voir qu’il ne s’agissait que d’une vulgaire élève. Elle aussi en proie à une soudaine insomnie sans doute s’était mis décidée de venir piquer une tête dans l’immensité glacée. Abrams en profita pour la dévisager au grès des reflets argentés sur sa peau dessinant quelque peu ses traits fins. Plus petite que lui, plus jeune aussi, mais d’une beauté surprenante. Mais cela ne pardonnait en rien la façon dont elle lui avait répondu, sèche et amère. Du moins, c’est ce que le playboy en avait ressenti, sur le qui vive et agacé de n’avoir pu être en paix depuis qu’il était revenu afin de faire le point sur les derniers évènements. Il était lui aussi en droit d’occuper les lieux et plutôt deux fois qu’une. S’il devait être pris par le gardien, Tyron saurait exactement quoi répondre face au directeur lors de sa probable inquisition. Il lui rétorquerait tout simplement qu’il en allait de son bien être, de sa santé mentale de se retrouver seul face ce qui l’avait fait si brusquement fait changer. Mais elle… l’étudiant était prêt à parier un bon paquet qu’elle n’avait aucune raison valable de se trouver ici à cette heure tardive, surtout après le couvre feu et les barrières verrouillées. Mais au moins en cas de pépin il ne serait pas le seul en tort, un point qui le rassurait un peu. Sans plus attendre il fit quelque pas vers elle se dévoilant d’avantage à sa vue ce qui l’amusait intérieurement. Peu importe qu’elle le reconnaisse ensuite et le balance plus tard si jamais l’envie lui en prenait. Un gars tatoué et scarifié, il ne devait pas y en avoir une multitude au sein de Mount Pleasant High ce qui le mettait en danger si l’on considérait l’intelligence relative des brunes à se venger des moindres coups bas.
« Seule l’équipe à le droit de pénétrer dans ce sanctuaire…à moins que tu en fasses partie…encore faudrait-il qu’ils acceptent les airbags flottants… ce dont je doute. »
Méchanceté déplacée était au menu de cette soirée, Abrams n’allait pas se laisser marcher sur les pieds si facilement surtout venant de la part d’une fille aussi banale. Mais à son grand désespoir, elle fit mine de ne rien entendre et s’installa sur le bord du bassin, observant la surface avant de lui décocher une remarque hors de propos par rapport à ce qu’il avait annoncé. Il aurait dû y penser plus tôt évidemment ! C’était une brillante idée que d’inviter pour un ballais aquatique une pulpeuse sirène mais pour une fois, il en avait décidé autrement comme quoi dans chaque hot jock sommeille un doux rêveur.
Mais cette étrangère avait le don de l’intriguer au plus haut point. En quelques secondes elle était tout de même parvenue à l’écarter de quelques centimètres de son pied de stal, une petite marque de répartie manquant horriblement chez certaines filles qu’il côtoyait habituellement. Aussi, il se décida à l’accoster discrètement, tâter le terrain avant d’entreprendre quelque chose de plus formel et se fixa à ses cotés ne perdant pas de vue la surface réfléchissante des eaux silencieuses. Posant délicatement une main à terre, Il s’accroupit juste derrière elle et lui susurra une phrase au combien remplie d’humour à son oreille :
« Qui sait, c’est peut-être toi que j’attendais... »
A cet instant, le playboy était loin de s’imaginer l’ironie de la scène. Puis il s’arrêta sans s’écarter d’elle, toujours à proximité de sa frêle nuque dégagée et reporta son regard interloqué sur le dos de cette inconnue et en dénota avec surprise le petit tatouage aérien gravé dans le creux de ses reins à la vue de tous. L’étudiant resta muet un instant tandis qu’il cherchait dans sa mémoire où avait-il bien pu déjà entrevoir ce papillon qui lui semblait si familier. Toujours si proche d’elle, il effleura de son pouce le dessin et murmura discrètement un mot, un seul, un simple « joli » avant de se relever, le sac à la main et repartir d’où il était venu aussi silencieux qu’une tombe. Mais voilà, quelque chose refit soudainement surface à peine avait-il posé le pied sur le carrelage glacé du vestiaire, un rapide flash de cet insecte qu’il avait vu de très près, ondulant sous ses mains et parsemé de boucles brunes…Le play boy se figea et se retourna vivement comme pour recroiser cette vision sur le corps de la jeune fille mais le battant de porte s’était déjà refermé sur elle, la cachant à présent de lui. Faire demi-tour et lui demander s’ils ne se connaissaient pas plus que cela aurait été grossier et mal venu de sa part surtout après une entrée en matière de cette qualité. Il préféra se réfugier dans la cabine de contrôle en amont de la salle d’eau baignée par les ténèbres d’où une baie vitrée donnait du bassin une vue ravissante. Dans la pénombre il recroisa sa silhouette, toujours sur le bord et s’accouda sur la vitre pour l’observer sereinement. De toutes ses forces, par sa volonté il scruta chez elle le moindre indice qui lui permettrait d’en savoir un peu plus sur sa personnalité lorsqu’il dérapa maladroitement sur le panneau de contrôle, enclenchant le rembobinage des lignes d’eau flottantes qui séparaient jusque là la piscine en quatre. Il venait bêtement de trahir sa présence et bien qu’il ne fût pas particulièrement tard, il pouvait encore parfaitement se raviser en chambre mais il préféra garder prestance et allure en affrontant son échec cuisant envers elle…
Sur de lui et surtout confiant, toujours ses affaires à porté de main, il réapparu dans la salle principale où la brune était restée.Il stoppa un instant à ses cotés et porta son regard vers les basiques plongeoirs d’où il prendrait son élan dans quelques secondes. Rentrer une nouvelle fois dans cette eau à cette température le fit frissonner au premier contact, puis après quelques brasses submergées il refit surface au niveau de la jeune fille, l’encerclant de ses bras en agrippant le rebord de chaque coté de ses jambes et lui adressant un sourire jovial à l’occasion, ses yeux mi-clos sous l’effet du chlore qui l’irritait légèrement.
« T'étais là pour quoi alors? Te mouiller? Ou il faut que je t'aide? »
Se laissant couler de nouveau dans les eaux, il profita de ce bref moment pour lui frôler la jambe de sa paume, un frêle contact en guise de bienvenue mais surtout pour attiser et sonder quelque peu les sentiments de la demoiselle avant de reprendre son élan sur le mur et de s’écarter vivement jusqu’au milieu du bassin, toujours un œil fixé sur les prochaines réactions de cette dernière.
Sidney Mckenzie
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Lun 18 Mai - 0:16
Il en fallait beaucoup pour que la demoiselle soit intimidée, le sachant déjà étudiant, surtout lui à plus forte raison tout compte fait. Rien n'aurait en aucun cas pu décourager Sidney à rebrousser chemin. Esprit de contradiction quand tu nous tiens! À moins d'être le directeur en personne ou un gardien cela va de soit. Une note à son dossier scolaire de plus ou en moins n'allait certainement pas changer grand chose! Même s'il valait mieux pour la jeune rebelle qu'elle se fasse un peu plus discrète qu'à son habitude chez le personnel enseignant. Oh que non, en rien Mckenzie ne voulait revoir les murs lamentables du centre correctionnel où elle avait passé la dernière semaine. Pourtant, c'est quand même tête défiante qu'elle accueillit son père venant la prendre, comme si elle venait de se payer des vacances dans les iles, cette fausse mine, presque déçu de partir. Ce qui aurait pu lui valoir un autre billet gratuit pour cette enfer, usant d'orgueil cette limite jusqu'à la toute fin. Par chance qu'il connaissait sa fille maintenant, enfin... pour savoir que plus elle en était ironique, plus cela lui avait été d'une vrai misère... Enfin passons à cette scène qui nous intéresse. Cette ecstasy qui venait de s'assoir nonchalante sur le rebord, plongeant délicatement ses jambes dans l'eau sous un fin tressaillement. Cette même jeune étudiante qui ne s'en laisserait encore moins imposer, la tête un peu confuse malgré ses airs fières... Elle s'attendait à bien des choses cette nuit mais surtout pas à ce face à face. Il fallait tout de fois s'en douter, oui les deux jeunes gens partageant la même internat! Il en était plus que prévisible qu'un jour ou l'autre, ils se retrouvent plus ou moins dans cette situation. Nullement préparée à cette éventualité, la belle brune ne pouvait que se laisser choir à son coté plus sauvage habituelle. Toute fois, elle n'avait pas l'intention de se miner l'esprit avec tout cette épaisse brume de mélancolie, son coté joueuse ne résistait pas longtemps. Prendre tout simplement comme les choses se présentaient ni plus ni moins. Ici et maintenant? Chose plus difficile a entreprendre qu'à dire oui!
La présence du playboy se déplaça finement à ses cotés, répandant cette chaleur tant connue de la delight. Ce calme particulier dont il avait pouvoir sur la belle l'envahit, détendant tranquillement cette raideur précédemment apparut, disparaissant de la même manière qu'elle était venu. Elle ne détourna pas le regard, non. Celui-ci toujours apposé sur la surface de cet effluve mouvant, que le rythme de ses pieds dessinaient abstraitement et pendant qu'il s'approchait de son oreille, une seule distraction l'accaparait; ce frissonnement à son souffle. Pour si peu? Oh que Si! La chair de Sid réagissait toujours de la même manière à sa présence et depuis le tout premier jour. Un sourcil s'arqua, rictus qui s'étira en coin. Elle aurait pu y croire, comme d'une révélation sortie de la bouche d'un prophète dans cette circonstance asymétrique des choses. Cependant Sidney connaissait assez bien le hot jock, pour comprendre vite que c'était probablement ses romances coutumières auprès des gazelles qu'il abordait, puisqu'à présent, tout ce qui en était entre les deux étudiants, en étaient aussi ainsi. Une parmi tant d'autre! Elle allait lui faire faveur parce qu'elle connaissait la vérité? Ah bah non. S'il fallait qu'elle fasse figure pâle d'une autre dans sa petite liste! Elle sortie de ses rêveries et dévia finalement son attention, tournant légèrement sa tête, juxtaposant sa joue en parallèle avec la sienne...
'' Qui sait!...Alors c'est ce que je disais de toute les manières... ''
Approchant ses lèvres un peu plus proche contre son oreille...
'' Ta soirée galipette sera ratée tout autant dans ce cas..alors tu peux garder tes phrases clichés pour d'autres... ''
Chuchotant cette dernière phrase avec un amusement ironique, qui s'effaça rapidement cependant, pour reprendre ainsi sa nonchalance originelle. Elle replongea son regard sur les faibles déferlantes de l'eau tout encore comme si rien n'était, coeur paradoxalement pesant, lourd et confus. Et d'avantage lorsque le beau blond effleura de son pouce, le creux de ses reins! Cette sensation qui l'agressait, ayant nettement outre passer ''sa bulle'', mais aussi d'un même temps, qui chavirait ses sens. Un deuxième frisson se mordant la lèvre par le supplice, elle eut envie de bien le remballer en lui soulignant de se tenir loin. Qu'un pur élan incompréhensif! Mais sans qu'elle ne dise encore mot, le jeune homme s'en chargea seul et se dirigea tout bêtement vers la sortie. Avait-elle été si mesquine ? Roh pourtant non. Elle replongea son regard sur les faibles déferlantes de l'eau, encore et encore, extirpant que ce long soupire. Et même si Sid aurait bien voulu le retenir... mais pour dire quoi ? Lui montrer qu'il était désiré en ce lieu, aurait justement accru cette façon qu'elle détestait propre aux playeurs! C'est à dire, de croire que tout tournait autour de leur nombrils. À d'autre qu'elle oui! Mais malgré son orgueil, entendant le battant de la porte, Sidney ferma les yeux et inclina la tête vers le bas tout en s'appuyant de ses mains sur le rebord. Dieu que cette instant fut particulièrement difficile, se maudissant intérieurement. C'est alors qu'une l'image bien précise colorait tranquillement l'abysse profond de ses paupières fermées, sentant encore cette empreinte qu'il avait laissé sur son tatouage. Comme marquée au fer, elle en revoyait son papillon. Le cycle du renouveau continuel. Symbole de l'esprit. Et à plus forte raison, enfin... paraitrait-il que lorsqu'un papillon se pose sur les ruines d'un désastre, c'est que rien n'est encore perdu. L'espoir? *Hey merde.. Sidney! Depuis quand tu baisses les bras? * Elle ouvra sèchement les yeux...en concordance avec le bruit d'un mécanisme qui surplomba en écho subtilement les lieux vident. Cherchant furtivement la provenance de se tapage, elle réalisa que c'était les cordages flottants qui étaient entrain de se retirer des eaux, laissant ainsi la piscine libre de ses couloirs fictifs. Les papillons maintenant, c'est dans son plexus qu'ils battaient des ailes! Il n'était pas partie ? Loin d'être fâchée de cette surprise, la belle se figea attendant la suite, sous un froncement de sourcils et d'un sourire qui s'échappa en exile sur ses lèvres...
'' Oh...On s'ennuie déjà ? ''
D'un ton amusé tout en le voyant réapparaitre à ses cotés, puis tilta légèrement aux éclaboussures glacés qu'en résultait son plongeon sans contrainte dans l'eau. Sidney suivit un moment l'ombre déformé sous l'agitation de l'eau, jusqu'à sa nouvelle approche, l'encadrant de ses bras et à peine immergé partiellement de l'eau, reprit parole. Un double sens assez suggestif, à moins que la delight avait véritablement l'esprit mal tourné? Ce qui pourrait être fort probable, aimant jouer sur les mots elle-même, enfin elle ne pu qu'étouffer son rire quant à ce répondant... qu'elle perçu pernicieux...
'' Hum, une petite détente en solitaire, mais pour la solitude on repassera plus tard apparemment...et ça va, je sais très bien le faire toute seule! ''
Espièglerie qui pourfendait son visage, rictus en coin, jouant tout autant sur les mots. La tentation de jouer, oui encore pousser les limites , ne pouvant se défaire si aisément de son caractère, c'est pourquoi qu'à son effleurement suivit de sa ''fuite'' au centre de la piscine, Sidney se leva tranquillement en anticipant le choc de cet élément plutôt froid et y plongea tête première sans relativiser plus loin. Un contraste saisissant immédiatement sa peau, son sang, qui lui, s'adapta néanmoins tranquillement à son mouvement hors haleine. Machinalement, la delight ouvrit ses yeux sous l'eau et ce malgré l'acidité du chlore, pourchassant les ombres vacillantes par les projecteurs aquatiques... Jusqu'à ce qu'elle perçoit plus aisément la silhouette de Tyron. D'un mouvement naturelle, se laissant remonter par la force propulsive de son énergie, elle reprit souffle tout au coté du jeune hot jock...
'' Je te préviens d'avance, ne te fais pas d'idée Abrams et si tu m'approches de trop prêt, c'est au fond que tu vas finir! ''
Se passant la main sur le visage pour ôter l'excédant d'eau puis le défia du regard tout en tournant autour... Elle venait de se trahir délibérément, laisser entrevoir qu'elle connaissait du moins, son nom de famille, pour laisser planer un petit mystère. Lorsqu'elle finit par lui faire face à nouveau...
" T'as vu ta tête ''
Référence à sa réaction, Sidney l'arrosa du revers de la main sous un éclat de rire, replongeant immédiatement sous l'eau, ondulant son corps, ses bras qui agrippaient le "condenser" de ce fluide pour avancer aisément. Ce n'est que lorsqu'elle refit surface, qu'elle prit vite connaissance qu'il n'y était plus. Elle se déplaça légèrement et chercha frénétiquement sa présence, anticipant le lieu de sa réapparition....
Invité Invité
Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Lun 25 Mai - 16:20
Les flots s’écartèrent lentement sur son passage, laissant le playboy à une douce progression bien qu’il la dévisageait toujours de temps à autres en repensant à cette phrase pleine de double sens. *Vieille fille va* Se faire plaisir seule ? N’était-ce pas le message dissimulé ? Alors qu’en plus il était là… sottises et balivernes.
Il la regarda s’élancer dans l’eau brisant la surface miroitante de sa silhouette pour disparaitre et se retrouver face à face avec lui quelques secondes plus tard, le visage perlant de fraicheur et un sourire à en faire blêmir de jalousie plus d’un envers celui qui détenait la clef de son cœur. Quel fou d’ailleurs de la laisser se promener seule la nuit à la merci du premier coureur, il ne savait véritablement pas ce qu’il détenait et n’avait nullement conscience de sa valeur. Tant pis pour lui, ce soir, quitte à être rabroué, Abrams tenterait sa chance et s’il advenait qu’il soit rejeté violemment, elle n’en aurait que plus de mérite à ses yeux auquel cas il recommencerait sûrement. Conquérir une jeune femme aussi belle et délicate, fidèle qui plus est même envers un abruti de première ne sachant pas la retenir en chambre, voilà un défi à la hauteur du maitre chanteur qu’il était. Peut-être même était-elle célibataire, sans aucune attache sentimentale, mais à ceci Tyron ni croyait pas trop. Même le plus laid des tons de Providence était parvenu à se dégotter un intello boutonneux alors une sirène dans son genre, c’était tout bonnement impensable. Ou dans ce cas devait-elle avoir une tare génétique ou un défaut bien particulier mais ceci est une autre histoire.
Abrams…. Evidemment le play boy ne dénota pas sur le coup cette révélation puisqu’il ne cessait de l’entendre prononcé à longueur de journée par les petites allumeuses de Providence. Bien plus pratique de l’appeler par son nom de famille que par un prénom douteux fraichement sorti dont on ne savait d'où. Ce nom ne lui était donc pas inconnu mais d’où connaissait-elle le play boy ? Certainement de réputation ou peut-être plus intiment puisqu’elle était tout à fait au gout du garçon, un coup d’un soir entre deux rendez-vous dans un placard mais pourtant elle ne semblait pas lui en vouloir pour autant. Au contraire même, elle semblait apprécier sa présence malgré un bref moment de gêne apparente dès le début de leur rencontre. Il en déduisit vite qu’il avait du gouter à sa chaire, effleurer son corps ne serait-ce qu’une seule fois ce pourquoi elle le narguait à présent et cherchait à le provoquer par de vaines mises en garde, ce à quoi il répondrait allègrement. C’était bien mal le connaitre, plus une chose lui paraissait inaccessible et plus il s’entêtait à persévérer dans sa lancée. Peut-être même le provoquait-elle car à bien des égards, une étudiante n’ayant jamais connu de nuit avec lui et connaissant son caractère libertin ne se risquerait à rester seule avec lui. Mais une chose ne lui vint à l’esprit cependant, le fait qu’il puisse s’agir de cette jeune femme qu’il recherchait tant, le rôle étant déjà pris par McKinley, la brillante usurpatrice l’ayant amené à croire en une liaison entre les deux protagonistes d’une ancienne relation forcée. Elle avait su se lover admirablement bien dans ce rôle, à la perfection, laissant de coté l’amertume qu’elle éprouvait envers lui pour finalement arriver à ses fins. Bitch mais compétente.
Dommage, l’inconnue de cette nuit pourtant ne le laissait pas en reste, à croire qu’il avait été entouré des plus belles filles de Mount Pleasant High. Et cet insecte qui batifolait dans d’étranges visions toujours à sa vue revenait sans cesse en image dans ses pensées, comme s’il s’agissait d’un élément essentiel à la recouverte de sa mémoire. Tyron allait donc lui laisser le bénéfice du doute pour ce soir, peut-être jouer un peu avec elle sans la forcer ni lui tirer les vers du nez, voir uniquement si quelque chose remonterait à la surface. Jolie mirage à portée de mains, la toucher ne resterait pas une illusion très longtemps mais une délicieuse et agréable expérience. La delight se mut devant lui puis comme un prédateur lui tourna tout autour. Bon sang, à croire qu’elle en inversait les rôles à présent. Le play boy n’en revenait toujours pas, le regard méfiant face à ce requin au cuir satiné. Lui resta immobile, sur place, préférant nager légèrement sans aucun geste brusque, prêt à se dégager d’une rapide embuscade mais la vit se figer sous ses yeux. Toujours sur ses gardes, il resta sur le qui-vive mais ne s’attendait pas du tout à ce qu’il allait suivre. Une gerbe d’eau javellisée l’assailli violemment, astringent son visage et venant agresser ses yeux qu’il ferma juste à temps en détournant la tête. Lorsqu’il reposa son regard sur les flots, la jeune fille avait disparu laissant derrière elle les remous d’une étendue agitée. Il resta à réfléchir quelques secondes et à son tour s’immergea en prenant soin cette fois de garder une vue sur son nouvel environnement malgré la chaleur et les picotements assenés à ses yeux. Dans les eaux troubles, il cru apercevoir une ombre un peu plus loin mais rien de sûr, seulement une ombre au travers des faisceaux muraux qui pouvait aussi bien être le pale reflet d’une imperfection en surface. Il décida tout de même d’explorer cette unique voie et entreprit une progression lente, jaugeant lui-même de sa capacité à retenir son souffle. Plus il avançait et plus cette forme étrange et burlesque prenait l’aspect de deux jambes battant gracieusement les flots et tandis que se dessinait plus précisément les courbes de la jeune fille, il passa lentement sur le dos pour en observer toutes les coutures en profondeur. D’un geste habile arrivé à sa hauteur, il voulu lui attraper le pied histoire de lui faire une petite frayeur mais le premier coup fut un fiasco totale, sa main fendit le fluide sans prise. Deuxième essais moins hasardeux, il parvint à rouler dans sa main la cheville et remonta le long du dos de l’inconnue en tirant légèrement dessus par une faible pression, frôlant de son corps ce petit papillon qui l’intriguait tant. Une bouffée d’air frais à la surface et il lova le corps de l’étudiante contre lui, entremêlant ses jambes au siennes et passa ses mains autour de sa taille, lui soufflant dans un faible murmure à l’oreille une phrase qu’il aurait mieux fait de garder pour lui aux vues des circonstances actuelles.
« Et si tu me disais le nom de l’abruti qui te laisse sortir la nuit au lieu de te faire l’amour comme un vrai mec le ferait, que je me foute de sa gueule un peu... »
Fort heureusement pour lui, avant qu’elle ne puisse se défaire de son étreinte un bruit scindant résonna dans la salle ou l’eau donnait comme un son caverneux à la pièce. Quelqu’un d’autre était présent en ces lieux et allait les surprendre tous deux en pleine « conversation ». Les lèvres du coureur, qui jusque ici se promenaient sur la frêle nuque, quittèrent l’objet de convoitise et il se glissa derrière ce qui pouvait ressembler à un enrouleur entreposé sur le rebord de la piscine, le dissimulant à la vision de ce nouvel intrus nettement moins plaisant que sa partenaire de jeu aquatique. * Putain les sacs * Pas de chance… Cette chose non loin de leur position observa attentivement sans le moindre bruit la totalité de la pièce mais n’éleva pas pour autant la voix. Pas de question, rien, pas un mot à leur intention. Cette silhouette emporta les affaires sans demander son reste et repartie aussi vite qu’elle était apparue. Tyron regarda sa camarade avant d’être frappé par une autre révélation.
« J'espère pour toi qu'y'avait pas ton nom dedans, ni autre chose de compromettant... »
Les deux étudiants allaient être confrontés sans l’ombre d’un doute au petit questionnaire du proviseur lui-même dès le début des cours le lendemain matin. Avec un soupçon de chance, il ne s’agissait que de l’entraineur du club lycéen, lequel reconnaitrait les affaires du play boy et ne lui en voudrait pas jusqu’à le dénoncer au supérieur de l’établissement. Mais avec le peu d’éclairage, rien n’en était moins certain. Il détourna les yeux vers la jeune fille au moment même où ils furent plongés dans le noir, laissant seulement les persiennes du toit baigner la salle de faibles lueurs persistantes à travers les nuages.
Sidney Mckenzie
ETUDES : Mécanique Auto' ● INSCRIPTION : 08/05/2009 ● MESSAGES POSTÉS : 2764 ● CÔTÉ COEUR : Déserté ● ÂGE : 93● PHRASE DU JOUR : Le bonheur n'est pas une destination mais une facon de voyager... ● STAR SUR L'AVATAR : : la fille sur l'avatar là ● DISPO POUR UN TOPIC? : 1/2
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Ven 12 Juin - 9:25
Scrutant avec ferveur cette élément fluide, froissé par son corps qui venait tout juste de reprendre surface, sans plus relativiser la belle sentie son poids se déplacer sous la main du playeur. Ce qui lui valu un faible cri nerveux, bien qu'elle s'attendait à une action quelconque, petite angoisse d'en appréhender la manière. Ne laissant plus que les flots s'agiter sous son poids, attirée au corps de Tyron qui se glissait le long de son dos, Sid sourit hochant finement la tête négativement. Elle savait bien que ses mises en gardes ne feront pas long feu. Ce qui l'amusa sur le moment, fermant ses yeux à la nostalgie qu'il l'envahit. Une amère tristesse par contre prit possession de ses sens, étranglant quelque peu sa gorge par l'émotion. Sa chaleur, sa peau, qu'elle avait tant espérée depuis ce revirement de situation, et ce à quoi elle se battait corps et âme pour irradier tout les moindres souvenirs douloureux, sortirent d'un bond, comme les maux de la boite à Pandore, tournoyant lourdement dans son esprit. Elle aurait pu profiter simplement du moment, se laisser a ses pulsions ? Pas que la demoiselle était prude oh au contraire, mais Sidney Mckenzie n'était pas le genre de fille à offrir sa précieuse personne comme ça. Dure de se défaire de ses instincts. Cette hargne qui lui permettait largement d'entrevoir à qui elle avait à faire et il fallait avouer un peu... un petit plaisir de jouer avec cette gravité. Ou dans cette circonstance spécifique, se contenter d'une maigre compensation, ni à se dire qu'il vaut mieux ça que rien. Oh non, son coté logique préférait nettement le rien qu'être un vulgaire trophée, surtout chez un playeur. Des pensées assez contradictoires, puisqu'il était difficile pour la belle de concevoir un refus à celui qui, il n'y a pas si longtemps, fut le sien. Du moins pour l'instant, il ne se souvenait pas d'elle et encore pire la belle se laissant envoutée dans ses bras, ne pu se résoudre à cette image précise de la facette du playeur. C'est donc comme ça qu'il agissait avec tout les greluches du campus ? Sa mâchoire se crispait. Ce fut encore moins rassurant, se souvenant qu'entre les deux cela c'était toujours dérouler un peu spécialement. Un occasion de voir son comportement hors elle-même n'était pas plus une chose alléchante, même si la demoiselle était curieuse de nature. *Bordel que je te déteste Sidney* L'écho de la voix du playboy brisa le tourment de ses pensées, suivit de ses lèvres qui se glissèrent délicieusement sur sa nuque. Un frisson. Ouf. Tout pour en être d'avantage perturbée! L'abruti qui la laisse sortir ? Et quoi encore ? Comme si elle était une brave bebête. Oo Néanmoins un sourire s'échappa de ses lèvres tout en haussant les épaules, amusée de l'ironie de la scène, mais l'image qu'apporta sa réflexion possessive était loin de lui déplaire mais pas dupe la Sidney, une astuce certainement pour savoir si elle était seule...
Sid se raidit voulant se défaire de cette trop irrésistible emprise. Cependant nul besoin de plus ni même le temps de dire quoi que ce soit car le battement de la porte se fit entendre. Sauvée! Machinalement, les deux étudiants se dé-soudèrent et s'enfoncèrent un peu plus à l'écart, hors de vue. NON! Pas son sac! Sa drogue! Pas encore! À croire qu'elle était maudite. Le simple fait de savoir qu'elle n'avait plus rien à fumer à porter de la main, lui apporta cette sueur froide, un manque avant manque... mais surtout, encore de l'argent jeté par dessus bord! Ainsi donc dans la pénombre, les deux jeunes étudiants scrutaient avec attention chaque déplacement de l'indésirable jusqu'à ce qu'il disparaisse. Un regard furtif vers Tyron, ahurit, bouche bée à sa phrase...
" Et MERDE! Non ça va hein, Juste assez! "
Souffla-t-elle sèchement sur un vague ton de sarcasme contre elle-même. Il n'y avait pas son nom, mais si cela s'avérait être le gardien, il placerait sans doute les objets trouvés en temps normal dans un endroit approprié à cette effet.. Enfin elle espérait ce dénouement! Prenant un air renfrogné, la tigresse se déplaça légèrement pour mieux voir si la voie était vraiment libre, lorsqu'un faible détonateur la fit sursauter! Celui des lumières aquatiques qui s'éteignirent! Cela était à prévoir que l'inconnue s'assure que tout soit minutieusement fermé! Que la lueur des feux des sorties d'urgences à présent et la douce luminosité de l'astre nocturne en furent maitre. En d'autre circonstance, la belle en aurait vu une douce occasion de se réfugier dans les bras de son hot jock mais en cette nuit tout était si différent...
" Génial.... "
Toujours d'un mimique contrariée, la belle retourna vers Tyron. Une vision bien étrange, d'être là tout prêt, avec lui, seule, après tout ce temps sans lui, comme des parfaits inconnues. Est-ce qu'il se souviendrait d'elle un jour? Est-ce que cette flamme qui les avait tant consumée par le passé, serait-elle assez puissante pour déjouer même ce triste sort ? Ce qui lui fendait l'âme mais pour l'heure elle fut certainement une proie pour le hot jock, se rappelant l'approche de précédemment... Une chose qu'elle détestait nettement, et qui la ramenait brusquement à la haine qu'ils avaient tout autant partager avant son amnésie, même si cela paradoxalement ne l'indifférait guère. Oubliant le jadis Parker pour un moment, oui il était bien loin celui-la malheureusement, il fallait que Sidney se rendre à l'évidence. Un pincement au coeur, lourde d'incompréhension coupant ainsi sa nostalgie et se réfugiant derrière son orgueil! S'il ne la reconnaissait plus, bien ce soir il allait connaitre la Mckenzie. Cette rebelle être une proie? Plutôt mourir oui!
" Humm..Mais tu sais le bon coté des choses ? "
Ses traits se décontractèrent sous un ton mielleux, laissant peut-être une ambiguïté sur ses "pseudos" intentions à cette instant précis. Il la prenait pour quoi ? Elle nagea doucement vers lui, plongeant son regard pétillant de malice dans le sien.. Mais ce n'est qu'à peine quelques centimètres de sa peau, cette attrait douloureux, que le visage de la delight s'effaça subitement, pour faire place à la défiance...
" Ça coupé court à tes ardeurs de p'tit playeur...j'ai la tête d'une de tes greluches ? "
D'un ton amusé.. par simple provocation, elle affichait simplement ses couleurs qu'elle n'était pas la blondelle d'à coté. Déviant ainsi sa trajectoire pour se rendre à l'échelle tout près. Oh Sid ne pesa pas ses mots, qu'ils reflètent qu'elle connaisse sa réputation maintenant elle s'en foutait royalement... enfin qui ne la connaissait pas de toute les manières ? Elle monta tranquillement réalisant qu'il n'avait plus de serviette ni de vêtements pour se changer! La poisse! Tout en ôtant le surplus d'eau dans ses cheveux le mieux qu'elle pu avec ses mains, la belle se retourna de nouveau face à l'étudiant dans la pénombre des lieux...un sourire en coin se dessina...
" T'as l'intention de rester là toute la nuit à attendre de devenir une grosse pâte molle et ratatinée?? À moins que tu ne sois pas frileux, on va devoir se trouver des vêtements pour sortir d'ici ... "
Sid pouffa de rire a voir sa tête encore, ayant malicieusement employée des mots dont elle avait déjà usée avec lui. Des mots que seulement elle pouvait comprendre, ce qui l'amusait au finale mitigé avec sa tristesse qu'elle refoulait au plus profond d'elle...encore exemple de la haine et l'amour. Elle prit donc judicieusement marche fière vers les vestiaires sans même se préoccuper s'il allait la suivre...
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Dim 14 Juin - 4:07
Plongés dans le noir sans le moindre repère hormis les ombres changeantes du crépuscule bien entamé sur cette eau peu agitée, les deux étudiants à l’abri des regards indiscrets se jaugèrent mutuellement. Qu’avait-elle bien plus mettre dans ce sac d’aussi important mis à part fard à paupières et autres conneries dont toutes les filles de son âge se tartinaient grossièrement sur le visage… Ceci dit il n’eut pas vraiment le temps d’y réfléchir, bien qu’il aurait pu dénoter qu’aucune trace de maquillage ornait le visage de la delight malgré le manque d’éclairage. Il cru un instant à un petit miracle, elle s’approchait de lui doucement mais surement en proclamant une bien mielleuse hypothèse. Le playeur, curieux d’entendre la suite qu’il n’imaginait que favorable en son sens, resta statique, sûr de lui et commença à incliner la tête dans l’unique but de gouter à ses lèvres. Retour à la triste réalité, elle lui assena une parole revêche. Sans doute le play boy avait-il perdu de son sex-appeal sans quoi il serait déjà en train de l’éteindre follement. Une pensée à laquelle il ne voulu prêter trop d’attention mais plutôt se plonger dans son imagination fuguasse pendant les quelques secondes qui séparèrent les deux remarques de la delight.
Il l’imagina toujours plus proche quitte à s’agripper à lui dans une divine contorsion de façon à l’entourer de ses jambes, collant la plus délectable partie de son corps contre de bas ventre du playboy. Elle avait apparemment bien vite oublié l’épisode des sacs, ce qui dérangeait encore le coureur intérieurement. Toucher à ses affaires était une chose à laquelle il répondait d’ordinaire par la violence, qu’il s’agisse de biens matériels ou des femmes qu’il convoitait, il en allait de son honneur et de sa réputation. Quoiqu’il en soit, le voilà qu’il se retrouvait vraiment vite affairé avec une inconnue, peut-être même la première qui lui sautait aussi vite dans les bras et avec si peu de défense. Ne pas admettre qu’elle avait du répondant était mentir mais il concéda le fait qu’elle allait bien vite en besogne, la petite n’allait pas être déçue du voyage. Pas que de voir une fille aussi ravissante à ses pieds était pour le déranger mais celle là paraissait pour le moins troublante et Tyron, peut-être apeuré par cette impression de déjà vu, ne se sentait pas l’âme d’aller jusqu’au bout surtout maintenant qu’il avait de nouveau retrouvé, et ce depuis peu, son dit amour avec MacKinley. Mais faible et surtout indécis dans son choix, il se laissa prendre au jeu et s’abandonna au doux supplice qu’elle continua, lui effleurant de sa main les contours de son visage alors qu’il s’agrippait d’une main au rebord du bassin dans son dos, battant des jambes amplement pour eux deux. Convaincu qu’il parviendrait à les maintenir ensemble entre deux eaux, il tenta lui aussi de ressentir sur sa paume le traits harmonieux de cette créature, graver dans sa troublante vision une image plus chaleureuse.
Mais non, au lieu de cela il devait se contenter d’un vent douloureux pour l’ego. Quoiqu’il en soit, il fut surpris mais aussi terriblement déçu par la tournure que prenaient des choses. Elle coupa net à la conversation et sorti de l’eau par le biais de l’échelle tandis que Tyron resta bougonner dans son coin, s’immergeant la tête jusqu’au niveau des oreilles en la fixant furieusement. « Petit play boy », elle n’avait encore rien vu et ne perdait rien pour attendre. La fusillant du regard, il la vit disparaitre dans l’ébattement du vestibule donnant sur les vestiaires. Une chose était sûre, qu’elle le veuille ou non elle figurerait parmi sa longue liste de conquêtes dès lors qu’elle venait de croiser son chemin mais surtout parce qu’elle lui avait tenu tête ce soir. Tyron n’était pas du genre à rester sur un échec, bien au contraire même si se relever après un tel affront sans donner suite résultait d’une grande sagesse. Entêté et obstiné, voilà les deux mots gravés sur le front du hot jock. Il se vengerait et ce n’était pas les idées qui manquaient.
Le playeur grimpa sur le rebord et sortit du bassin avec toute la souplesse qui lui était incombée mais cependant il resta à observer la porte d’où elle avait disparue plus tôt, réfléchissant murement à un moyen quelconque de s’approprier les grâces de cette merveilleuse créature. Refoulé, diminué, blessé….la haine et la colère, alliées à cet esprit de compétition toujours grandissant ne faisaient qu’attiser ce désir qu’il avait éprouvé dans les eaux troubles en sa compagnie. Il fronça les sourcils et se dirigea direction la cabine de contrôle, celle là même d’où l’étranger avait brusquement coupé les néons aquatiques. Il se retrouva bien évidemment le nez collé à la porte, fermée par les bons soins du resquilleur de sac à dos. Mais quelle ne fut pas sa surprise d’entrevoir au travers de la baie vitrée leurs affaires personnelles entreposées sur la table. Il devait alors bien s’agir de ce prof véreux qui l’avait chassé de l’équipe l’année précédente. Il fallait à tout prix récupérer ces sacs ou du moins juste le sien sans quoi il se ferait vraiment virer du lycée pour effraction, cette serviette brodée de ses initiales le dénonçant clairement. Foutu pour foutu, il chercha une façon d’entrer discrètement dans la pièce mais en vain, il allait devoir utiliser les grands moyens. La chaise du moniteur disposée à l’orée de la salle d’eau principale ferait très bien office, ce qu’il ne tarda à faire. Un bon coup dans la vitrine et l’accès lui était grand ouvert. En outre, il du briser le reste des bris de verre toujours accrochés sur le pourtour de la baie avant de s’engager maladroitement, prenant soin de grimper sur la chaise avant de traverser la vitre brisée, reposant ses pieds consciencieusement sur le sol jonché de débris. Une fois cette audacieuse étape franchie, les sacs lui tendaient grands les bras en pleine vue de tous. Il prit le sien sans réfléchir et hésita lorsqu’il posa ses yeux sur celui de la jeune fille. Et puis merde, il ne connaissait toujours pas son nom mais quitte à devoir l’accoster plus tard, voir plus si affinités, il fallait bien se renseigner sur elle non ? Il tourna la tête sur le corridor d’où il avait débarqué mais rien, évaluant les risques d’être pris en flag mais pas un seul bruit, juste un néon graveleux clignotant suite à un mauvais entretient. Il ouvrit rapidement la sacoche et la renversa sur le bureau de son précieux contenu. Des fringues en majeure partie, quoi de plus normal… Ah voilà une chose très intéressante qui le fit sourire jusqu’aux oreilles, les sous vêtements de rechange de la miss. * Pas mal dans le genre…* Un tanga noir et son soutient gorge assortit… Le playeur ne pu s’empêcher de détendre la dentelle entre ses mains, de la contempler et d’en sentir le délicat parfum. Cependant un bruit lourd se répercuta dans la masse. Il laissa de coté la fine lingerie qu’il rangea précautionneusement dans son sac à lui (trésor de guerre) et reprit ses fouilles plus activement jusqu’à tomber sur un boitier noir. Le téléphone portable…de surprise en surprise et de plus, il n'était pas protégé par un code se qui facilita son approche, quoi de mieux pour pénétrer dans son intimité... Il ouvrit le clapet, l'alluma et rechercha des noms parmi les contacts, des noms qui pour certains se retrouvaient étrangement aussi dans le sien. Des amis en commun ? Et pourtant elle semblait si différente de lui, pratiquement à l’opposé de ce qu’il représentait. Puis un nom, Parker Abrams, le sien… Pas Tyron mais Parker… Là il resta bouche bée, sur le coup plus rien n’avait de sens et il prit le temps de retrouver contenance en s’adossant contre le mur, toujours cet appareil entre les mains. Il souffla un bon coup et recommença à fouiner dans un autre fichier, celui des messages sms. Beaucoup parlaient d’heure et de lieux de rencontre au beau milieu de nulle part, la plupart bien à l’écart du lycée. * Pt une bonne copine de baise…elle à l’air d’aimer les rdv tard ds la nuit * L’un d’entre eux attira son attention, un certain Joshua lui intimant l’ordre de se pointer dans une remise seule et un samedi soir alors que beaucoup partaient en week end. Il ne su pourquoi mais quelque chose remonta à la surface. A fleur de peau, il ressentit une folle jalousie envers ce connard et ce surprit inconsciemment à l’insulter. Il continua après avoir effacé cette merde mais aucun message ne correspondait à son ancien nom jusqu’à ce qu’il tombe dans les archives…Parker, Parker, Parker… putain… il était tombé sur un véritable filon. D’abord hésitant d’y découvrir quelque chose qu’il regretterait plus tard, il ouvrit le dernier en date et le lu rapidement.
Citation :
Je me casse durant pâques faire une p’tite escapade sur la cote. à + tiger.
Rien de bien utile à sa recherche ce pourquoi il appuya sur un autre nettement plus convainquant.
Citation :
J’ai envie de toi, de tes seins se dressant fièrement contre moi, alléchants, de ton cul qui me donne des envies de.... Mes lèvres se feront ardentes le long de tes cuisses et ma langue docile sur ton fruit défendu…Redevient mienne ce soir encore une fois. PA
Plutôt sans équivoque, le jeune homme faisait donc autrefois partie de la clientèle nocturne de la demoiselle mais pourquoi lui se trouvait en archive et pas les autres ? Un privilégié sans doute mais rien d’étonnant pour le hot jock après tout^^. Le must arriva ensuite, lorsqu’il bifurqua sur les photographies prises à partir de cet instrument. En une pression du doigt il se revu là à travers le minuscule écran quelques mois en arrière en compagnie de la brunette allongés sur un lit qu’il reconnu comme entre mille et ce malgré la qualité médiocre de l’appareil. Il s’agissait d’un cliché pris dans une chambre d’étudiant, un soir d’après le faible éclairage aux alentours. Le plus important était les deux protagonistes, complètement nus et amoureusement enlacés l’un à l’autre, face à face, le play boy légèrement oxy comprimant la jeune fille auprès de lui d’un bras resserré autour de sa taille alors qu’elle souriait gaiement à l’objectif. Elle avait l’air heureuse en ce temps là… nettement plus que ce qu’elle avait laissé paraitre ce soir. Mais voilà, mis à part qu’ils avaient couché ensemble, il ne voyait toujours pas plus loin que le bout de son nez hormis une malicieuse façon de parvenir à ses fins… Sur ce, il téléphona directement à partir du portable à la messagerie vocale de la jeune fille, espérant qu’elle est eu le réflexe de changer son message d’accueil. Et voilà le tour était joué… « Ouep ici c'est La Grande Sidney McKenzie, j'suis occupée pour l'instant alors si vraiment c'est pas une question de vie ou de mort tu sais quoi va te carrer ton portable dans ton cul et fou moi la paix j'ai d'autre steaks sur le grill!!! »
Il raccrocha immédiatement. Sidney Mckenzie, drôle de nom… Mais après tout cette photographie était bel et bien là pour prouver de leur passé commun cependant mais qu’en était-il de MacKinley ? Le play boy ne pouvait de trop s’avancer dans ses hypothèses farfelues, il pouvait tout aussi bien sortir avec les deux à la fois ou alors il avait largué celle là pour la nasty et dans ce cas pourquoi ? La réponse ne se fit attendre d’avantage, un cône roula sur la table dès qu’il toucha aux fringues étalées. Son visage s’assombrit d’un trait, il hésita à toucher à cette saloperie et finalement l’empoigna trop curieux pour en connaitre réellement la nature. L’odeur typiquement caractéristique…. Et puis merde , il rangea le tout tel quel, et se ravisa lorsqu’il endossa son sac. Après tout presque tous les lycéens y goutaient un jour ou l’autre et un seul join n’était pas si dramatique. Il reposa ses affaires et ressortit de la pièce comme si de rien n’était, se dirigeant droit vers les vestiaires d’où une mélodie pluviale retentissait. Tenté par le vice, il ouvrit la porte des douches la dévoilant à sa vue (nue ?) de dos se délassant. Sans un bruit, ses pas couverts par le son des flots sauvages, il passa une touche de gel douche dans sa main et se faufila derrière elle, se retrouvant lui-même sous cette délicieuse pluie d’été contre elle.
« Sid… »
Il dégagea les longs sanglots bouclés de sa nuque en une caresse longue et suave descendant jusque dans le creux de ses reins, dessinant un chemin de mousse effacé par l'écoulement perlé sans cesse répété.
Sidney Mckenzie
ETUDES : Mécanique Auto' ● INSCRIPTION : 08/05/2009 ● MESSAGES POSTÉS : 2764 ● CÔTÉ COEUR : Déserté ● ÂGE : 93● PHRASE DU JOUR : Le bonheur n'est pas une destination mais une facon de voyager... ● STAR SUR L'AVATAR : : la fille sur l'avatar là ● DISPO POUR UN TOPIC? : 1/2
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Ven 19 Juin - 1:28
Aux dernières paroles en écho dans l'immensité des lieux, un écho qui se percuta aussi dans ses entrailles, provocatrices, rachetant paradoxalement la dureté de ses autres propos. Simple reflet de sa confusion à ce qu'elle voulait au final. Qu'est-ce que voulait vraiment Sidney ? Qu'il la laisse tranquille vraiment ? Autrement, si cela avait été un autre, elle n'aurait pas proposée de venir avec elle pour les vêtements, même s'il fallait avouer que la manière de s'y prendre, devait être peu engageante pour tout être normalement constitué! Mais c'était Sidney Mckenzie, surtout dans les situations délicates de ses émotions et pour l'heure, oui, alors qu'en apparence la belle semblait si sûre d'elle, tout était pourtant le contraire. Complexité quand tu nous tiens! Ou..plutôt dans des mots plus simples; son coeur réclamait sa présence et sa tête elle, lui interdisait. Il ne fallait pas chercher bien loin pour comprendre ce qu'il l'attendait au tournant. Avait-elle peur de succomber? D'être faible? Voilà, elle savait qu'en vu de l'amnésie du hot jock que cela n'allait que la faire souffrir d'avantage et inutilement.
C'est sur ces tourments, tiraillée entre deux parties d'elle même en totalement opposition, que la belle lança un dernier regard vers Tyron. Elle aurait voulu une réaction, un mot, une expression... mais rien. Ce qui lui apporta un faible rictus et non par moquerie simplement qu'elle comprenait qu'elle avait un peu trop touchée son orgueil, cela était peut-être mieux ainsi songea t-elle dans un soupire et finit par se décider à sortir. Au moins, elle garda cette fierté de n'avoir pas agi comme la plupart des poupées du campus, s'il la voulait il allait devoir travailler pour son salut, même si dans un autre temps il l'avait en quelque sorte gagné. Mais aujourd'hui, cela était bien loin derrière et sinon, persévérer dans ce sens pour qu'il retrouve la mémoire ? Et aux risques de tout perdre s'il advenait que cela n'arrive jamais ?
Les vestiaires s'offraient maintenant a elle, dessinant dans l'obscurité, les bancs centrales entourés des casiers parfaitement alignés entre eux. Traçant de ses pas imbibés d'eau sur le plancher lisse, la delight alla s'affaler un moment sur les lattes de bois qui servaient de siège, histoire de reprendre doucement contenance. Fixé d'abord sur la porte, sa vision finit sa course sur ses empruntes de pieds. La parfaite image de ce qu'elle voulait laisser. Comme d'un tracer secret et discret qui menait jusqu'à elle, espérant de toute son âme qu'il prenne cette voie! Mais les minutes passèrent et toujours rien. Silence. Un long et lourd silence qui fit rire nerveusement la belle de folie, totalement anéantie et embrouiller. *Oublies-le bordel* Se prenant un moment le visage pour cacher ses yeux, puis bondit pour entreprendre sa fouille interdite dans un soupire interminable. Elle longea un moment les compartiments métalliques, scrutant leurs cadenas, cherchant précisément ceux à numéro pour une tâche plus facile. De plus en plus haineuse, voir même en colère du déroulement de la situation, la belle ne prenait même pas conscience du vacarmes d'enfer qu'elle faisait, bourrassant portes et objets, foutant tout en dessus dessous. D'un mimique dédaignée, elle scruta furtivement le potentiel de certains vêtements, humant chacun, les disqualifiant un à un par dessus son épaule, lorsqu'elle trouva un vulgaire.... god!! xD OMG merde les étudiantes trainaient vraiment tout et n'importe quoi ici! Elle empoigna une serviette et prit l'objet dans l'étoffe pour le déposé fièrement sur le banc. Un sourire malicieux s'étira sur ses lèvres malgré tout le coté dramatique de la scène. Elle imaginait bien le gardien être embêté de retrouver son propriétaire! Enfin... La belle trouva une autre serviette finalement propre! * Bon...C'est déjà ça! *
Elle fit une dernière ronde du regard sur la pièce vide et chamboulée d'articles un peu partout au pieds des casiers. Puis la jeune fille résignée, empoigna une bouteille de savon et de shampoing et se traina vers les douches. Elle voulait sortir d'ici au plus vite, aller se fumer un joint et dormir, rien d'autre. Oublier cette affreux épisode, l'oublier lui, oublier cette fâcheuse tendance à croire à l'impossible...mais jusqu'à quand ? Son espoir perçu lui sembla d'une grande foutaise! Elle réalisa qu'en plus de tout, elle n'avait même pas son portable à porter de mains, ni même pour se plonger bêtement dans ses anciennes photos et messages qui lui avaient tant mit de baume par le passer. Les seules traces d'ailleurs qu'elle avait de lui et un de ses t-shirt oublier, qu'elle portait pour dormir maintenant. Mais heureusement qu'elle n'avait rien en main puisque Sidney aurait probablement tout effacée impulsivement dans cette état précis! Ce fut dans un geste acariâtre, qu'elle poursuivait sa lancer, plaçant sa serviette sur un crochet approprié à cette effet et se dévêtit pour ensuite ouvrir les jets d'eau. Ce bruit particulier de la chute des perles d'eau et du clapotis sur le carrelage avait masqué suffisamment ce que le playeur manigançait pernicieusement en parallèle. À sa grande damnation d'ailleurs, ne se doutant pour rien au monde de ce qui allait suivre. Elle se laissa donc immobile un moment, fermant les yeux sous cette effluve rassurante lorsqu'une sensation pour le moins inattendu la fit tressaillir d'effroi. Cette parcelle de peau contre la sienne orchestré avec son nom...Son nom? Sidney se figea sous l'effet de surprise, incertaine si elle avait bien entendu. Comment était-ce possible ? Une multitude de question envahir en un temps record son esprit. Merde... Comment il se souvenait tout à coup ??? La delight ne pu retenir un sourire sur ses lèvres qui lui illumina le visage ni plus ni moins. Après tout la mémoire était une chose complexe et on ne savait jamais vraiment comment se déroulait un retour non? Peut-être avait-il eu un élément déclencheur ? Peu importe, il était là, avec le souvenir de son nom, du moins Sidney fut convaincu sur le moment.
Haussant les épaules à sa caresse parfumée, Sid se retourna tranquillement, le coeur serré à la vue de son hot jock, le miel de sa peau, ses traits délicieux dans la pénombre...
" Parker ? "
D'un calme et finement sur ses gardes d'abord, plongeant son regard dans le siens pour y chercher une réponse...
" Depuis quand ? Comment est-ce arriver, comment tu t'es souvenu ?? "
Voulant s'assurer qu'il se souvenait entièrement d'elle, mais fougueuse et impulsive Sid ne pu résister à lui prendre doucement le visage sans lui laisser de temps de répondre à quoi que ce soit. Elle avait soudainement tant à dire mais tout se bousculait dans sa bouche ne sachant plus au finale les mots. Alors sans réfléchir d'avantage, la belle attira le playboy à elle, pour ainsi se blottir idiotement dans ses bras, sans perdre une seule once de ses yeux, comme si elle avait peur que cette apparition ne serait qu'un mirage. Toujours donc trempés sous les flots incessants, luisant sur les courbes de leurs corps, de leurs visages, contournant joues et lèvres, la tigresse insouciante de la réalité des choses, laissa ses doigts en caresses. L'étau suave ne prit pas de temps à se resserrer encore plus fort, allant jusqu'à se coller joue contre joue, elle ferma les yeux et reprit toute suite parole..
" Bordel tu m'as foutu la peur de ma vie bébé.."
Chuchoté d'une mine renfrognée à la fois inquiète, soulagée et étranglée par l'émotion. Cette proximité l'anima, d'un désir brulant, si vif qu'il éclata tout ses sens en une cascade de joie intense, oui persuadée que la mémoire lui était revenu et en vu du geste qu'il avait posé..Une équation irréfléchie sur le moment, aveuglée par son unique souhait! Le retrouver. Sans crier gare, une des main de la belle dévia pour une prise plus ferme à sa nuque et prit sauvagement possession de sa bouche, et apportant la lèvre supérieur du playeur dans chaque détachement et revenant encore plus fiévreusement. Liés en un souffle de plus en plus intense, ce qui emporta les deux étudiants à plaquer le mur des douches dans un fracas d'eau, affamés...enfin Sidney! Oh que si, elle avait tant attendu ce moment! La chaleur de sa peau, son poids rassurant contre elle... Bon dieu, elle avait presque oubliée combien il était bon d'être avec lui! Cependant la belle, émue, le repoussa tout en l'embrassant, voulant le regarder de nouveau, lorsqu'un douloureux pincement au coeur se fit sentir. Non. Il manquait quelque chose. Elle n'aurait su dire quoi à ce moment précis, mais un truc clochait fortement à l'intérieure d'elle. Ce gouffre qu'elle avait ressentis depuis le retour des vacances se trouvait étrangement encore là, pesant et lui martelant la poitrine d'un fiel amer. Que se passait-il donc ? Un doute, un ressentie, ce mur invisible qui l'avait douloureusement séparer de lui, était encore présent? Anormale. Du moins, il manquait quelque chose dans son regard, ce qui la heurta d'incompréhension, alors qu'une chose nettement plus convaincante trouvait chemin chez un autre de ses sens. L'odorat. Mckenzie prit conscience de l'odeur qui se dégageait autour d'elle. Mangue et pamplemousse pour être précise et chose nettement désagréable puisque cela était exactement la fragrance de son gel douche. Coïncidence ? Ses yeux dévièrent sur la bouteille par terre et y remarqua le signe irrévocable que cette objet lui appartenait! Une petite trace indélébile toute particulière sous la carafe de plastique. Celle que Sid laissait quand ses colocataires optaient pour la même, ainsi donc faisant toujours cette trace pour ne pas la confondre avec celle des autres. L'étudiante se recula subitement et son expression changea du tout au tout quant à cette sueur froide qui la fit frissonner. Elle reprit aussitôt regard sur Tyron, soudainement effrayée de la logique qui s'imposait à elle. Il avait trouvé ses affaires ? Pire il avait fouillé! Pure vice!?? Il avait pu trouver son nom, sur une vieille feuille de cours ou autre, enfin elle ne prit pas le temps à la réflexion du comment du pourquoi, se souvenant même plus de ce qui se trouvait dans son sac!!! Mais une chose était sûre, c'est que la colère prenait contrôle d'elle...
" Mais qu'est-ce que t'as fait ???! "
Incertaine, espérant une explication cohérente et paradoxalement elle n'entendait plus un traitre mot, si mot il y avait! Pauvre Sidney deux fois déchirer plutôt qu'une! Il n'avait vraiment donc aucun scrupule?? Encore bien pire de tout ce qu'elle n'avait osée s'imaginer quand ils étaient ensemble. Une chute tellement douloureuse de son nuage qu'elle le poussa violemment gueulant comme un putois, oui elle se foutait bien de réveiller l'internat, les morts, le gardien peu importe, cette hargne qui la déchirait dans son ventre ne voulait que sortir....
" Enfoiré! Il me prend pour une conne! T'es vraiment un lâche! & Où est mon sac... tu as deux seconde pour m'le dire !!! "
Lâcha la delight entre ses dents, furieuse oh oui, non seulement contre elle-même d'avoir marché dans cette vicieuse combine ne serait-ce qu'une fraction de seconde mais contre le playeur qu'elle ne reconnaissait visiblement plus. Il était cette coquille qu'elle détestait tant, un playeur parmi tant d'autre et qui était prêt à tout pour une simple baise. Retour à la réalité. Tout ce qu'elle avait en tête c'est de chercher son sac qui ne devait pas être bien loin. Vestiaire des garçons ? Elle alla bientôt le savoir...S'il fallait qu'elle retourne le bâtiment au complet, elle n'allait pas se gêner..
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Ven 26 Juin - 11:07
Juste un instant sous la douceur du contact le play boy tressailli, enfin proche du but, oui si proche. Ce fut presque si son murmure la fit sursauter ou peut-être était-ce sa main chevauchant la courbure de ses reins, effleurant sous la fine pellicule de mousse ses formes pour lesquelles il se sera damné volontiers. Sans chercher à mal, elle se retourna dévoilant une radieuse vision sous les yeux gourmands du coureur. L’atmosphère venait subitement de se réchauffer même si la vapeur du jet bouillant déferlant sur leurs corps n’était en rien en cause, et lui, ravi d’un tel aboutissement sans en connaitre d’avance le dénouement avec exactitude, lui sourit bêtement. Tout se déroulait selon son bon vouloir pour le moment mais encore fallait-il garder son sang froid dans une pareille situation, ce qui lui était impossible pour l’heure, incapable de faire abstraction d’un tel spectacle. Il voulu faire perdurer cette outrageuse comédie, parfaitement à l’aise dans la peau de l’amant amnésique, et l’étreignit par la taille enroulant ses bras autour de ses hanches généreuses. Seul le bruit du ruissèlement aquatique donnait une certaine sérénité bienfaisante à la scène, même si cette vapeur enivrante associée au doux parfum de mangue laissait flotter dans l’air une agréable note paradisiaque dans la totalité de la salle d’eau.
Soudainement elle répondit à ses avances en l’empoignant brutalement par la nuque. Par réflexe, une main du play-boy quitta la volute des ses reins pour se glisser rapidement dans son dos tandis que de l’autre l’étudiant appuyait fermement sur la croupe resserrant l’intimité de la jeune fille contre lui encore plus jusqu’à ce qu’il ressente cette prodigieuse chaleur l’enivrer à la simple idée de leurs deux corps rapprochés au point de s’effleurer…Il y était presque… Se laissant profondément bercer par les caresses de McKenzie, lui aussi se surpris à dépasser la limite des gestes et il gouta sans plus attendre fiévreusement à ses lèvres. Putain qu’elle en valait le coup! Cette McKenzie ne ressemblait en rien à ses petites bitchs du bahut, toujours à allumer chaudement mais se révélant être toujours les mêmes et manquant terriblement de renouveau dans les activités physiques. Sous cette apparence de reine des glaces résidait un véritable brasier ardent consumant le moindre souffle du hot jock, enflammant à chacun de ses baisers par simple contact la peau du playeur et quand à son regard…. Dieu lui-même n’aurait voulu porter en son flanc telle créature provocatrice de pêchers. Pris dans cette frénésie infernale, il accompagna le rythme, s’heurtant au mur lorsqu’elle le poussa contre les douches, ses mains dérivant sans cesse en territoire inconnu. Un petite retournement de situation et se fut lui qui la plaqua contre le mur, cherchant inexorablement à se défaire de cette prise en agrippant les mains de Sidney, l’obligeant à lâcher sa nuque pour les fixer contre son corps.
Scrupuleusement, Tyron prit le temps de l’observer puis se perdit dans les courbes de son cou à la recherche de sensations libertines. De sa nuque il descendit le long de ce corps si parfait à ses yeux, caressant de ses mains graveleuses le pourtour de ses seins se dressant audacieusement devant lui. De ses lèvres il traça un chemin de cette poitrine assurée jusqu’à la partie la plus tendre de son ventre et de sa langue il commença son douloureux travail, une exquise ébauche du plaisir qu’il aurait sans conteste accordé de son plein grès à cette jeune beauté. Il prit entre ses dents le petit bout de métal et débuta de succincts mordillages, le regard enjoué en alternant par brefs suçons, sa langue s’insinuant dans son nombril.
Mais une curieuse sensation l’empêcha d’aller plus loin, comme si il se répétait dans un schéma sans fin. Du déjà vu? Il se releva, ne perdant cependant pas une once de ce savoureux contact entre elle et lui pour regagner la pulpe de ses lèvres repuisant avec fougue de ce nectar vermeille. Mais là encore quelque chose le bloqua. L’étudiant la sentit soudainement se raidir sous ses assauts répétés et il dû ralentir, se questionnant sur ce qu’il avait bien pu commettre tout en continuant son petit jeu d’attouchements. Puis elle se retira aussi brusquement qu’elle lui avait sauté au coup mais Tyron préféra rester de dos alors qu’elle commençait à douter. L’étudiant ne sachant à quoi s’attendre préférait de pas croiser son regard dans l’immédiat. Il se retourna juste au moment où l’étudiante ramassait le flacon par terre. Et merde. De toute évidence elle venait de faire la découverte du siècle en renversant la bouteille, une chose à laquelle le jock n’avait pas prêté attention. Une maladresse qu’il allait payer cher de sa personne en la laissant le fusiller du regard. Il aurait tout aussi bien pu se préparer à recevoir en pleine figure le récipient, après tout c’était une réaction tout à fait naturelle pour une fille que de se défouler en envoyant valser des affaires. Mais au lieu de cela elle se planta devant lui préférant hurler, que dis-je brailler comme un putois. Elle n’était pas si fine finalement, peut-être lui manquait-il une case puisque de part ses coups de gueulantes elle allait réveiller les alentours et attirer toute l’attention sur leur petite escapade nocturne. Non, hors de question d’autant plus après avoir brisé la vitre de la salle à son précédant passage. Le regard sournois toujours à l’affut du moindre signe singulier, le play boy releva la tête posément en se plongeant littéralement dans les yeux furibonds de fillette lui faisant fasse et d’un pas déterminé s’approcha d’elle puis dans un élan de colère la gifla du revers de la main.
« Je me suis régalé… »
Il ne s’arrêta pas plus et reparti rechercher son sac la laissant derrière lui sans un regard. Un geste tout a fait bénin puisqu'il ne se souvenait toujours pas d'elle, comme si ce qu’il avait vécu n’avait jamais existé. Au moins elle fermerait sa gueule pendant un moment quitte à pleurer comme une pauvre fille se retrouvant sur le carreau. Mais qu'en était-il réellement? Était-elle aussi futile et niaise, s'attendait-elle à plus à présent qu'elle savait qu'il jouait la comédie? Certes ce geste avait été vexant et blessant non seulement par ce contact physique douloureux même si le play-boy n'y était pas allé franchement mais aussi moralement si elle ressentait toujours une pointe de sentiments envers lui. Il venait de jouer sur les deux tableaux impulsivement et son orgueil n'arrangeait malheureusement rien à l'affaire. Il ne l'attendit pas et se retrouva très vite sans s'en rendre compte dans la salle à la baie brisée où résidait encore les sacs fouillés. C'est alors qu'il s'empara derechef de celui de cette peste et rechercha l'appareil téléphonique d'une main experte à l'intérieur et l'extirpa rapidement pour observer de nouveaux ses étranges clichés de lui....d'eux. Pris par la colère et ne sachant que faire, il le jeta contre le mur, réduisant ces photographie à l'état de simples souvenirs.
Sidney Mckenzie
ETUDES : Mécanique Auto' ● INSCRIPTION : 08/05/2009 ● MESSAGES POSTÉS : 2764 ● CÔTÉ COEUR : Déserté ● ÂGE : 93● PHRASE DU JOUR : Le bonheur n'est pas une destination mais une facon de voyager... ● STAR SUR L'AVATAR : : la fille sur l'avatar là ● DISPO POUR UN TOPIC? : 1/2
Relevé de notes // Relations: // Moyenne scolaire: (75/100) // Humeur: en feuuu :D
Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Ven 3 Juil - 0:11
Les deux jeunes protagonistes se faisaient ainsi face, tantôt bordés d'un désir ineffable sous une faible éclairage des lieux, découvrant tout deux leurs corps, chaque courbes, chaque recoin en caresses qui se répétaient sans cesse avec hardiesse et douceur. La main se Sidney s'égara volontiers de la nuque à son torse, parfaitement soumise à ses moindres demande. Glissant ses doigts avec malice jusqu'à un point d'un non retour, effleurant fermement le maillot du jeune homme, ce qui lui avait laisser chaleur à son contact resserrer. Il se perdait dans son cou, dans son corps, son ventre, apportant un frisson éteint par l'eau ruisselant perpétuellement sur sa peau. Envoutée totalement par les circonstances, mais un charme qui fut malheureusement vite brisé avec brutalité. En rien elle n'avait pu songer une seule instant à ce dénouement intempestif. Ce qui avait paru pour la jeune delight un regain d'espoir pour retrouver son Roméo en cette nuit, fut au contraire, sceller d'une amertume encore plus profonde. Sidney venait de comprendre que tout cette scène n'était qu'une triste hologramme des choses, rien n'était revenu non. Elle n'avait rien retrouvée. Pire le playeur s'était servit de sa vulnérabilité pitoyablement. Un affront, qu'elle n'avait pas prit de temps à exprimer sans contrôle. Laissant ce feu dévorant se transformer en une haine pure qui délia sa langue avec rage. Elle n'avait pas pensée aux conséquence de se faire prendre, à cette étape précise, cela restait le moindre de ses soucis.
Tout s'embrouillait dans son esprit, et même la musique de l'eau s'échappant de son conduit s'effaça un moment, ne la laissant qu'avec elle-même. Une solitude qu'elle communiqua au playeur en le poussant d'elle, ne voulant plus qu'il la touche ni l'effleure d'un mot ou d'une explication vaine. Il ne la méritait pas. Elle le mordit du regard tandis qu'un silence coupa néanmoins la tempête, un lourd silence qui en portait une éternité lourde et affligeante. Mais vite rompu. Brusquement, le playeur élançait le revers de sa main contre la joue de la brune, qui dévia par l'impact. Tout les muscles de sa mâchoire se crispèrent instantanément et apposant sa main sur cette vive douleur, Sid se retourna pour lui faire face, totalement abasourdit par un tel acte. Bordel! Qui se retrouvait devant elle ? Là, Mckenzie en avait plus la certitude mais une autre certitude vint en son esprit impunément. Parker Abrams n'avait plus aucun souvenir, jamais elle n'aurait pu prévoir un tel élan de sa part. Jamais. Et en surcroit à cette phrase qui lui pourfendit l'âme. Un choc qu'elle ne s'était nullement préparer. Instinctivement, de son autre main, la belle couvrit sa poitrine, sans aucun mot ni expression et le laissa se détourner. Le temps fut suspendu. Le sol sembla se dérober sous ses pieds, la haine ne diminuant que faiblement, faisait place plutôt à la douleur. Alors elle fermât les paupières férocement, pour être sûre qu'aucune larme ne lui échapperait! Non, sa nature ne lui permettait pas, trop orgueilleuse ne serait-ce qu'en déverser un torrent d'apitoiement. Cependant d'un bond, elle s'enroula de sa serviette pour le suivre, guidée entièrement par son corps, sous le choc. Pour lui dire quoi? Le retenir? Non certainement pas. Mais la belle ne se laissera pas ainsi affaissée dans son amour propre! O grand jamais!
Elle perdit sa trace un instant, regardant chaque coté du couloir lorsqu'un bruit dévia son attention vers la pièce ou se trouvait leurs sacs précédemment. Sid s'avança tranquillement, réalisant que le sol était maculé de morceau de vitre qu'elle esquiva doucement, jusqu'à ce qu'elle relève vision vers son portable en mille miettes par terre...
" T'en a pas assez fait ????!! "
S'élançant sur les morceaux de celui-ci, essayant désespérément de recoller les morceaux bêtement. Il était clair qu'il n'y avait plus rien à faire pour son portable. Bon dieu pourquoi s'attaquer à ses affaires comme ça?? Il n'avait pas assez de l'avoir frappé qu'en plus il fallait qu'il détruise ses biens??? C'est elle qui devait tout casser dans ce lieu, c'est lui qui avait commis une bêtise ignoble. En pouvait-il d'une simple frustration ? Impossible. En voyant la petite écran en lambeau de son téléphone portable entre les mains, Sidney comprit qu'il avait peut-être trouvé bien plus qu'un bulletin ou une note scolaire. Il venait de détruire là, leur dernière ombre d'un souvenir matérialisé. Elle se relava sans pensée d'avantage, visage horrifié, ne voulant que fuir cette situation orageuse. Elle lui tourna le dos, prit son sac et fit quelque pas vers la sortit. Arrivée sur le seuil, perdu, hésitante, elle ne pouvait se résoudre à le quitter sans reprendre sa dignité. Aussi inattendu que surprenant, elle fit volte-face et se précipita vers lui. Sans ni même réfléchir à ce qu'il était capable et s'agrippa à son visage. Donc le sien fut certainement marqué d'une trace rougeâtre, mais elle ne sentait même plus la brulure..
" Ce putain de Lycée n'est pas assez grand, rempli de toute ces putes en chaleurs qui ne demandent juste ça, pour que tu te persistes à moi en me bernant ?!? "
Grogna t-elle anéantie, son visage séparé à quelques centimètres du sien, allant d'une prunelle à l'autre de son regard. Elle désirait si fort qu'il se souvienne là et maintenant!! Qu'elle en implorait tout les anges du ciel intérieurement.
" Pourquoi?? Réveilles-toi merde! Pourquoi autant de bassesse? C'est ta valeur, c'est ce que tu vaux Parker ?..hum pardon T-Y-R-O-N ??? "
Poursuivant, entre rage, sarcasme & amour, n'étant pas capable de délier ses doigts de sa peau, accordé aux fins morceaux du portable, qui lui fut toujours dans sa paume droite. Accrochée pour une dernière fois au brin d'espoir qui subsistait en elle. La belle se fit violence pour ne pas lui voler un dernier baiser de haine, oui gouter à la fureur qui aurait pu l'apaiser normalement par le passé. Un froid intense engourdissait son corps et non par la température de la pièce, mais par le détachement qui s'annonçait, de son emprise dans tout les sens du terme. Et de ses mains et de ce lien qui l'attachait encore à lui.
" Tu viens de tuer la dernière chose qui me restait de Parker ... le quelqu'un qui m'était si différent..Mort, il est mort & tu m'tues......"
Finit-elle dans un murmure, lui balançant le morceau de plastique. Faisant d'abord référence aux photos, mais cela pouvait en être d'un tout autre ordre, parlant pour la situation en elle-même. La belle leva les yeux sur son regard pour en sonder sa réaction. Son souffle coupé, durcit par le gouffre dans laquelle sombrait son âme. Et d'un geste vif, elle empoigna le sac du playeur en vitesse, et d'un bond par dessus le vitrail fracassé -pour ne pas se blesser-, elle le jeta à l'eau...
" Ça c'est pour la gifle..."
D'un ton devenu glacé et d'un sourire odieux. Advienne que pourra. De toute manière, elle s'imaginait bien que tout ce qu'elle venait de lui dire allait faire sourde oreille malheureusement. Pouvait-il en être autrement ? Il ne se souvenait plus d'elle. Mais le coeur lui ? Est-ce que le coeur pouvait réellement oublier ? On dit qu'il est les yeux de l'âme. N'avait-il pas qu'un fin ressentie d'un quelconque émois à son contact ? L'impétueuse Sidney, aucunement dans ses habitudes pourtant, normalement elle aurait resté de marbre, là ou l'indifférence était son arme. Bien que le coup du sac fut certainement dans ses cordes. Elle s'engagea dans le passage menant vers la sortie accoutré de cette manière, sortant son débardeur pour l'enfiler pardessus sa serviette encore enrouler, tout en marchant rapidement. S'il avait un moindre estime ou conscience, ou d'un simple désir de voir au-delà des circonstances, il la rattraperait sinon, il en serait peut-être mieux ainsi. Sidney ne voulait que déguerpir au plus vite, prenant conscience d'autant plus de tout le bruit qu'ils avaient fait. Elle prit le temps tout de même d'allumer un joint tremblante, engourdir ses pensées, sa haine, son amour, son destin...
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Sujet: Re: Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*] Jeu 9 Juil - 2:28
Parker, Parker… un prénom sans cesse répété depuis des semaines mais sans la moindre résonance et pourtant prononcé avec tant de conviction. Ce pouvait-il qu’il fusse autrefois cet amant adorable, ce doux prince pour qui elle avait tant d’attachement ? Non, impossible pour le hot jock de se voir à travers ses yeux autrement que ce qu’il était devenu aujourd’hui. Peut-être lui avait-il caché sa véritable nature de part le passé, ne lui avouant que ce qu’elle avait besoin d’entendre contre de simples moments d’attention. Qu’est-ce qu’un playeur après tout ? Un enfoiré de première acculé d’un sens aiguisé de la tchatche, doué dans l’art de la manipulation, et surtout le tout saupoudré d’un physique loin d'être désagréable à regarder. Et pourtant, justement, Tyron venait de commettre un horrible impair aux yeux de ses aïeuls. Il venait de se montrer faible et affecté par les propos sans valeur de l’une de ses proies. D’ordinaire, jamais femme ne lui aurait tenue tête ni ne l’aurait mis dans un tel état de contrariété. Sans doute la première depuis qu’il avait repris ses licencieuses activités et ce uniquement parce qu’elle lui avait été jadis quelqu’un de relativement proche comme l’avait démontré ces mots enregistrés, ces paroles portées à son écoute. Et lui, ignorant de ce bien fait qu’ils avaient partagé jadis et croyant être le maitre ingénieux de ce jeu cruel, venait de tomber de haut. Du marionnettiste il avait été relégué au rang de pantin désarticulé, gesticulant au son de cette voix implorante. Plutôt crever ! Il se débâterait contre les fils du destin quoiqu’il lui en couterait, quitte à couper tous ses liens, ce qu’il avait fait jusque là depuis ce triste mais bénéfique accident. Lui un amoureux transi, il fallait le voir pour le croire. Mais elle, elle…. Cette jeune fille avait eut pour la première fois depuis aussi longtemps que ses souvenirs ne puissent lui permettre, eut raison de lui. Elle avait eut le don de retourner la situation à son avantage malgré les apparences. Certes une gifle bien dosée sur sa joue mais lui avait bien pris plus, son amour propre et son assurance bafoués par des… sentiments ?
Retranché dans le recoin de la salle, Tyron fixait nerveusement les morceaux de l’appareil qui jonchaient le sol. Pour tout vous dire, il réfléchissait tellement à cette histoire, essayait de se remémorer de lui-même ces nuits passées en sa compagnie, qu’il ne l’entendit sauter la vitrine brisée. Il ne réagit pas non plus à l’intonation de cette dernière découvrant avec stupeur son bien réduit en miettes sur les pavés glacés, ni lorsqu’elle les ramassa un par un de ses doigts délicats. Bien sûr qu’il aurait pu l’aider, bien sûr qu’il aurait pu en profiter, mais l’heure n’était plus à l’impulsivité ni aux actes irréfléchis. Bien du mal avait déjà été commis par imprudence et Abrams préférait rester impassible. De toute façon, il ne trouvait même plus le courage de bouger, sa respiration lui pesait suffisamment sur le cœur. La véritable question était pourquoi se mettait-il dans un tel état ? Être nerveux en cas de refus, suite à un vent était tout à fait compréhensible mais de là à s’en vouloir au point de ne plus dire de mot… Il régurgita péniblement quand elle repartie, reposant son regard sur les stalles où son destin venait de prendre un indicible et tortueux virage. Et pourtant le play-boy sentait que cette lourde ambiance allait encore persister et pour cause, la jeune fille était toujours présente, à ses cotés dans cette pièce qu’elle n’avait encore quittée. Elle revint à lui, véritablement attristée ce qui ne fit qu’enfoncer le play-boy dans ses remords. *Putain pas pour une garce Tyron… *. D’un geste impulsif, il avait probablement tracé un trait définitif sur ce qui aurait pu être un nouveau départ entre eux. Cette nuit allait certainement immortaliser pour McKenzie l’amère réalité avec laquelle elle devrait vivre. Il sortit de sa torpeur lorsque les ongles de cette dernière vinrent pénétrer dans sa chair, le réveillant par cet empoignant contact. Il roula des yeux vers les siens alors qu’elle s’injuriait à lui montrer qu’elle avait été bien plus qu’un simple coup d’un soir. * Je fais çà avec toutes, avec toutes…* Toutes ces petites putes comme elle le disait si bien, n’avaient jamais été que de simples parties de jambes en l’air alors pourquoi donc serait-elle différente des autres ? Juste par des photos dont il ne se souvenait plus ? Tyron déroula son regard sur le sol, n’écoutant plus vraiment ces injurieux sermons si lourds à son cœur, mais juste assez pour comprendre un mot sur deux néanmoins. A l’appel de son nom, il sourit nerveusement. Il s’en tamponnait royalement d’avoir tué quelqu’un surtout Parker, ce garçon n’avait jamais existé pour lui alors pourquoi lui accorder autant d’importance. Elle devait de toute évidence le confondre avec une autre personne beaucoup plus portée sur les fleurs bleues et les histoires à l’eau de rose. Peut-être même avait-elle été suffisamment traumatisée pour se l’imaginer autrement que ce qu’il était ! Pauvre fille… Enfin toutes ses paroles cependant affectaient tout de même le coureur de jupons qui se demandait réellement d’où pouvait venir une telle haine envers ce qu’il était dans le fond, lui-même se remettait en question à cet instant même. Ce pouvait-il qu’il ai été lui-même traumatisé d’un choc pour devenir tout autre personnage qu’il avait été autrefois ? Peut-être bien. Hormis le joint trouvé dans la pochette de la jeune fille, cette dernière semblait totalement seine d’esprit et pire, les photos qu’il venait de détruire prouvaient d’une ancienne relation, une bien curieuse réalité à laquelle il ne se voyait que trop détaché.
Elle quitta la pièce mais pas sans une dernière vengeance, le sourire esquissé jusqu’aux oreilles donnant à son malicieux minois une idée de représailles. Mais le playeur n’en fit rien, le regard toujours planté sur les dalles en réalisant ce qu’il venait de commettre dans un malheureux emportement. Il ne détacha les yeux du sol qu’au son d’un poids lancé dans la piscine dans la salle avoisinante. En quelques secondes il scruta le bureau, son sac avait bel et bien disparu. *S***** * Évidemment il lui en voulait mais il fallait concéder que c’était de bonne guerre. Il fut prit d’un rire jaune et voulu aussitôt porter secours à ses affaires personnelles quand il sauta par-dessus la fenêtre à son tour. Oui mais voilà que bien trop pressé, il ne se rattrapa pas comme convenue, son pied dérapant sur les bris de verre et c’est allongé sur son flanc qu’il se retrouva de l’autre coté, sa peau en contact direct avec les monceaux éparpillés. Ce que les femmes peuvent vous faire faire comme conneries des fois… Celle-ci était particulièrement du genre à vous mettre dans de fâcheuses situations et Abrams commençait à penser qu’il avait été bénéfique de ne plus la côtoyer. Quand il se releva, une main en appui, maudissant par ses ancêtres le jour où une telle créature avait vu le jour, il la vit au fond du couloir s’échapper. Il hésita quelques secondes à la poursuivre mais son sac gisait toujours au fond des abysses du bassin scolaire. Il lui était hors de question de repartir sans, sans quoi dès l’aube naissante, le gardien connaitrait le nom de l’infâme resquilleur. Surtout que d’un coup d’œil attentif lors de son entrée dans les douches pour rejoindre cette McKenzie, il avait cru apercevoir dans un bordel pas possible un….artifice féminin de latex déposé avec grand soin sur l’un des bancs à la vue de tous. Ce serait évidemment de sa faute si une telle chose venait aux oreilles du gardien des lieux même si en réalité ceci fut entièrement de celle de « Mademoiselle j’fais chier mon monde ». Et loin d’être une balance, il ne voulait cependant pas payer de sa personne pour les conneries des autres.
Quelques instants d’hésitations et il couru autant qu’il put, en se tenant le flanc meurtrie, jusqu’au rebord d’où il scruta les eaux sombres mais impossible de discerner où la dépouille gisait avec exactitude. A moins de plonger et de rechercher à l’aveuglette durant des heures ou bien retourner en salle et rallumer les spots aquatiques ce qui réveillerait sans doute les soupçons de leur ancien visiteur… Non. Tyron s’agenouilla sur le bord et persista dans ses recherches puis se laissa glisser dans l’eau. Elle lui parut bien plus fraiche que tantôt, comparé au jet bouillant des douches où il avait failli conclure et s’était ramassé bêtement...(n'allez pas le blâmer le petit père, pour une fois que çà lui arrive). Il fouilla à plusieurs reprises, ce qui lui pris quelques minutes et fini par le retrouver. A présent qu’il ressorti de là, trempé jusqu’aux os sans la moindre serviette pour s’éponger, il se gratta la hanche qui le brulait légèrement. Rien de bien grave, quelques égratignures mais le chlore déjà agressait les légères blessures. Elle allait le payer très cher, sa rage grandissante en repensant à cette silhouette s’échapper direction la sortie et malgré sa gifle bénigne, avec une belle condition en poche sur lui. Il espérait toujours être capable de la retrouver et la rabaisser une fois de plus dans son estime personnelle. Oh oui qu’il en rêvait ! La blesser au plus au point, l’écraser au stade qu’elle ne puisse plus s’en relever. Tyron possédait plus d’une corde à son arc et il en ferait son affaire très vite. Il couru dans le couloir et préféra couper par les gradins.. Peu importe comment il se débrouilla mais il eut atteint la porte avant elle. Quelle ne fut pas sa joie de la voir débarquer pendant que lui, le sourire aux lèvres, patientait devant la sortie, accoudé au mur.
« POURQUOI ? Pourquoi vivre dans le passé ? »
Il jeta son sac trempé à terre et s’approcha d’elle d’un pas déterminé malgré la petite douleur dans son aine. Il ne prit nullement d’ailleurs la peine de contrôler le volume de sa voix, se voulant clair et sec même s’il avait du réveiller le voisinage. Assez proche d’elle, il aurait voulu lui empoigner les hanche et faire tomber cette entrave en coton, c’est ce qu’il aurait probablement fait d’ordinaire mais là il se retenu. Il resta simplement à ses cotés et lui caressa timidement sa joue, cette même joue où se lisait la marque rougeâtre d’une opiniâtre violence mais irréfléchie.
« Des souvenirs, tu peux en avoir de plus beaux. Encore faudrait-il que tu te décoinces.... et que tu me pardonnes. »
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Abre los OjOs.... {Pv Sidney [*]
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