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 Do you remember me? [Carey]

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MessageSujet: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 18:22

    Je déteste les soirs de semaine où je dois rendre une rédaction à mon cher professeur de terre et environnement. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est la seule matière où je me donne un peu de mal pour faire correctement ce que demande le prof. Ceci nécessitant quelques heures et un moral d'acier j'avais repoussé la tâche jusqu'à me sentir capable de l'affronter. Sauf que me retrouvant la veille du jour où je devais rendre ma copie, je n'avais pas écrit la moindre ligne. C'est résignée que je me rendis dans la salle de repos pour écrire dans le calme. A 23 heures cela m'étonna fortement de ne trouver personne en train de regarder la télé, mais tant mieux cela m'éviterait de leur demander gentiment de déguerpir.

    Connaissant le genre d'élèves cohabitant dans cette université j'imaginai très bien la soirée qu'ils étaient en train de passer : accompagnés d'un verre d'alcool voire d'un(e) éventuel(le) petit(e) ami(e) dans un bar ou une discothèque. Et je dois avouer que c'est aussi ce que j'aurai fait si je n'avais pas ce fichu devoir à rendre.
    M'installant confortablement sur un canapé j'allumai la télé et zappai sur une chaîne musicale, essentielle pour que l'inspiration s'abatte sur moi.
    Je crois ce fut la plus grosse panne d'idées de toute ma vie. Je restai figée le stylo à la main au dessus d'une copie blanche pendant plus de 30 minutes, c'était définitivement fichu tant pis, j'inventerai une piètre excuse comme..."J'avais plus d'encre et y'avais rupture de stock au supermarché", "Excusez-moi j'étais malade comme un chien j'ai pas pu me pencher sur la fin du monde".

    J'étais fichue de toute façon, alors plutôt que de gâcher une si belle soirée je décidai d'abandonner ma rédaction gribouillant sur la feuille un redoutable "Fucking rédaction" avant de prendre deux coussins que je plaçai vers l'accoudoir du canapé. Me munissant de la précieuse télécommande - qui malheureusement n'avait pas pour fonction d'ordonner à quelqu'un de faire ma rédaction à ma place - je m'étendis de tout mon long sur le canapé déposant ma tête sur les oreilles moelleux à souhait.

    Changeant frénétiquement la chaîne pendant deux bonnes minutes je réussis à trouver une émission potable à cette heure de la nuit : un débat sur la drogue, charmant, génial, ça finirait par m'achever au moins et je pourrai dormir sans penser à la fin du monde imminente. Peu à peu je sentis le sommeil me gagner alors qu'une voix féminine affirmait nerveusement.

    "J'ai mis du temps à m'en sortir mais c'est fini et..."

    Et ce fut le trou noir pendant je ne sais combien de temps, mes paupières tombèrent sous le poids de la fatigue et je partis dans un délire qui me partu vraiment réel. Je revoyais la ruelle où je passais le plus clair de mes nuits auparavant, j'avançais toujours, sans m'arrêter c'était sombre, presque aucun lampadaire pour me montrer où me menait mes pas et puis, je sursautai lorsque quelqu'un cria.

    "Bouge toi de là, tu gênes."

    Je me réveillai en sursaut, peut-être que ces cris n'avaient pas seulement étaient le fruit de mon imagination. J'ouvris doucement mes paupières et la lumière de la salle m'aveugla, je clignai des yeux maladroitement pendant plusieurs secondes qui avait osé troubler mon sommeil?!
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MessageSujet: Re: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 22:55

    J’adore les soirs de semaine, ce sont ceux qui me crèvent le plus. Malgré les cours de la journée et les exercices à faire, je ne me prive jamais de passer un bon petit moment en compagnie de Mr. Grants ou bien de filles de passage. Non pas que je ne prenne pas ma scolarité au sérieux, bien au contraire. J’aspire seulement à vivre ma vie de la manière dont je l’entends, sans me forcer à passer des heures devant un bouquin de devoirs et foutre en l’air mon moral !

    Il était environ minuit et je rentre tout juste d’un rendez-vous foireux avec une nouvelle. Aux premiers abords, elle paraissait chaud-bouillante, mais au final elle n’était rien d’autre qu’une allumeuse incapable d’assumer ses tentatives d’incendies. Blasé, je décide de me rendre en salle de détente pour y passer un moment devant la télé, comme j’en avais pris l’habitude même au bout d’une semaine. En m’y rendant, je plonge ma main droite dans ma poche et en sort mon portable, un appel provenant d’une de mes « passades » s’affiche sur l’écran, mais non enclin à discuter je l’envoie directement sur mon répondeur… Après tout elle allait peut-être se foutre de moi, étant donné que cette fameuse « fille allumeuse incapable d’assumer ses tentatives d’incendies » n’est autre que sa nouvelle meilleure amie.

    Alors que j’arrive devant les marches qui mènent à la salle, je remets à nouveau mon téléphone dans la poche de mon jean et descends ces courts escaliers. Je peux entendre de ma place le son de la télévision, je ne serais donc pas seul… Une énième bataille pour programme en perspective ? Une chose est sure, je ne croule pas sous les compliments et les gentillesses ce soir, alors qui que ce soit, vaudrait mieux pour lui de ne pas s’approcher de moi.
    Maintenant arrivé à l’intérieur, je vois une silhouette endormit sur le canapé, dans le noir le plus total… Enfin, pas si total que ça puisque la lumière qui émane du plasma se chargeait d’adoucir la pièce. Curieux et pressé de prendre la télécommande en main, j’allume sans remords la lumière et marche en direction de cette personne. Dans un premier temps, sans chercher à savoir qui il/elle est, je me concentre sur la zapette et la trouve quelques secondes après. J’en profite donc pour commencer à parcourir les diverses chaînes et remarque avant cela, que le programme précédant touchait les drogues dures, le documentaire touchait à sa fin.

    Sans y prêter vraiment d’attention, je continue mon zapping et me dirige vers le canapé pour y prendre place, je peux effectivement m’installer sur l’un des nombreux fauteuils qui se trouvaient là, mais je désirais plus que tout pouvoir m’affaler correctement. C’est donc sans ménagement que je lui dis « Bouge toi de là, tu gênes. », je la vois alors tenter d’ouvrir les yeux, en vain durant un petit moment. Amusé par sa tête, j’esquisse un sourire moqueur sans pour autant m’excuser de l’aveugler. Bien ignare est celui qui pense que j’allais dorénavant me faire pardonner…

    T’as compris ou non ? T’es à ma place là, alors dégages.

    Elle me donne alors l’occasion de la voir ouvrir les yeux, un vert sombre en occupait l’iris. Son visage me rappel vaguement quelqu’un, mais je n’ai pas l’envie et le courage de me lancer en détail dans l’inspection de ma liste de partenaires. Après tout, si elle avait déjà vu mon loup {rouleau ?} elle m’en ferait part rapidement ! Toujours debout, je la vois batailler pour se lever et reprendre conscience.

    Tu veux peut-être que j’appel quelqu’un pour t’assister ?!

    Toujours agressive, ma voix commence à lui faire comprendre que je perds patience. Je l’aide donc assez violemment à virer ses jambes du canapé et y prends place naturellement.
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MessageSujet: Re: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 23:43

    Non mais sérieusement qui pouvait être assez culotté pour réveiller une jeune femme endormie à minuit. Je me demande franchement comment on peut être aussi stupide. Astiquant mes yeux de mes deux mains je ne peux retenir un bâillement assez sonore qui s'échappe de ma bouche. La lumière m'empêchant toujours de voir le parasite qui se tenait debout, je prend tout le loisir de m'étirer histoire de l'embêter encore plus. Après tout c'est lui qui avait commencé. Et moi à ce jeu là j'étais la plus forte quoi qu'on puisse dire. De nouveau, j'entends cette voix masculine grave, mais tout de même terriblement séduisante. Pour un parasite ses paroles sont agréables à entendre même si c'est pour qu'il se plaigne une nouvelle fois. Il prétexte que c'est sa place et que je dois dégager. Décidément cet individu quel qu'il soit a un culot monstre, il faudra que je pense à m'occuper de lui dès que j'aurai émerger un minimum.

    Difficilement, je retire mes mains de devant mes yeux apercevant finalement la silhouette de cet intrus insomniaque vu l'heure. D'abord les contours sont flous, brouillés par le jaune agressif de la lumière et puis finalement je distingue un trait, deux, et son visage devient clair. C'est un étudiant assez séduisant et d'après ce que je vois il est plus vieux que moi mais qu'importe qu'il soit mon aîné ne lui donne pas le droit de me traiter de la sorte alors que je m'apprête à répondre il s'impatiente et m'ordonne de nouveau de me dépêcher. C'est du jamais vu. Je pourrai très bien lui enfoncer le nez dans sa gorge mais je risquerai de me faire mal vu son allure baraquée. Je préfère des techniques plus subtiles que l'usage de la force alors je me relève sur mes coudes pour me mettre à sa hauteur mais à peine je commence à agiter mes doigts de pieds que cet abruti pousse mes jambes hors du canapé pour y prendre place. Non mais.

    A présent je suis totalement réveillée, et il va le regretter je ne suis pas du genre à me laisser marcher dessus encore plus lorsque c'est quelqu'un de plus âgé qui se croit tout permis. D'un bond je me relève sur mes deux pieds et marche jusqu'à la télé, là je fais en sorte de bien lui bloquer la vue et le regarde droit dans les yeux.

    Non mais pour qui tu te prends! D'abord tu me réveilles sans scrupules et en plus tu ne me laisses pas le temps d'émerger tu t'es cru où? Il n'y pas marqué ton nom sur ce canapé d'abord et...

    Alors que je m'emporte et commence à élever le ton je remarque que ce que je dis n'a pas l'air de l'intéresser le moins du monde, en effet, cet espèce d'obsédé a quitté mon regard pour le placer juste en dessous de ma taille. Ne comprenant pas ce regard, je baisse les yeux et voit que je suis à moitié dénudée. Ma nuisette étant remontée jusqu'à mon shorty. Quel pervers, en une seconde je rabaisse le bout de tissus et commence à afficher une expression de tueuse. Ma bouche est serrée formant une ligne fine et je serre le poing prête à lui infliger ce que je me suis retenue de faire jusqu'à présent. C'est alors qu'il rencontre de nouveau mes yeux. Je ne peux m'empêcher d'ajouter presque en criant.

    Espèce de per...!

    Oh mon Dieu. Ses yeux bleus, son visage, je le connais. Je le connais. J'en suis sûre et je sais que ce n'est pas seulement le fait qu'il soit dans la même université que moi non. Je le connais « d'avant », lui ne semble pas me reconnaître et c'est tant mieux car personne ne doit savoir qui j'étais, le regard des gens changeraient du jour au lendemain et plus personne n'oserait m'adresser la parole alors qu'ils sont dix fois pire que ce que j'ai été par le passé. Je suppose que s'il est ici c'est que le destin l'a choisi, peut-être pour me laisser une chance de me rattraper. Mais comment pourrais-je lui expliquer qu'à l'époque je me vendais pour avoir ma dose quotidienne et que ce billet de cinq cent dollars était l'occasion de ne pas faire semblant d'éprouver du plaisir avec des hommes parfois âgé du double de mes 17 hivers. C'était impossible d'autant plus que si j'ajoutai par la suite qu'il avait été le premier avec qui je ressentis réellement quelque chose il me traiterait de tous les noms.

    Je restai interdite plusieurs minutes durant alors qu'il me regarda comme si j'étais une aliénée prête à être enfermée. Je ne pouvais pas m'échapper parce que dans ce cas je passerai réellement pour une folle la seule solution stupide qui monta jusqu'à mon esprit brouillé fut de lui tourner le dos. Il avait ainsi une vue d'ensemble de mon postérieur rebondi, génial il manquerait plus qu'il se souvienne de ses conquêtes à la vue de leurs fesses. Non c'était impossible, par contre, la chose qui monta tout aussi rapidement à mon esprit fut qu'un tatouage par contre était un souvenir capable de me rappeler à son bon souvenir. Heureusement pour moi, je n'avais pas eu la présence d'esprit de me faire tatouer quand j'ai tourné du mauvais côté alors que j'en mourrais d'envie. Seulement, l'argent que je récoltais ne pouvait satisfaire deux envies c'était soit la drogue, soit un tatouage, le choix fut vite fait. Me remémorant cette période de ma vie un silence s'installa dans la salle de repos bercé uniquement par le son sourd de la télévision. Je savais qu'en agissant ainsi j'éveillerai en lui des soupçons inutiles alors voyant qu'il ne se souviendrait pas de moi de sitôt, je décidai de poursuivre mes reproches à son égard. Je me retournai en un éclair et me rapprochai de lui aussi vite. Mon poing se décrispa et je le montrai du doigt avec une haine que je simulai avec succès.

    Tu...Tu...

    Oui c'est bien lui, je me souviens ses lèvres si tendres sont inoubliables, ce sourire moqueur c'est Carey. Je ne connais que son prénom, lui ne connaît pas le mien, ou du moins pas le véritable. Je me souviens très clairement de son prénom car je l'ai murmuré et crié tant de fois cette nuit là qu'à moins d'être amnésique il n'y avait aucune raison pour que je l'ai oublié. Je ne veux pas m'énerver contre lui, il ne le mérite pas, je mériterai qu'il me crie dessus. Lui ne le mérite pas.

    Tu n'es qu'un abruti, doublé d'un obsédé !
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MessageSujet: Re: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 0:24

    Toujours sous l’influence de la colère née avec l’aide de cette satanée fille pyromane, je décide de snober la blonde qui se trouvait sur le canapé avec moi. Elle n’a apparemment pas apprécié mon comportement, ce qui ne m’étonne pas des masses, toujours est-il que du coin de l’œil je peux la voir s’énerver puis faire une pause. Elle avait l’air songeuse, son regard était devenu vide et les traits de son visage terrorisés. Qu’est-ce qu’il c’était passé dans sa foutue tête pour qu’elle arrête de me gueuler dessus ?

    Ni une ni deux, je la vois sortir de ses rêveries et se placer devant moi pour m’agresser aussi dignement qu’une poufiasse. Elle me hurle des mots incompréhensibles pour l’heure et termine en affirmant que le canapé n’était pas signé de mon nom… C’est vrai, seulement elle se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, donc elle va juste déguster mon ressentiment pour les filles, ce soir j’ai eu ma dose de mauvaises surprises. C’est donc sans lui répondre que je décale ma tête sur le côté pour apercevoir la télé, feintant l’indifférence de ses propos.

    J’suis donc partis pour mater la télévision quand mes yeux habiles se retrouvent innocemment – allez croire ça – sur la partie basse de son corps. Elle était déjà en pyjama, enfin nuisette et celle-ci en avait apparemment marre de couvrir ses fesses… A mon grand bonheur ! Enfin quelque chose d’agréable. Pas gêné pour un sous, je la reluque durant quelques secondes avant qu’elle ne comprenne le pourquoi de mon regard, la réaction suivante n’est pas plus imprévisible que la précédente… Elle replace d’abord son bout de tissus sur son derrière et prend un air offusqué peu crédible selon moi, ensuite elle me pointe du doigt et déblatère sur ma perversité et mon culot. Finalement, cette fille peut peut-être me rendre un service : m’ôter toutes rancunes à propos du sexe féminin en m’offrant un peu de son agressivité.

    Ça va fais pas ta fine bouche ! Foutue comme t’es, j’suis certainement pas le premier à penser à ce genre de choses en te regardant.

    Toujours souriant, je plonge mon regard dans le sien tout en lui sortant mon discours. C’est ensuite, à la fin de ma petite tirade que je me concentre de nouveau sur l’écran plat. Toutes mes paroles suintent de vérité, bien que chiante, elle est gaulée comme personne ! Sa crinière en broussaille et ses yeux d’un vert maintenant perçants ne me laissent pas de marbre. J’ai même quelques pensées interdites qui me viennent à l’esprit.

    T’as l’intention de rester longtemps ici ? J’imagine que tu devrais déjà être au lit.

    Lui dis-je en jetant un coup d’œil sur le stylo et la feuille vierge qui trainent sur la table, face à nous. Est-ce que sous ce corps de déesse de sexe se cache en faite une tête d’ampoule ? Là je crois que je mets fin à mes jours si j’apprends que c’est le cas…

    J’voudrais pas atteindre ta pureté avec mes programmes télé, encore que ton truc de junkie soit pire que ça.

    Sans réellement pouvoir remettre son identité sur quelqu’un de précis, je soupire en écartant mes bras, les posant ainsi sur le haut du canapé et croise mes pieds sur la table basse. Son air ahurit m’arrache une fois de plus un rire moqueur, je vais décidément pouvoir retrouver mon côté sadique si elle reste… Voilà une merveilleuse nouvelle.
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MessageSujet: Re: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 1:26

    Je ne veux pas être méchante avec lui, mais pourtant dans mes souvenirs il n'avait pas si fort caractère, non il était plutôt docile quand je m'occupai habilement de la partie basse de son corps. Et là, j'ai vraiment la main qui me démange non pas pour lui infliger des choses sexuelles mais bien pour lui retourner la tête autant de fois que je le peux. Non mais sérieusement quelle idée j'avais eu de venir faire ma rédaction dans la salle de repos j'aurai du savoir que la plupart des gens venant ici à une heure tardive étaient dérangés. Après tout je commence à comprendre pourquoi il ne me reconnaît d'après son attitude c'est un vrai tombeur accroc aux plaisirs simples de la vie comme le sexe. Je suis sûre que cette nuit je n'ai été rien d'autre qu'une conquête d'un soir et qu'il est si friqué que ces 500 dollars ne représentent rien pour lui. Si c'est le cas et que mon hypothèse se révèle vraie c'est un beau salop. Habituée à laisser le bénéfice du doute dans une situation pareille les paroles qu'ils prononcent m'énervent au plus haut point et j'en oublie complètement mes regrets.

    Je n'ai passé qu'une nuit avec lui et je le pensais différent mais visiblement je me trompais, il est pareil que tous les autres, il ne vaut pas la peine que je lui accorde le bénéfice du doute non.

    Je confirme tu n'es pas le premier et encore moins le dernier, mais tu peux te mettre le doigt dans l'œil jusqu'à l'estomac si tu espères pouvoir me tripoter. Si t'agis comme ça avec toutes les filles pas étonnant que tu sois seul à une heure pareille de la soirée à te ravir de plaisir par procuration.

    Il plante son regard dans le mien et je n'hésite pas une seconde à le fusiller à travers le mien. Mais il semble trouver la télé plus intéressante et penche la tête pour continuer à regarder son film érotique. Quel abruti! Je me demande comment j'ai pu une seconde regretter de lui crier dessus, la soirée n'est définitivement pas finie, il ne va pas s'en tirer ainsi j'en fais la promesse. Mais voyant qu'il ne semble pas très perturbé par ma présence je me rapproche une fois de plus de lui et même s'il a une belle vue sur ma poitrine, il ne l'a pas sur la télévision c'est déjà ça. Alors que je m'apprête à ouvrir la bouche il me devance me demandant si je compte rester ici longtemps. Par dessus le marché il se prend pour mon chaperon. Très bien puisque je ne le dérange pas le moins du monde en étant debout et en lui bloquant la vue je vais lui rendre la vie très difficile par le simple fait d'être assise. Sans attendre je me jette sur le canapé et lui arrache la télécommande des mains augmentant sensiblement le son des cris poussés par les acteurs en plein ébat. S'il est assez stupide pour croire à ce que je vais lui dire c'est le dernier des abrutis sur terre.

    J'ai l'intention de passer toute la nuit ici mon chou, et pour information ça fait longtemps que je n'ai plus de couvre-feu. Mais je t'en prie profite de ce fabuleux programme de nuit très recherché et puis te préoccupe pas de moi. Fais comme chez toi. Fais plaisir à ce avec quoi tu penses. Branle toi et si je peux t'aider y'a pas de soucis autant me rendre utile.

    Apparemment, il est surpris, rien d'étonnant quand on voit avec quelle simplicité je lui sors ça même une fille assez portée sur la chose ne serait pas aussi crue que cela. Sauf que lorsqu'on est entrée dans le milieu de la prostitution on hésite plus à dire les choses telles qu'elles sont. De plus, la minute d'avant je viens de lui dire qu'il peut toujours rêver s'il espère me tripoter. Je prouve une fois encore que je suis loin d'être normale, plus proche d'un alien que d'une humaine. De nouveau, ma main se crispe lorsqu'il prononce le mot « junkie », si je n'avais pas une conscience je n'aurai pas hésité à le gifler aussi fort que possible. Il trouve ça pire que ce qu'il regarde, il a raison c'est bien pire mais le frapper serait avouer que ce sujet me touchait de près ou de loin. Pas question de me montrer faible face à ce pervers. D'autant plus qu'il a beau critiquer les drogués, il n'est pas mieux. Lui aussi est dépendant mais visiblement d'une autre chose.

    Ne t'en fais pas il m'en faut plus pour me choquer.

    J'avais hâte de voir sa réaction, ce qui était sûr c'est qu'il ne devait sûrement pas s'attendre à ce que je lui propose de l'aider à se faire plaisir. Était-il assez bête pour tomber dans le panneau? Ou monterait-il une intelligence véritablement bien cachée? J'en doutais.
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MessageSujet: Re: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 16:50

    Même si j’avoue ne pas comprendre la façon de penser des filles, là je suis totalement largué. Elle passe du coq à la poule {hum…}. Tantôt elle m’envoie chier et me menace, tantôt elle m’allume en affichant une vue imprenable sur son buste. Il ne faut pas sortir du M.I.T. pour comprendre que quelque chose de louche se déroule… Soit elle a un souci de bipolarité, soit elle se fou de moi. Auquel cas je me ferais un plaisir immense de la stopper net dans ce délire, ou pas.

    « Branles-toi et si je peux t'aider y'a pas de soucis, autant me rendre utile. » Ok, là elle vise dans le mil’. Des mots aussi vulgaires qui sortent de la bouche plus que pulpeuse de cette fille, ne peuvent me rendre que plus excité par ce jeu. Si vraiment elle me provoque pour mieux m’envoyer bouler, autant renverser la vapeur et la rendre mal à l’aise à son tour, non ? Dans cette matière là, j’excelle. Rendre dingue les filles, ça me connait, d’autant plus que c’est elle qui vient d’appuyer sur le mauvais bouton.

    Alors qu’elle m’arrache la télécommande des mains et qu’elle augmente sensiblement le son, je fronce les sourcils avant de me rappeler que tout ça n’est qu’un subtil jeu… Rien d’autre. Elle désire me voir devenir un mâle en rut et moi je souhaite qu’elle s’énerve, donc je retire rapidement mon air colérique et affiche maintenant un sourire toujours indifférent.

    Te fatigues pas, je n’ai pas envie que tes sales mains me touchent.

    Pendant qu’elle m’affirme qu’il lui en fallait plus pour en arriver à la choquer, j’approche habilement ma main gauche d’elle et empoigne à nouveau la zapette. Une fois que le son fut baisser d’une manière importante, je cache cet objet de discorde sous mes fesses et reprend ma place initiale. Là, c’est certain qu’elle ne s’y aventurerait pas.

    Un souci ?

    Lui demandais-je en la regardant par saccade, alternant ainsi son visage et la télé.

    Ça m’embêterai que tu te sentes rejeté, je n’ai rien contre toi, j’t’assure. C’est juste que la tête que t’as au réveil est pas mal effrayante.

    Toujours en train de chercher les phrases qui peuvent faire mal, je porte un intérêt fictif au film érotique et en profite pour sérieusement trouver d’autres insultes sympa à lui lancer. Elle avait l’air décidée à rester ici, sans doute avais-je réussis à attiser la flamme qui représentait son impatience. Comme on dit « œil pour œil, dent pour dent », alors si elle a un problème quel qu’il soit avec moi, autant régler ça au plus vite en aggravant d’avantage ce début de relation, elle me foutrait la paix avec un peu de chance.

    N’y voit rien de personnel. J’suis certain que tu sais te mettre en valeur parfois…

    D’ailleurs si elle veut me le prouver, je suis toute ouïe ! Il lui suffit de me dire où et quand, puis j’me pointe ! A défaut d’être ponctuel, je suis pas mal doué dans le domaine des excuses… Peu de filles ce sont plaintes au final, de mon impolitesse.
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MessageSujet: Re: Do you remember me? [Carey]   Do you remember me? [Carey] I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 20:33

    Finalement Carey n'était peut-être pas aussi débile que ce qu'il laissait paraître et je dois dire c'était tant mieux pour lui ou plutôt pour son entre-jambe qui risquait d'être fortement amochée si je m'en occupais comme promis. Ce jeu commençait à vraiment devenir très intéressant, même plus que ça je devrais dire. Plus que ma fichue rédaction ça c'était sûr. J'avais beau me lever à l'aube demain ayant des cours dès 8 heures je ne partirai pas avant d'en avoir fini avec lui et de lui avoir fermer sa bouche une bonne fois pour toute. Tous ceux qui se sont mesurés à moi l'ont regretté me sous-estimant beaucoup trop. Lui aussi me sous-estime cela se voit dans ses yeux. Il joue à moitié. Il pense sûrement que je ne fais que parler et n'agis jamais mais il se trompe, je ne suis pas ce genre de fille. Lorsque je rentre dans un jeu je m'y investis pleinement. Je le vois se tendre à mes paroles. Il pourra toujours le nier mais il ne s'attendait sûrement pas à ça en voyant mon visage angélique quand je me suis réveillée à cause de lui. Pourtant, son expression énervée se change en quelques secondes en parfait sourire. Lui aussi a une idée derrière la tête. Il a l'air de savoir jouer, il n'y a plus qu'à espérer qu'il n'a pas de limites. Car de mon côté ça fait longtemps que je les ai toutes dépassées. « Te fatigues pas, je n’ai pas envie que tes sales mains me touchent. »
    Il ment, je le sais, sinon pourquoi cinq minutes auparavant il me disait que j'étais bien foutue. Lui non plus n'était pas atteint de bipolarité à ma connaissance. Il débutait donc à se contredire et c'est lorsque les contradictions s'installent que le jeu commence réellement. Et alors que je me demande ce qu'il compte faire, je me fais surprendre par sa rapidité, il attrape la télécommande, baisse le son et la range sous ses fesses. Malin, même plus que ça. Je le regarde un instant surprise et voyant mes traits figés il me demande si j'ai un soucis. Mon sourire fait sa réapparition, bien sûr il n'est qu'hypocrite, très loin d'un sourire que j'afficherai pour dire bonjour à un ami. Non là c'est à mon adversaire qu'il est adressé et il est encore plus radieux qu'habituellement.

    Alors que je le fixe sans détourner mon regard, lui alterne admiration pour la télévision et coup d'œil vers moi histoire de s'assurer que je ne m'apprête pas à bondir pour l'attaquer. Il a raison de se méfier parce que je peux être plus rapide qu'un guépard et le figer sur place avec une main – évidemment il faut qu'elle soit bien placée et assez forte pour compresser son ensemble trois pièces intégral bien fourni. Mais pour le moment là n'est pas mon but, ce serait bête d'achever ce jeu de manière si tragique, je ne voudrais pas le rendre stérile non plus.

    « C’est juste que la tête que t’as au réveil est pas mal effrayante. » Selon lui il n'en a pas contre moi mais c'est cela qui le perturbe. Ma tête au réveil. Je ne peux retenir un rire face à ses propos. Mais ce n'est pas pour autant que je compte lui répondre encore, je préfère qu'il croit pour le moment qu'il a le pouvoir sur moi, même si ce n'est absolument pas le cas. En même temps, cela lui permet de regarder les dernières secondes de son film à scénario moisi avec attention. Enfin il finit de parler pour me laisser en placer une après m'avoir dit qu'il n'y avait rien de personnel là-dedans. Toujours muette je décide de me remuer enfin pour me relever, je pourrai très bien me diriger vers la télévision pour toucher les boutons se trouvant dessus et éteindre la télévision sans avoir à partir à la pêche de l'objet précieux mais où serait le plaisir? Nulle part. La seule règle que je puisse me fixer dans ce genre de plaisir est uniquement « Amuse toi » alors hors de question de choisir la facilité. J'allai affronter le problème comme une grande fille.

    Me retrouvant donc debout sur mes deux pieds je me replace où j'étais avant de me jeter sur le canapé : devant lui à bloquer sa vue. Pourtant, cette fois-ci je reste sans voix, je ne crie pas sur lui, je le regarde seulement un sourire en coin sur les lèvres. Lui fait semblant de m'ignorer les premières secondes puis voyant que je reste immobile doit sûrement se demander ce que je fais plantée là comme une perdue. Il relève son regard vers moi, je distingue bien sa perplexité dans ses pupilles, il se demande ce que je manigance et il a raison de se le demander.

    Je n'ai aucun souci avec le fait que certaines personnes préfèrent avoir une télécommande plantée entre les fesses, non. Après tout chacun sa façon de jouir. Je veux dire si c'est ça qu'il te faut à la place de mes mains sales je comprend parfaitement. D'autres préfèrent la violence, d'autres encore des choses assez bizarres donc...je ne vois rien de personnel là-dedans.

    Mon sourire s'élargit et je passe à l'attaque en m'avançant, je m'assois sur lui plaçant un genou de chaque côté de ses jambes et plaçant mes mains sur le haut du canapé. Aucune échappatoire possible, je tiens à m'en assurer. D'une main je repousse mes cheveux en arrière histoire de ne pas le chatouiller avant de me nicher dans son cou pour saisir son lobe d'oreille entre mes dents, j'y applique une certaine pression pas capable néanmoins de lui faire mal à en crier avant de lui susurrer à l'oreille.

    Ne t'en fais pas je serai douce et ne me servirai que de ma bouche puisque tu ne veux pas de mes mains sales sur ton corps.

    Je dépose un baiser dans son cou avant d'ajouter d'un souffle chaud.

    Par contre...

    Je mords un bout de sa chair tendre se trouvant au niveau de sa jugulaire avant d'attraper avec rapidité ses poignets plantant mes ongles dans sa peau et les soulevant jusqu'à l'emplacement où se trouvait mes mains avant : sur le haut du canapé. Avant de poursuivre je plante mon regard dans le sien, restant immobile quelques instants. Le bleu de ses yeux est surprenant, envoutant m'y aventurer quelques secondes me suffit pour m'y perdre. Des souvenirs remontent à chaque fois que je le croise et me rappelle combien cette nuit là avait été différente. Je ne peux rester plus longtemps absorbée par son regard et je me colle davantage à son torse, j'étais sûre qu'il pouvait sentir la forme de ses seins qu'il avait palpés plusieurs années auparavant. De nouveau, je me niche dans son cou pour lui murmurer la fin de ma phrase.

    Par contre, je ne vois pas pourquoi toi tu aurais droit à l'usage de tes mains.

    Allait-il entré dans mon jeu? Ou se débattre? Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec lui.
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