It’s starts with one thing… [Pv Adonia]

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Aucune idée sur la réalité des faits qui poussèrent ce soir là Lachlan à grimper le long de la gouttière et tout çà dans l’unique but de trouver la source d’une mélodie chantant à ses oreilles comme un doux requiem. Depuis quelques jours à chaque fois qu’il passait vers la baraque des lambda omicron rho, c’était le même petit manège qui se déroulait sous les yeux des plus attentifs du quartier. Un jeune homme de grande carrure se faufilait vers le coté de la demeure pour agripper à pleines mains les tuteurs des rosiers et s’engageait dans une bien curieuse escapade jusqu'à la fenêtre du premier où résidait une jeune fille à la silhouette squelettique.

Vendredi 20 septembre 2009, deux semaines après une rentrée en première année des plus horripilantes. Lachlan venait d’échapper de peu au bizutage de l’équipe sportive dans les vestiaires du gymnase. Une droite bien placée avait eu raison de ses assaillants mais pour combien de temps ? Vingt et un an, première année. Oui un an de retard mais rien d’alarmant. Burrows, bien que trop fêtard sur les bords, comptait se rattraper cette année avec l’option info qu’il maitrisait de mieux en mieux.

Seulement lui aussi avait morflé dans l’affaire. Un vilain coquard ornait son œil droit d’un halo bleu blafard sans compter son humeur qui se dégradait de minute en minute, insulté et blessé dans son ego de n’avoir pu rendre coup pour coup mais surtout d’avoir fuit comme un chien la queue entre les jambes.
Une seule chose pouvait à présent apaiser cette haine qu’il portait aux autres, cette même mélopée enchanteresse qui soulageait son cœur tel un baume protecteur. Il se dirigea de nouveau, les poings serrés et la rage au ventre, vers la demeure des artistes de Brown. Pas très éloignée de Goddard House, la résidence des rebelles de service, Chapin House était pratiquement jour et nuit animée par l’activité de ses occupants. Pourquoi Burrows aimait-il passer tant de temps entre ces murs ? Certainement parce qu’à l’instar de sa propre confrérie, ce logement ci ne ressemblait en rien à un bordel. Chambres rangées, lits faits au carré, salle commune aménagée et sanitaires désinfectés… Il ne fallait pas perdre de vue qu’il ne s’agissait uniquement du début de l’année, que les choses allaient aller de mal en pire et le delight avait de gros doutes sur la propreté de ses propres locaux au fil du temps.
Et puis il trouvait en Adonia une compagnie forte agréable. Nulle besoin de parlementer de longues heures sur des sujets contrefaits. Tout passait par les gestes et attitudes. D’un simple regard approbateur, il l’invitait à continuer à jouer de plus belle pendant que lui, une jambe pendante dans le vide et l’autre repliée contre lui, observait les formations nuageuses dans le ciel.

Dix minutes plus tard et il se présentait sous le perron des lambda, fringuant mais très peu souriant face aux membres de la confrérie présent sur les lieux. Il n’était venue que pour la voir elle, les autres importaient peu. Il longea comme à son habitude le pan du mur jusqu’à atteindre la palissade sous sa fenêtre et entreprit l’escalade en prêtant attention de ne pas se griffer malencontreusement. Avant d'arriver au but, il coupa une rose qu'il serra délicatement entre ses dents avant de reprendre son ascension pour débouler dans la chambre de la jeune fille sans s'annoncer. Un rapide coup d'œil sur les alentours et Lachlan posa la fleur sur le petit bureau avant de prendre parole tout en prenant ses aises.

- « J'ai vu de la lumière alors je suis rentré. »

Lachlan ne savait même pas s'il tombait au mauvais moment mais depuis un certain temps, il avait la chance de ne jamais venir aux instants que Dunegan partageait avec son petit ami. D'ailleurs en y réfléchissant bien, il ne l'avait jamais croisé et ignorait même jusqu'à son nom puisque les deux jeunes gens ne parlaient pas vraiment de leurs vie respectives lors de leurs entrevues. Quelques sourires partagés, des clins d'œil échangés et cela suffisait amplement à Lachlan qui perdait ses moyens lorsqu'il s'agissait de se dévoiler à une femme.

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Dès l'instant où il lui était permis de prendre possession du piano. Ce qui arrivait très souvent vu qu'elle était la seule à en jouer depuis la rentrée. Bien sur, cela changerait surement avec les examens et tout le reste, mais elle en profitait un maximum. Dès que ses doigts commencaient à effleurer les touches de ce magnifique piano noir, elle sentait éprise d'un sentiment de liberté donc elle ne pouvait pas échapper. Elle aimait la musique et personne ne pourrait dire le contraire. Elle aurait eu envie de faire partager sa passion à un éventuel frère ou soeur, mais elle n'en avait jamais eu et elle le regrettait fortement. Son enfance avait été un véritable enfer et elle en portait encore des traces. Lorsqu'elle passait dans les rues, elle savait que le regard des autres était posé sur elle. Au fond, Adonia s'en fichait. Personne ne connaissait son histoire. Leur regard changerait-il vraiment s'ils savaient ? Elle en doutait quelque peu.

Pourtant, elle comprenait que son talent pour la musique lui vaudrait un jour, une sorte de récompense. Et elle l'avait trouvé ou plutôt, il l'avait trouvé. Lachlan était un ange tombé du ciel qui savait semble t-il, l'apprécier pour sa musique, ses effets apaisants. Malgré ses préjugés sur les personnes de la même confrérie, elle agissait différemment avec lui, un peu comme si elle l'imaginait hors de tout cela. Elle l'appréciait énormément. Presque plus que son propre petit ami dont elle n'avais jamais pris la peine d'en dire un seul mot. Elle se demandait parfois si celui-ci n'avait pas que de la pitié pour elle ou si c'était réellement pour des sentiments car elle était loin d'être aveugle. Il la trompait et même si elle souriait devant lui, elle souffrait beaucoup au fond de son coeur.

Ce jour là, elle continuait à jouer de ce piano. Elle regardait l'horloge au-dessus de celui-ci et était presque certaine qu'il allait arriver. Lui, Lachlan. Elle commencait à entendre des bruits venant de l'extérieur, mais elle préfèrait avoir la surprise de le voir entrer sans se prononcer. Il arriva d'abord derrière et posa délicatement une rose sur le bureau avant de dire la chose suivante.

- J'ai vu de la lumière alors je suis rentré.

Il s'installa dans son coin habituel et elle, elle jouait une nouvelle composition qu'elle avait fait pour lui. Cependant, il l'ignorait et c'était sans doute mieux ainsi.

« - Comment vas-tu ? » fit-elle avec le sourire.

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Au fil des secondes qui s’écoulaient et plus la mélodie s’approchait d’une fin qu’il ne faisait que d’appréhender, Lachlan s’abandonna, adossé contre le penti de la fenêtre mitigé entre le désir de fumer une cigarette ou respecter l’intimité de la jeune fille. A la voir ainsi, à son physique malingre, on pouvait en deviner ou du moins soupçonner une santé véritablement délicate ce pourquoi il hésita une fois l’objet glissé entre ses lèvres et le briquet à la main. * Non Burrows, pas bien *. Il replaça la cigarette derrière son oreille et reprit sa méditation lorsque les dernières notes s’esquissèrent dans un son mélodieux. Et voilà une autre évasion qui prenait à nouveau fin, il allait devoir la quitter et rentrer dans son gourbis parmi les siens. Une triste réalité mais c’était ainsi que pouvait-il y faire ?

Et bien non ! Quitte à squatter la piole et risquer de tomber nez à nez avec son mec du moment, il tenait à rester encore un peu et ce même s’il allait paraitre grossier ou déplacé. Cependant si jamais elle ne voulait de sa compagnie il allait bien évidemment respecter son opinion mais pour l’heure rien ne permettait de le savoir. L’air se faisait de plus en plus frais mais la présence de la jeune fille non loin réchauffait son âme, une chose qui pouvait sembler impossible et pourtant. Sa simple présence faisait tant ! Allait-il rester là ce soir ? Cette nuit ? Là s’était s’avancer un peu trop surtout qu’il s’imaginait déjà les potins aller bon train le lendemain matin lorsqu’il sortirait, une nouvelle fois, par la fenêtre pour ne rien changer aux bonnes vieilles habitudes. Alors que le silence régnait depuis quelques minutes, il laissa la question d’Adonia sans réponse, toujours fixé sur l’horizon sans dire un mot. Puis il se releva prestement et quitta son perchoir pour se diriger vers elle d’un pas rapide.

- « Y'a eu deux canards... »

Oh elle avait l’air surprise de cette réflexion mais Lachlan avait l’oreille fine depuis le temps qu’il l’écoutait. Si si ! Elle avait ripé sur des touches je vous assure. Mais discrètement et vous connaissez les femmes, toujours amères de reconnaitre leurs petites erreurs. Elle semblait ne pas comprendre là où il voulait en venir et regardait par derrière le jeune homme en direction de la fenêtre.

- « Non pas ds le ciel les canards, c’était nul. Allez fait moi une p’tite place mémère que je m’y mette. Je vais te montrer ce qu’est un pro »

Il ne put s’empêcher à son contact de trifouiller aux touches du piano, c’était vraiment trop tentant. En jouer avait l’air si facile à la regarder ! Il s’asseya à ses cotés, une fesse dans le vide, puisqu’il ne fallait pas trop de proximité et redressa ses manches en prenant un air totalement sérieux (chose qui ne lui allait pas vraiment à la figure). Des manches qui retombèrent aussitôt vu l’ampleur extravagante de son pull dix fois trop grand. Ra flute allez un peu de striptease, il le retira manquant de peu d’éborgner sa voisine de banc et le déposa à ses pieds avant de reprendre contenance devant la bête édentée de noir et blanc. Lachlan prit tout son temps avant de commencer. Il observa la partition sans y comprendre quoi que ce soit. * Bordel à quoi sert la deuxième ligne ? Comme si c’tait pas assez compliqué avec une. * Sous ses yeux ébahis dansaient sur plusieurs lignes des traces en forme de pattes de mouches plus ou moins grosses qui conservaient jalousement leur secret face au sportif interloqué. Perdu pour perdu, il allait assurer sa vantardise au feeling. Il allongea un doigt sur le clavier et tapa frénétiquement sur les touches, au pif d’une seule main, l’autre étant déjà perdue dans l'essai d'une reprise de la valse d'Amélie Poulain, un film bien compliqué dont il n'avait retenu que les airs musicaux faute du reste.

Aie arrêtez la catastrophe ! Bon nombre de voisins allaient se demander si la miss n’était pas prise d’une épilepsie à jouer aussi mal soudainement. Mais une chose attira d'avantage son attention lorsqu'il frappa du pied sous une impulsion colérique. Et c’est quoi les pédales là ? Ah mais attendez un peu ! Un piano se maniait donc comme une charriote ? Avec un accélérateur, l’embrayage et les freins ? C’était ce à quoi il avait directement pensé en voyant les trois commandes au sol lorsque son pied c’était malencontreusement cogné.

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Il ne me répondait pas et je me demandais si j'avais bien fait de poser ma question comme ça, sans rien de plus, sans même un bonjour. Enfin, je faisais toujours ça après tout. Mais peut-être qu'aujourd'hui, le morceau ne lui avait pas plu. Je soupirais intérieurement pour ne pas qu'il voit que je me pose ce genre de questions. Sans vraiment m'y attendre, il se rapprocha de moi. Je crois bien qu'il n'avait jamais été aussi proche de moi qu'aujourd'hui.

- Y’a eu deux canards ...

Instinctivement, je dirige mon regard vers la fenêtre, mais n'y vois rien. Il reprit.

- Non pas ds le ciel les canards, c’était nul. Allez fait moi une p’tite place mémère que je m’y mette. Je vais te montrer ce qu’est un pro

Je lui faisais un place sur le siège. Je ne savais pas qu'il jouait du piano. C'est plutôt le genre de garçon qui ne pense qu'aux filles et à leur corps. Quoique j'étais une fille et que je n'étais pas spécialement jolie. Il retroussa ses manches, mais celles-ci retombèrent en peu de temps à cause de la largeur de son pull. Il le retira donc en ayant failli me mettre un coup sur le visage. J'aurais pu très rapidement le pardonné. Il était le seul à apprécier réellement ma musique de toute manière. Je pouvais bien faire ça. Il regardait attentivement la partition de musique et pourtant, je sentais son regard effrayé par ce qu'il voyait. Cette fois-ci, je riais intérieurement. Tu parle d'un professionnel. Il posa une main sur les touches du piano jouant je ne sais quoi, qui ne ressemblait pas à grand chose. Soudain, je reconnus la mélodie d'un film que j'avais beaucoup aimé. Je devais avouer que ce n'était pas vraiment à l'identique, mais il faisait déjà l'effort. Il s'arrêta brusquement et regarda en-dessous du piano. Les pédales devaient l'avoir surpris. Je le contemplais entrain d'agir et me décidais à lui apprendre quelque chose. Je pris la main qui était resté sur le piano et la mit à la bonne place. S'il devait jouer, ce serait avec moi. Il releva la tête en ma direction et se laissa prendre au jeu.

- Tu laisse glisser tes doigts sur les touches toutes les deux secondes. L'un après l'autre en suivant toujours le même rythme.

Il n'avait que deux touches, ça ne risquait pas d'être trop compliqué. Nous commencâmes à jouer et au bout de quelques temps, il prenait le rythme. Je le surpris même entrain de sourire.

- Je peux t'apprendre à jouer d'un morceau si tu veux. Enfin, quand tu te décideras à revenir une autre fois bien sur.

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Contrarié réellement par une telle situation, il se laissa conduire et feinta une réflexion à voix basse pendant que madame - s’il vous plait - lui donnait quelques conseils de grand-mère sur la façon de jouer. Tout un art et si complexe qu'il n'arrivait à en retenir qu'un mot sur deux parce que Lachlan était un bon élève mais plutôt du genre pratique malheureusement pour lui et chaque parole d'Adonia se perdait irrémédiablement, entrait par une oreille mais ressortait de l'autre en un temps record.

- « Toutes les deux secondes…. »

Burrows avait beau essayer de prêter attention aux conseils mais ne trouvait pas la motivation nécessaire pour les enregistrer ce qui faisait qu'il dépensait tout son temps et toute son énergie à observer les touches mais aussi à écouter le son des marteaux frappant les cordes derrière le pupitre. Il fut néanmoins si surpris de ressentir la main de la jeune fille se déposer sur la sienne qu'il en sursauta. Et hop une autre fausse note mais en aucune façon de sa faute cette fois ci. Sans pour autant se reprendre, il contempla ébahit cette peau sur la sienne, troublé d'un contact aussi direct. Une teinte vermeille lui parcouru les joues, les lui empourprant chaleureusement et aussi idiot que cela ne puisse paraitre, il se mit à rire nerveusement de son ignorance face à une telle condition. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire à présent? * Un autre l'aurait déjà embrassé... Mais! Lachlan tu peux pas, c'est ton amie, elle a un mec, c'est ton amie... * Machinalement, comme pour se donner raison, il hocha de la tête mais sans grande conviction. L’idée était vraiment tentante et le geste n’engageait à rien de son point de vue mais si la jeune fille prenait ceci pour une déclaration faussée... D’autant plus qu’elle était en couple d’après les rumeurs. Lachlan s’engageait dans une voix sans possibilité de retour et entrevoyait déjà la confrontation avec celui dont elle partageait les nuits. Cette réflexion le fit sourire tandis qu'elle continuait à le mener de touche en touche, perpétuellement à la recherche de la prochaine note. Et de temps à autres, il jetait un coup d'œil furtif en direction de son doux visage, poussé par la curiosité de voir comment, elle, elle réagissait à son égard. Tant de promiscuité et si peu de liberté d'action. Il osa tout de même se rapprocher d'elle prétextant une position peu confortable. Une fesse dans le vide n'est pas en soi une attitude propice à jouer convenablement entendons nous bien.

Ce fut dans les dernières notes qu'il se ravisa, revenant de part ce fait à la réalité en reprenant sa stature légendaire de bœuf nourris aux hormones, un petit surnom que sa best lui affectait avec grand plaisir. Hein? Revenir la prochaine fois? Mais c'était avec grand plaisir! Un plaisir qu'il espérait partagé sans quoi il ne trouverait plus assez d'hardiesse pour venir se taper l'incruste chez elle. Il quitta donc le banc, la laissant devant son instrument pour aller direction la fenêtre, là même d'où il était apparu pour s'arrêter devant et jeta un œil par dessus son épaule.

- « Je peux tout aussi bien ne pas partir ce soir. »

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Malgré sa volonté, il ne parvenait pas à faire une note correcte, mais je lui souriais pour l'encourager et lui faire comprendre que le talent se gagne avec le temps et que ce n'est pas en quelques minutes qu'il réussira à faire quelque chose de correct. Lorsque je posai ma main sur la sienne, il semblait assez gêné de la situation, tout comme moi d'ailleurs. Sentir la chaleur de quelqu'un me donnait toujours des sortes de frissons dans tout le corps et même si la personne ne m'intéressait pas vraiment. Il continuait de poser ses doigts sur les touches tout en jetant des regards en ma direction, bien que j'aurais pas du m'en rendre compte. Peu de temps après, il se rapprocha de moi en me disant qu'il était mal installé. C'est vrai que je ne lui laissais que peu de place, alors je me décalais un peu et enfin, il pouvait s'asseoir correctement.

Il se leva brusquement, alors que je ne m'y attendais vraiment pas. En plus, je ne savais pas si c'était de ma faute ou s'il s'était rendu compte de l'heure qui avancait si rapidement. Quand il parvient à la fenêtre, il se retourna en ma direction, disant:

- « Je peux tout aussi bien ne pas partir ce soir. »

Je cherchais à comprendre où il voulait en venir, même si ce n'était pas difficile à comprendre.

- Tu pourrais tout aussi bien rester, en effet.

Je m'étonnais d'avoir répondu une telle chose. Je n'étais pas vraiment de nature à demander à un garçon de rester avec moi, mais pour une fois, ça ne peut pas me faire de mal. Il se rapprocha de moi et posa ses fesses sur le lit.

- Tu es le premier garçon qui reste avec moi pour la nuit, dis-je en rougissant. En fait, je n'ai pas de petit ami. Ce n'est que des rumeurs et je me complais à les affirmer juste pour le plaisir. Enfin voilà, tu es le premier au courant et je ne sais pas très bien pourquoi je t'en parle ...