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| Sujet: Shadows of the night [Free] Ven 28 Aoû - 22:49 | |
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La jeune femme était parfaitement sobre…
Cette théorie serait-elle plus crédible si la jolie brunette ne tenait pas une bouteille de whisky à moitié vide à la main et avait été obligée d’enlevé ses chaussures à talons pour tenter vainement de marcher. Si tôt dit que l’ombre s’étala par terre dans un gloussement et, au lieu de se relever, elle éclat d’un rire cristallin qui résonnait près de la rivière.
La jeune femme se retourna mollement et bût une longue gorgée de sa bouteille de whisky, envoyant ses chaussures valsées quelques mètres plus loin. Ce fût ce moment que choisit le vibreur de son portable pour se manifester. Lux gloussa une fois de plus. Qui pouvait lui envoyer un texto à une heure pareille ? D’ailleurs, quelle heure était-il ? La belle plissa les yeux, fronçant ses sourcils et scrutant le ciel. Après mûre réflexion, elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Une raison de plus de chercher son Blackberry dans son sac à main dernier cri.
Lux January attrapa donc son sac à main, cherchant pendant de longues minutes le fameux téléphone. Quand elle le retrouva, elle ne s’attarda même pas sur le sms qu’elle venait de recevoir. Numéro inconnu. Il aurait été hilarant d’y répondre, mais la brunette avait la tête qui lui tournait, à tel point que cela demandait un trop gros effort. Minuit cinq… Seulement ? Pourtant, il semblait bien à l’étudiante être allé à une soirée. Elle plissa une nouvelle fois son front. C’était trop dur, de se souvenir.
Le sac à main ne tarda donc pas à aller rejoindre les chaussures à talons aiguilles de la jeune femme, valsant superbement. Lux bût ensuite une longue rasade de whisky. Ne dit-on pas que l’alcool aide à retrouvé la mémoire ? Bon, d’accord, je vous l’avoue, c’est plutôt le cas inverse, mais la brune n’en avait rien à faire. Elle aurait dût être à cette soirée. Où avait-elle lieu, d’ailleurs ?
Après un moment, la lumière se fit. Comme une idiote, la brune s’était arrêtée à une fête, chez des gens qu’elle ne connaissait pas, au lieu d’aller sagement en boîte de nuit. Elle avait trouvé les mecs qui se fumaient un joint à l’extérieur de la bâtisse plutôt canon, et s’était donc incrustée avec un grand sourire. Un goût de tabac et de drogue remonta dans la gorge de la belle. Elle se rappela aussi que l’alcool coulait à flot et qu’elle s’était fait une orgie de fraises tagada –trouvées dans un placard de ce qui devait être la cuisine-, avait bût un whisky/red bull et une Margarita. Elle avait aussi découché dans les toilette avec un type qui devait sûrement encore être au lycée, mais qui était plus qu’attirant –ou peut-être était-ce l’alcool – et un autre, qui semblait plus âgé. Elle s’était fait appeler Paola Monti, avait sûrement chauffé plus de mecs qu’elle ne le pensait, avait un vague souvenir d’une coucherie dans un placard moisit, avait volé une bouteille de whisky et avait ensuite déclaré cette fête officiellement nulle, se décidant à rejoindre la boîte de nuit.
Seulement, de toute évidence, elle n’était pas à la boîte de nuit. Elle était affalée comme une loque à côté de la rivière. Elle sourit. La débauche, cela la connaissait.
Se relevant avec difficulté, la jeune femme retira la veste en cuir qu’elle avait eut la présence d’esprit de prendre avec elle. Elle fit quelques pas avec difficulté, envoyant valdinguer sa bouteille d’alcool dans la rivière, et ne tardant pas à l’y rejoindre.
L’eau était froide, glacée, et s’insinuait dans chaque recoin de son être, même ses cheveux.
Subitement, tout devînt limpide.
Lorsqu’elle sortit la tête de l’eau, après quelques secondes, elle était morte de rire et trempée, mais avait belle et bien retrouvé sa clarté d’esprit. Elle ressortit, attrapa son sac et s’examina, se démaquillant autant que possible, pour limiter les dégâts. Ensuite, elle se remit une touche de gloss, et s’entraîna dans une course folle sur la berge de la rivière.
« Je suis un papillon ! »
Elle rit à son exclamation puis, après quelques minutes de retour en enfance, elle retourna auprès de ses affaires, enfilant sa veste et se décidant à rester encore un moment à admirer le ciel étoilé de providence, qu’elle se les pèle ou non.
Les étoiles…Combiens de fois les avait-elle contemplé en compagnie du type qu’elle avait tué ? Bon, d’accord, théoriquement, elle ne l’avait pas réellement assassiner, puisqu’il conduisait la moto et que le seul crime de la brune était d’avoir été assise à l’arrière du véhicule qu’il conduisait, mais elle avait toujours cette impression qu’elle aurait pût changer les choses… Enfin, ce n’était plus de son ressort, il fallait qu’elle arrête d’y penser… Mécaniquement, elle porta son ongle du pouce à la bouche, le plaça entre ses dents et le mordit.
Snap !
Cela fait, Lux laissa son esprit vagabonder, d’étoiles en étoiles, prévoyant sa journée du lendemain. |
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| Sujet: Re: Shadows of the night [Free] Dim 13 Sep - 23:18 | |
| Il était 11h30 passé, la rivière glougloutait doucement et les étoiles veillaient sur moi. J'ignorais pourquoi j'étais ici, et l'endroit m'importait peu. Je ne voulais pas rester près des élèves pitoyables, je voulais boire. De l'eau. Et glisser entre mes lèvres, à l'intérieur de ma bouche, une pilule de couleur. Rose, vert, orange, bleue... Qu'importe. Je glissais les mains à l'intérieur de mon sac et fouillais pour trouver le plastique rêveur. Je le pris près de mon portable mort. Je glissais une petite pilule à l'intérieur de ma paume, et pris une bouteille d'eau. Je fis glisser une petite pilule à l'intérieur de ma bouche remplie d'eau. La pilule gigotait à l'intérieur de ma bouche, touchais mes joues, titillait ma langue. J'ingurgitais la pilule et m'étendis sur l'herbe grasse. Les étoiles me fixaient, joueuses, m'incitaient à trouver les groupées. Les paupières fermées, je rigolais, seule et idiote. Le bas mon jean noir était mouillé, trempé par la rivière et on pouvait voir ma brassière noire sous ma chemise. Je rigolais encore, lorsque j'entendis des pas, et un plouf. Je vis une grand jeune fille entre dans l'eau et rigoler. Je la rejoignis difficilement. Elle était grande, mince, ses cheveux lui tombaient dans le dos et elle possédait un fort joli visage.
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