Ça faisait déjà un bon dix minutes que nous marchions tranquillement en bavassant de chose et d'autre. Je ne savais pas vraiment où il m'emmenais, mais je ne cherchai pas à savoir. C'est lorsque j'entendis les klaxon des bateaux et empli mes narines des effluves saline de la mer que je compris que nous approchions du port. C'était la première fois que j'y venais, et je dois dire que je fus impressionnée par le nombre de bateau qui y étaient acostés. J'étais en train de regarder au loin le vol de goélands lorsque Baptiste me sortit de ma rêverie. Il souhaitait me parler de quelque chose d'important. Je m'arrêtai en même temps que lui et me posai en avant, face à le regarder. Je ne dis rien, attendant qu'il reprenne la parole. Puis finalement et se ravisa et dis que ce n'étais pas important. Je ne répondis rien et recommençai à marcher à ses côtés.

Malheureusement pour moi, il avait piquer ma curiosité, et il devait le savoir. Je détestais lorsque les gens commençaient sur un sujet, et que finalement, ils ne finissaient pas. J'étais agacée par son silence, je finis par me poster devant lui, ce qui l'obligea à arrêter de marcher et le regardai.

- « Ça t'amuse de piquer ainsi ma curiosité ? Aller crache le morceau voyons, je suis certaine que c'était important ! » lui dis-je tout en essayant de prendre un ton légé.

J'étais bien décidée à lui faire cracher le morceau. J'étais une fille assez têtu et je ne lâcherais pas l'affaire tant qu'il ne m'aurais pas tout avoué. Tout en continuant à marcher tranquillement, j'attendais sa réponse impatiemment. Il finis par me répondre, enfin, si cela pouvait s'appeler une réponse. Il me dis tout simplement qu'il pouvait me répondre, mais qu'il ne voulait pas. Il rajouta qu'il n'était pas vraiment du genre à exprimer ses sentiments. Oh ça, je savais, j'avais toujours eu de la difficulté à lui faire cracher le morceau.

J'avais quelque peu perdu mon sourire. J'étais fâcher qu'il ne veule pas plus s'ouvrir à moi, après tout, j'étais sa meilleure amie, il n'y avait aucune gene. Je n'avais pas envie de rien dire, je ne savais pas quoi dire.. j'esperais qu'il ajouterait quelque chose d'autre. Voyant que j'attendais, il continua à parler. Et ce qu'il me dit me bouleversa au plus haut point. Comment il pouvait ne plus pouvoir être mon ami. Comment pouvait-il vouloir plus que ça? Je croyais que ça avait changé, qu'il était simplement mon meilleur ami et rien que cela..

Tant d'image dans ma tête défilèrent au même moment. Il avait toujours agis si bizzarement avec moi. Il avait toujours bien pris soin de moi, il avait toujours été gentil.. Je comprenais aujourd'hui pourquoi... je pris tout de même le loisir de m'en assurer.. J'étais tout fois bouche bé.. Je dus me reprendre à plusieurs reprise car aucun son ne sortaient de ma bouche...

- « Que... que veux-tu dire par ne plus pouvoir être mon ami? »

J'étais troublé par cette révélation. Les sentiments de mon meilleur ami avait toujours été plus forts que de l'amitier, sans que je m'en apperçoive. Je me sentais sotte de le pas l'avoir remarquée avant. Une question traversa mon esprit et m'alerta au plus au point. Mes sentiments à moi, pourrais-je les qualifier d'amical ou bien amoureux? Je n'en étais pas certaine. Je ne m'étais jamais vraiment attarder à cela. J'avais toujours cru qu'ils étaient amical, que j'étais bien avec lui, que j'aimais sa présence, mais sans plus. Cette réflexion m'amena à réfléchir sérieusement...

Alors que j'étais en train de nager dans mes pensés, j'entendis Baptiste qui s'excusait profondément. Il me dit qu'il ne savait plus ce qu'il disait et qu'il voulait rester mon ami pour toujours. C'était certain, même si je n'avais pas les même sentiments que lui - je dis bien si car la je ne savais plus trop - il était pret à rester mon ami pour la vie, car il m'aimait bien trop pour m'abandonner... S'il venait à me laisser seule, je ne sais pas ce qui arriverait. Serais-je capable de vivre sans lui? sans son sourire? sans sa bonne humeur? J'en arrivai à la conclusion que je ne pourrais pas vivre sans l'homme qu'il est. Peut-être avais-je refouler mes sentiments. Peut-être que je m'étais trop souvent que je ne l'aimais qu'en ami et que j'avais fini par me croire. Peut-être que je l'aimais plus qu'en ami... J'étais tellement bouleversé, je ne savais plus quoi pensés.

Baptiste repris la parole pour me demander ce que j'allais faire cette après-midi là. Voulait-il me faire oublier ce qu'il venait de me dire car il avait remarqué à quel point cela m'avait bouleversée? Voulant tout fois ne pas oublier ce sujet, j'ignorai carrément sa question et me tournai vers lui en lui prenant les mains. Je plongeai mon regard chocolat dans ses yeux noir corbeau.

- « Et si moi aussi, je veux plus qu'être ton amie? »

Je senti les frissons de Baptiste, était-ce moi qui les avaient déclancher? peut être bien. J'attendais patiemment qu'il daigne me répondre. Il semblait autant sur le choc que moi je l'étais. Çela pris environ 1 minute avant qu'il me réponde, comme s'il hésitait. Je l'écoutai. Il croyait que je me trompais, du moins il l'esperait. Je ne comprenais strictement plus rien. Il m'avoue son amour, et deux secondes après, il souhaite que je ne l'aime pas en retour. Rahhh les mec, je ne réussirais jamais à les comprendre.

Sa tête voulait tout m'avouer, mais son coeur refusait car il ne voulait pas me blesser. Il ne voulait en aucun cas arrêter notre amitier. Il n'était pas certain que mes sentiments étaient pareils aux siens... Mais quel étaient ses sentiments?

Je le regardai prendre une grande respiration, comme s'il allait se jeter à l'eau. Il commença à parler, et chaque mots se gravèrent dans ma tête. À mesure que les mots venaient, mon coeur s'emballait, c'était si beau ce qu'il disait, j'en avais les larmes aux yeux. Il finit son discour en me disant qu'il m'aimait, d'un amour sincère et éternel...

Je pris quelques secondes pour essayer de garder mon calme, j'avais une seule envie, lui sauter et cou et crier au monde entier à quel point je l'aimais. Des larmes plein les yeux, je le regardais. Il était si beau même s'il semblait si triste. Une boule se forma et obstrua ma gorge empechant les mots de sortir... Je me raclai la gorge à plusieurs reprise et finalement réussi à faire descendre la boule qui me genait.

- « Baptiste .. c'est la chose la plus merveilleuse qu'un homme m'ait dis »

J'avais des étoiles plein les yeux. J'en étais certaine, je l'aimais, pour vrai.

- « Je t'aime aussi Baptiste, et personne ne pourra me faire changer d'idée »

Je me jetai littéralement à son cou et déposai délicatement mes lèvres sur les siennes. Je me contrefichais qu'il soit un peu trop tôt pour ça, j'en avais envie, vraiment.

L'embrassant à pleine bouche, je sentit le bonheur monter en moi. J'étais sans aucun doute la fille la plus heureuse du monde. Entre deux baisé, Baptiste déclara que j'étais un véritable soleil.. J'essquissai un énorme sourire qui fendis mon visage. Je devais être radieuse. À ce qui parrait, les sourires les plus beaux sont lorsqu'ils sont sincère. Le mien l'était. Je continuai à l'embrasser. Je ne voulais pas que ce moment est une fin. J'étais si bien dans ses bras. Il prononca 4 mots qui ne firent qu'élargir encore plus mon sourire.

- « Je t'aime aussi Baptiste, pour toujours »

Puis je le serrai dans mes bras et enfoui ma tête dans le creu de son épaule. J'en profitai pour reniflai son parfum exquis. Je ne pus retenir un gloussement, j'étais trop heureuse.

- « Désolé, je suis si heureuse en ce moment »

Il rigola à ma dernière réplique. J'affichai un petit sourire et mes yeux scintillaient, il était tellement beau lorsqu'il riait.

- « C'est impossible de ne pas être heureuse en ta compagnie de toute façon »

Lui répondis-je toujours en souriant. Puis je l'observai, lui qui regardait sa montre avec un regard soucieux. Il devait partir, il allait être en retard en cours. Il proposa de se retrouver ce soir là car il n'en avait pas fini avec moi, et moi non plus d'ailleurs. Mais je fut tout aussi alarmé que lui, j'avais un cours de coiffure en même temps que le sien.

Baptiste s'enquis sauvagement de ma taille et m'embrassa langoureusement, je répondis à son baiser. Puis il se tourna et commença à partir. Je restai planter la comme une dingue. Je revint à la réaliter, son baiser m'avait carrément couper tout mes sens. Je courrai donc derrière lui et le rattrapai.

- « Attend moi, j'ai aussi un cours qui commence bientot! »

Je souriai de toute mes dents et saisit sa main. J'entrelaçai mes doigts aux sien et partie à courir. Il nous restais moins de 10minutes pour nous rendre à Browns, toute un défit, avec mes bottes à talons ça allait être difficile, mais ça en valait la peine.